Coupe du monde 2023 : Les All Blacks et le Japon fouleront la pelouse du Stadium toulousain

RUGBY La région Occitanie s’attend à 63 millions de retombées économiques grâce à la Coupe du Monde de rugby 2023

Béatrice Colin
Coupe du monde 2023 : Les All Blacks et le Japon fouleront la pelouse du Stadium toulousain (Archives)
Coupe du monde 2023 : Les All Blacks et le Japon fouleront la pelouse du Stadium toulousain (Archives) — Mark Kolbe/AP/SIPA
  • Le calendrier des matchs de la Coupe du Monde de rugby 2023 a été dévoilé ce vendredi.
  • Le Stadium de Toulouse accueillera cinq matchs, dont un des All Blacks, deux du Japon et un des Fidji.
  • La région Occitanie s’attend à 63 millions de retombées économiques, notamment grâce à la présence du public nippon et de son impact sur le tourisme.

Le 29 septembre 2007, les All Blacks de Luke McAlister et Dan Carter mettaient une raclée à la Roumanie au Stadium de Toulouse. Quelques jours avant de perdre face au XV de France au Millennium Stadium de Cardiff. Seize ans après, l'équipe de rugby de Nouvelle-Zélande foulera à nouveau la pelouse du «petit Wembley» lors d'un match de poule de la Coupe du Monde de rugby 2023.

Ce vendredi, les organisateurs de l'événement ont dévoilé le calendrier de cette édition qui se déroulera du 8 septembre au 28 octobre 2023, dont cinq matchs disputés dans la Ville rose. Claude Atcher, le directeur de France 2023, a expliqué qu'il était «plus que ravi» que les Blacks passent par «Toulouse, la vraie région du rugby». 


Mais les crampons des joueurs du pays des kiwis ne seront pas les seuls à passer par Toulouse. Les Fidji découvriront aussi les berges de la Garonne, tout comme les Japonais au cours de deux rencontres. Les rugbymen nippons pourraient même se fixer durant toute la Coupe du Monde à quelques encablures du Capitole. «Il se pourrait que leur camp de base ne soit pas trop loin éloigné de la ville où ils auront leurs deux matchs», a explique Claude Atcher.

63 millions d'euros de retombées attendues

Une volonté de développer les relations avec le Japon que le conseil régional a développé très tôt en signant dès 2019 un protocole d'accord à Tokyo avec les instances organisatrices pour convaincre les autorités nippones de choisir l'Occitanie comme camp de base. Car les élus de la région savent quel peut être le retour en termes de tourisme. «Cette grande fête sportive va irriguer tout le territoire, cela représente 63 millions de retombées économiques, que ce soit au niveau du tourisme mais aussi pour les lieux culturels ou encore les restaurateurs», plaide sa présidente, Carole Delga.

En 2007, lors de la précédente Coupe du Monde en France, plus de 130 millions d'euros de retombées directes avaient été enregistrées dans chaque région hôte. Mais au-delà des espèces sonnantes et trébuchantes, le monde de l'Ovalie avait aussi bénéficié de cet élan pour le rugby. Sur la période 2007-2011, les terrains ont vu les effectifs amateurs grimper de 10%.

Pour transformer l'essai, et attirer toujours plus de passionnés, un musée emblématique autour du rugby devrait voir d'ici 2023 le jour près du stade Ernest-Wallon, une cité des rugbys qui devrait continuer à faire de la Ville rose une terre d'Ovalie.