La Marseillaise ne retentira pas qu’à Tokyo ce dimanche. Le Français Esteban Ocon (Alpine) , natif d’Evreux, a remporté le premier Grand Prix de sa carrière, à 24 ans, dimanche en Hongrie après une course rocambolesque et de nombreux abandons à la suite d’un départ sous la pluie.
Huitième sur la grille de départ, Esteban Ocon est sorti 2e du chaos du premier virage après plusieurs accidents. Il a résisté pendant la quasi-totalité de la course aux assauts de l’expérimenté Sebastian Vettel (Aston Martin) pour remporter une victoire de prestige et devenir le 14e Français vainqueur en F1. Lewis Hamilton, un temps dernier, a réussi une incroyable remontée pour finir 3e et reprendre la tête du championnat à Max Verstappen (Red Bull), touché dans l’accident du premier tour et finalement 10e.
Double victoire française
En septembre 2020, Pierre Gasly (AlphaTauri) avait déjà créé la sensation en remportant le Grand Prix d'Italie, une nouvelle fois à l’issue d’une course folle. Il décrochait alors la première victoire française en Formule 1 depuis 24 ans. La victoire d’Esteban Ocon, ce dimanche, a une saveur supplémentaire encore, puisque le Normand offre également à son écurie française Alpine, le nouveau nom de Renault en F1, une première victoire depuis 2008 et le succès de Fernando Alonso au Japon.
Le natif d’Evreux en Normandie aura attendu son 78e Grand Prix pour entrer dans le cercle fermé des vainqueurs en F1, désormais formé de 111 pilotes.
Il fallait voir sa longue silhouette, encore casquée, parcourir en courant la voie des stands, faire un "dab" devant le public, sauter comme un fou, profiter d’un bain de foule avec toute son équipe puis être porté par son équipier Alonso… "Quel moment, ça fait tellement du bien. On a eu des moments difficiles cette saison mais on a continué à travailler. Je ne sais pas quoi dire, c’est juste fantastique. C’est un travail d’équipe", a-t-il réagi avant de monter sur le podium.
Il fallait voir sa longue silhouette, encore casquée, parcourir en courant la voie des stands, faire un "dab" devant le public, sauter comme un fou, profiter d’un bain de foule avec toute son équipe puis être porté par son équipier Alonso… "Quel moment, ça fait tellement du bien. On a eu des moments difficiles cette saison mais on a continué à travailler. Je ne sais pas quoi dire, c’est juste fantastique. C’est un travail d’équipe", a-t-il réagi avant de monter sur le podium.
Une course qui fera date
Au moment de la deuxième Marseillaise en F1 en ce XXIe siècle pour un pilote, Ocon avait à ses côtés onze titres de champion du monde : quatre pour Vettel (2e) et sept pour Hamilton (3e), qui ont tous les deux félicité Ocon.
Au moment de la deuxième Marseillaise en F1 en ce XXIe siècle pour un pilote, Ocon avait à ses côtés onze titres de champion du monde : quatre pour Vettel (2e) et sept pour Hamilton (3e), qui ont tous les deux félicité Ocon.
A 15h, la course avait commencé sous la pluie et, dès le premier virage, Valtteri Bottas (Mercedes), Charles Leclerc (Ferrari), Sergio Pérez (Red Bull) et Lance Stroll (Aston Martin) ont dû abandonner. Verstappen, touché dans le carambolage, n’a pas pu faire mieux que 10e avec une monoplace endommagée.