FC Nantes: «Si vous vous êtes ennuyés cette saison, on s'excuse», avoue Valentin Rongier
INTERVIEW Le milieu de terrain du FCN fait un premier bilan de la saison et évoque longuement son avenir personnel…
- Valentin Rongier n’est pas étonné plus que cela par le départ de Claudio Ranieri.
- Le milieu de terrain nantais n’envisage pour l’heure aucun départ… sauf si une belle opportunité se présentait cet été.
Départ officiel de Ranieri, bilan de la saison, futur coach, avenir personnel… A deux jours de la réception de Strasbourg, à l’occasion de la 38e et ultime journée de L1, le milieu de terrain du FCN (10e) Valentin Rongier n’a esquivé aucune question. Comme souvent. Entretien.
Alors, que pensez-vous du départ de Claudio Ranieri ?
Ça fait partie du métier. On a fait une saison complète avec lui. On a bien progressé. Quand il est arrivé, on savait qu’il n’allait pas s’installer dans la durée. C’était en tout cas mon ressenti. Il faut tirer profit de tout ce qu’il nous a appris pour progresser et faire une belle saison l’année prochaine.
Qu’allez-vous retenir de la méthode Ranieri ?
Je vais retenir beaucoup de choses sur les aspects défensifs car il est très rigoureux là-dessus. Etant donné que mon poste est milieu de terrain, j’ai appris pas mal de choses sur le placement défensif. Comment bien équilibrer l’équipe notamment.
Vous avez souvent joué dans un rôle plus haut, plus offensif. Vous seriez prêt à rejouer à l’avenir à ce poste ?
Une saison, c’est bien et ça suffit. Le coach le sait. Il m’a mis là car il estimait qu’il avait besoin de moi à ce poste-là. Ce n’est pas le poste auquel je suis le plus à l’aise et ça se voit je pense.
Pourriez-vous quitter le FCN cet été ?
Je suis sous contrat. Il me reste quatre ans. S’il y a une opportunité qui se présente, ça ne va pas être simple de partir. S’il y a un beau projet ailleurs, ça fait partie du foot… Ranieri a le droit de partir, pourquoi pas moi ? Je dis ça pour la vanne (rires). Je n’en ai pas discuté avec le président Kita, je suis sous contrat et je n’ai pas demandé à partir pour l’instant. Après, j’ai bientôt 24 ans et si je veux franchir des caps, il faudra aller voir dans des très grands clubs - sachant que Nantes est un grand club -. Pour l’instant, on n’a pas évoqué de départ.
Le nom du futur coach est-il important pour vous ?
C’est important pour moi et pour toute l’équipe. Après, quand Conceição est arrivé, jamais je ne pouvais me douter une seule seconde qu’il allait nous apporter tout ça. C’est pour ça qu’il ne faut pas se fier qu’au nom. Moi, j’aimerais qu’on ait un entraîneur qui aime jouer au football. C’est sûr et certain que si on a un coach qui prône le beau jeu, ça peut jouer.
C’est la définition de Gourvennec (qui fait partie de la liste de Kita) ?
Gourvennec c’est un entraîneur qui aime jouer au foot. Quand tu regardes les équipes qu’il a coachées, ça cherchait toujours à bien ressortir le ballon, à jouer et moi, ça, ça me plaît.
Quel profil de coach faut-il à Nantes selon vous ?
Un entraîneur qui puisse s’inscrire dans la durée, avec un bon projet. Mais c’est difficile de trouver ça. Pour moi, il faut trouver quelqu’un qui puisse rester 2, 3 ou 4 ans car il apportera plus et aura le temps de construire.
Voir Léo Dubois partir à Lyon, ça fait quoi ?
Je suis fier de lui. C’est beau d’avoir fait toutes ses classes à Nantes et de rejoindre un club comme Lyon qui fait partie des meilleures équipes françaises. J’espère qu’il va s’imposer là-bas. En espérant que beaucoup d’entre nous l’imitent sur le long terme.
Beaucoup de supporters et d’observateurs disent s’être ennuyés cette saison…
Je m’excuse. Si, si, on est les principaux acteurs. Si vous vous êtes ennuyés, on s’excuse. Je suis désolé pour les supporters qui n’en ont pas eu pour leur argent. Après, on a eu des consignes, on se devait de les appliquer sur le terrain. Et c’est aussi ça qui nous a permis de faire une super bonne première partie de saison.
Le Stade Rennais va jouer l’Europe. Ça vous fait quoi ?
Je ne vais pas vous dire que je suis content pour eux. J’aurais bien aimé être à leur place. S’ils en sont là c’est qu’ils le méritent. Mais, oui, ça m’embête un peu ! (rires)