Coupe du monde 2022 : Ronaldo énervé, Neymar tout sourire et Théo Hernandez ménagé... Revivez la journée de vendredi avec nous
FOOTBALL La journée de vendredi au Mondial a vu les qualifications du Brésil, du Portugal, de la Corée du Sud et de la Suisse. Mais il y avait des tas d'autres infos à ne pas rater... Retrouvez tout ça ici
L'ESSENTIEL
- Le premier tour de la Coupe du monde s'est terminé ce vendredi au Qatar, avec les quatre dernières équipes qualifiées (Brésil, Suisse, Corée du Sud et Portugal).
- On connaît donc désormais toutes les affiches des huitièmes de finale qui débuteront dès ce samedi avec Pays-Bas - Etats-Unis (16 heures) et Argentine-Australie (20 heures).
- Cette journée de vendredi a aussi permis de prendre des nouvelles de Neymar, blessé, et bien spur de nos Bleus.
- Sans oublier la petite crise de Cr7, sorti fâché du terrain !
- Vous p
Pas de changement aujourd'hui, donc, avec 3 buts : Álvaro Morata (Espagne), Gakpo (Pays-Bas), Mbappé (France), Rashford (Angleterre), E. Valencia (Equateur).
2 buts : Aboubakar (Cameroun), Al-Dawsari (Arabie Saoudite), Cho (Corée du Sud), De Arrascaeta (Uruguay), Doan (Japon), Embolo (Suisse), B. Fernandes (Portugal), Fullkrug (Allemagne), Giroud (France), Havertz (Allemagne), Kramaric (Croatie), Kudus (Ghana), Messi (Argentine), Mitrovic (Serbie), Richarlison (Brésil), Saka (Angleterre), Taremi (Iran), Torres (Espagne).
Sans coup de tête mais avec une célébration...
« Il va bien dans sa récupération. Il y a aussi Danilo et Alex Sandro, ce sont des joueurs importants. On espère les avoir pour les 8es de finale, ils sont en train de travailler dur pour être là. » Le Brésil rencontrera la Corée du Sud lundi à 20 heures.
L'attaquant et capitaine du Cameroun a inscrit le seul but du match contre le Brésil dans les arrêts de jeu. Il a été expulsé dans la foulée pour un deuxième carton jaune après avoir enlevé son maillot. Pas de quoi le déprimer, puisque l'ancien de Valenciennes et Lorient a quitté la pelouse avec le sourire.
Et ça commence dès demain avec Pays-Bas - Etats-Unis à 16 heures puis Argentine - Australie à 20 heures. Pour rappel, l’équipe de France rencontrera la Pologne dimanche à 16 heures.
La Seleçao a fini comme la France, par une défaite (contre le Cameroun 1-0). La Suisse est deuxième, après sa victoire contre la Serbie (3-2). En huitièmes, les Brésiliens affronteront la Corée du Sud ; la Nati croisera le Portugal.
C'est Aboubakar, dans les arrêts de jeu, qui vient pour l'insnat donner un succès de prestige aux Camerounais (1-0). La Seleçao reste première de son groupe.
Forfait contre le Cameroun ce vendredi en raison d’une entorse à la cheville droite, Neymar a accompagné ses partenaires vendredi au stade de Lusail. Le joueur du PSG s’est présenté sur la pelouse en survêtement, souriant et sans boiter. Son sourire retrouvé devrait rassurer les supporteurs brésiliens en vue des huitièmes de finale de samedi à mardi.
Chaffouin, Cristiano Ronaldo. La a affirmé que son mécontentement visible au moment de son remplacement contre la Corée du Sud (défaite 2-1) était lié au fait qu'un adversaire le pressait de quitter le terrain. «Cela s'est passé avant mon remplacement. Le joueur coréen était en train de me dire de sortir rapidement et je lui ai dit de se taire, car il n'a aucune autorité. Il n'a pas à dire quoi que ce soit», a expliqué CR7 dans la zone presse du stade. « Il ne doit pas y avoir de polémique. C'est dans le feu de la rencontre », a insisté le quintuple Ballon d'or.
Et maintenant 3-2 pour la Suisse sur une merveille de mouvement. Mais jusqu'où va-t-on aller ?!
Pour l'instant, Brésil et Suisse qualifiés. La Seleçao tient son nul contre le Cameroun et la Nati revient de nulle part contre la Serbie (2-2).
Vlahovic vient planter le deuxième but serbe et ça fait maintenant 2-1. Qui est qualifié maintenant ? La Serbie, pas la Suisse !
Le classement de la poule reste inchangé mais les Aigles se rapprochent de la deuxième place toujours détenue par les Suisses
Les Helvètes ouvrent le score contre la Serbie et confortent leur deuxième place. Pour l'instant, Brésil premier et Suisse deuxième ; Cameroun et Serbie éliminés.
Belle image qui fera plaisir aux petits clubs... Il manquait juste Mattéo Guendouzi. L'actuel joueur de l'OM a été formé au PSG. Faut-il y voir une coïncidence ?
Tite a largement fait tourner mais son équipe a quand même de la gueule :
Ederson - Dani Alves (cap.), Militao, Bremer, Alex Telles - Fabinho, Fred - Antony, Rodrygo, Gabriel Martinelli - Gabriel Jesus.
La sortie du Ghana marque la fin de la carrière de sélectionneur d'Otto Addo. Il avait pris cette décision avant le Mondial. L'ancien joueur du Borussia Dortmund avait été intronisé en février, juste avant les barrages face au Nigeria.
On a beau adorer le détester, ça touche de voir Luis Suarez comme ça. En larmes, après une élimination contre le Ghana (oui, 2010 tout ça, tout ça…)
Le sélectionneur de la Seleçao Fernando Santos n'a pas dramatisé après la défaite des siens face à la Corée du sud (1-2). « Vers la fin, on a perdu notre organisation, notre adversaire contrôlait mieux le jeu, on a perdu un peu de notre concentration, et on a pris un but en contre-attaque, cela peut arriver », a-t-il expliqué avant de reonnaître que son groupe était « contrarié ». « J'ai une grande confiance dans mon équipe mais c'est un avertissement. »
Sauf s'il venait à se blesser d'ici le coup d'envoi à 20 heures, Dani Alves va devenir, à 39 ans, le Brésilien le plus âgé jamais aligné en Coupe du monde. Le latéral est titularisé contre le Cameroun lors du troisième match de poule de la Seleçao au Mondial-2022, avec en prime le brassard de capitaine. L'expérimenté défenseur sera aligné à l'âge de 39 ans, 6 mois et 27 jours, dépassant le record de Thiago Silva (38 ans) établi lors des deux premiers matches du Brésil au Qatar. Ces deux joueurs ont effacé la marque établie par Djalma Santos en 1966 (37 ans).
En tout cas, c'est ce qu'on voit sur les images fournies par la Fédération brésilienne (CBF). Blessé à la cheville gauche depuis le premier match contre la Serbie, la star auriverde multiplie les exercices en salle. C'est bien beau, mais faudra voir ce que ça donne sur une pelouse.
Pour la FIFA, le ballon « n'était pas entièrement sorti ». « Il se peut que des caméras aient présenté des images trompeuses mais selon les preuves disponibles, le ballon n'était pas entièrement sorti des limites du terrain », a indiqué la fédération mondiale dans un tweet.
Dans un second message sur le même réseau social, la FIFA précise que « le deuxième but du Japon a été vérifié par le VAR pour déterminer si la balle était sortie des limites du terrain. Les officiels responsables de l’analyse vidéo ont utilisé la technologie sur la ligne de but pour savoir si le ballon était toujours partiellement ou non sur la ligne ».
La FIFA présente également une petite vidéo montrant un ballon semblant placé à l’extérieur d’un terrain. Si le placement montre bel et bien qu’il existe un espace entre la partie du ballon au sol et le bord extérieur de la ligne, semblant accréditer la thèse de la sortie des limites du terrain, l’image montre également que la partie arrondie du ballon qui ne touche pas le sol se situe cette fois verticalement à l’intérieur de la ligne, appuyant ainsi la démonstration de la FIFA. Habile…
Les Guerriers Taeguk et la Céleste terminent à égalité de points (4) et avec la même différence de buts (0). Mais les Asiatiques se qualifient grâce à une meilleure attaque (4 réalisations contre 2 pour les Sud-Américains).
On n'en est pas encore là, mais sachez tout de même que Théo Hernandez a été ménagé cet aprem à l'entraînement, « par précaution » précise l'équipe de France. « C'était prévu avant le début de la séance. Il souffre d'une petite contusion à la cheville gauche mais il sera demain à l'entraînement. » Nous fait pas ça Théo, la France compte sur toi hein.
Le sélectionneur des Pays-Bas ne croit pas une seconde que les Espagnols aient pris le risque de perdre exprès contre le Japon pour éviter la partie de tableau avec le Brésil et l'Argentine. « Ce sont des conneries. Toutes les équipes veulent gagner. Je ne pense pas que l'Espagne ou l'Allemagne voulaient être deuxièmes. Tout le monde veut gagner. » Et bien bon, vous inquiétez pas les gars, dans cette partie de tableau il y aura les Bleus en demie alors..
Conf très dense de Grizou; comme d'hab il ne se cache et répond aux questions. Y'a pas mal de choses dans ses réponses, et encore je ne vous ai pas tout mis. J'en laisse à notre envoyé spécial Aymeric, qui va nous sortir un petit pap de tout ça.
« Oui, je racontais ça à Matteo et Jordan (Guendouzi et Veretout), ce qu’ils ont ressenti eux contre la Tunisie, moi je l’ai ressenti ici contre l’Australie, le stress, les jambes lourdes, tu fais une passe tu ne sens pas le ballon. Et puis au deuxième match, plus rien. En 2018 c’était un tous les matchs comme ça, tendu. Et en 2014 je n’y arrivais pas, c’était pas moi. En fait plus on avance plus on arrive à se relâcher dans les grandes compétitions. »
« Oui il y a plus de joueurs offensifs mais on a besoin d’équilibre, être compact sans ballon parce que sans une grande défense tu ne gagnes pas une grande compète. Ousmane et Olive font un travail extraordinaire, Kylian doit garder plus de fraîcheur lui. On a de bons joueurs offensifs mais il ne faut pas oublier quand on n’a pas le ballon. C’est la clé de notre futur dans cette compétition. »
« C'est lui qui m’a appelé pour la première, et depuis on s’est pas quitté. Je lui dois tout en équipe de France. Je donne tout pour la France, mais aussi pour lui. J’essaie de tout faire pour qu’il continue d’avoir confiance en moi. Chaque action, c’est comme un merci que je lui envoie. Qu’il soit fier de son numéro 7. » Popo Antoine arrête on est pas loin des larmes là !
« Au début quand Patrick Vieira était à 44 et moi 40, je faisais des appels du pied au coach pour qu’il me mette (il se marre). Ça vient de ma bonne relation avec l’entraîneur, j’ai eu la chance de m’être blessé dans des périodes sans sélection. Grande fierté, pour ça aussi que à à chaque fois que je suis sur le terrain j’essaie de tout donner pour le maillot et l’entraineur, parce que sans lui il n’y aurait pas ce record. »
« Oui et non. Je suis footballeur, c’est ma profession, mon pays m’appelle pour jouer une grande compète donc je réponds présent, avec fierté. Après, ils (les opprimés de manière globale, je suppose) ont tout mon soutien et mon respect. Partout où j'irai dans le monde, ce sera toujours le cas. »
« C’est très clair, mais on ne va pas donner d’infos à Szczensy, il en a arrêté deux », répond Grizou en se marrant. Bien vu.
« Comme j'ai dit, le fait d’être bien physiquement m’aide beaucoup, j'ai zéro problème dans ma vie privée, dans ma tète. J’ai connu des moments durs au Barça, et l'année dernière je revenais à l'Atlético, c'était compliqué aussi il fallait se faire petit. Je voulais me retrouver, sur et en dehors du terrain. Là je suis en pleine confiance, on a besoin de moi, on me fait confiance, en club comme en sélection. »
« On était trop relâchés contre la Suisse quand on menait, on a cru que c’était plié à 3-1. Mais dans les grandes compétes c’est difficile. Là pareil, il faut qu’on se prépare bien, c’est pas joué d’avance. On est tous focus là-dessus. Le coach est un entraineur qui croit beaucoup au groupe, qui lui donne du pouvoir, c’est à nous de gérer ça, avoir la bonne mentalité sur et en dehors du terrain. On est un groupe qui se donne à fond aux entrainement, tout le monde. »
« C’est assez libre, je dois être là dans relation défense attaque, défensivement comme d’hab aider mes coéquipeirs, et ensuite avec ballon essayer de mettre mes coéquipiers dans les meilleurs dispositions. J’ai trois joueurs devant moi donc plus de possibilités ; Je suis bien physiquement, et quand c’est comme ça ma tête va mieux. C'est un plaisir de répéter les efforts. »
« J’étais l’un des premiers à mettre annulé par la VAR, c’était un France-Espagne ; C’est chiant. Ça ne te permet pas de célébrer comme tu veux, mais c’est comme ça. On est déçu, mais on a été gentil car déjà qualifiés. Ça aurait été autrement si on avait quelque chose à jouer. »
« Kylian en 2018 c’est pas le même joueur ni la même personnalité que maintenant. On le voit beaucoup plus dedans, dans le groupe, dans les entrainements, il parle beaucoup, il a de la joie de vivre, il sait qu’il est important pour nous. Il sait que chaque geste va être regardé, par tout le monde. Il est irréprochable (sourire) »
« Non, je n’ai pas senti une pression supplémentaire, le groupe est comme au début, et je pense que c’est mieux comme ça. Le match arrive vite, on doit l’aborder comme depuis le début de la compétition. Il y beaucoup de surprises dans cette CdM, tout le monde peut battre tout le monde. De grandes nations sont sorties. Avec cette deuxième phase qui commence,on n’a plus le droit de se louper. »
« C'est sûr qu’on n’a pas fait un bon match, mais pour beaucoup de joueurs c’était leur premier match de Coupe du monde. Même si ce n'est pas une excuse. Il faut passer au-dessus de ça maintenant, on apprend tous le très haut niveau. Jouer pour le pays c’est une pression supplémentaire par rapport au club. »
« Non je ne suis pas déçu, c’est mon prmeire mondial, j’ai 21 ans, je suis jeune. On veut tous commencer les matchs, mais je ne suis pas déçu. Je suis très fier d’être ici et je me tiens prêt. Il n'y a pas que le terrain qui est important, en dehors aussi, la vie de groupe, comment on s’entend. Tout compte. On se sent tous concernés, même ceux qui jouent moins. On doit toujours se tenir prêt, et là sur matchs à élimination directe il faut être derrière, encourager. On est un groupe, les 25 on veut aller au bout. »
« On va tout faire pour finir le match avant, mais oui, il faut toujours les travailler, on ne sait jamais. On a vu qu’il (Szczesny) était bon dans cet exercice mais il ne nous impressionne pas non plus. On se concentre sur nous d’abord. »
Sachez en préambule que la délégation françaises n'a pas (encore) de nouvelles de la réclamation déposée hier.
« Vous pouvez imaginer à quel point nous sommes déçus. Cette élimination nous fait très mal. Mais nous devons regarder vers l'avenir, et nous allons donc agir de manière ordonnée afin de gérer au mieux cette situation. Je vais m'entretenir avec Hansi Flick dans les semaines à venir. Nous discuterons de la situation. Avec la direction sportive, nous devons faire une première analyse de ce qui s'est passé. Nous devons savoir comment gérer l'après mondial et l'Euro 2024 qui sera dans notre propre pays. Et nous devons également analyser l'évolution de l'équipe nationale depuis 2018. Nous vous présenterons nos conclusions à ce moment-là. »
Evidemment, tous les anciens de la sélection allemande vont être questionné sur leur avenir international après l'élimination. On a vu la réponse de Muller tout à l'heure, là c'est au tour de Neuer > Selon le quotidien allemand Bild, le gardien et capitaine de la sélection (36 ans) compte poursuivre sa carrière internationale au moins jusqu'à l'Euro 2024, qui se jouera à la maison.
Alors que la première phase se termine, sachez qu'il n'est pas trop tard pour vous inscrire à notre ligue des lecteurs. Des petits cadeaux sont à gagner pour les meilleurs pronostiqueurs. C'est par ICI.
Selon la Gazzetta, l'attaquant de l'Inter serait tellement mortifié d'avoir raté trois balles de but contre la Croatie qu'il envisagerait d'annuler ses vacances pour retourner à l'entraînement avec l'Inter Milan dés ce week-end, histoire de retrouver la forme après des semaines à traîner une blessure à la cuisse.
Venez venez, c'est à suivre sur cette page. On vous attend nombreux, et on revient ici ensuite.
J'avais raté cette histoire extraordinaire. Lors du match entre la Pologne et l'Argentine mercredi, Szczesny avait parié avec Messi que l'arbitre ne sifflerait pas péno après leur duel aérien, où le gardien polonais avait percuté Leo. Pari perdu, donc, mais pas honoré d'après ce qu'en a dit le Polonais depuis : « Je ne sais pas si c'est autorisé à la Coupe du monde, je vais peut-être même être banni pour cela mais je m'en moque, s'est-il amusé ensuite face aux médias. Je ne vais pas non plus le payer. (Messi) s'en fout de 100 euros, je pense qu'il n'en a pas besoin! »
Bon, on va dire que puisqu'il l'a arrêté, le pari s'annulait. Les Bleus vont quand même rencontrer un drôle de loustic dimanche...
Petit intermède géopolitique comme on les apprécie ici. La rencontre entre la Suisse et la Serbie ce soir s'annonce un poil tendue, et on va vous expliquer pourquoi. En fait, la Suisse est historiquement très proche du Kosovo, dont elle a reconnu l'indépendance. Sujet sensible évidemment en Serbie, qui le considère encore comme une province autonome. Les deux nations s'étaient déjà affrontées en poule en 2018, les Suisses s'étaient imposés 2-1 et Shaqiri et Xhaka avaient fêté leur but en mimant l'aigle bicéphale, symbole de la Grande Albanie (dont les deux joueurs sont originaires), et donc du soutien albanais au Kosovo contre la Serbie.
Shaqiri et Xhaka avaient été couverts d'injures en Serbie, et même au coeur d'une polémique en Suisse, où certains ont remis en cause leur degré d'attachement à la sélection nationale. La Fifa, qui ne supporte pas qu'on fasse passer des messages politiques pendant les matchs, leur avait infligé une amende.
A priori, on ne devrait rien revoir de tel ce soir. «En 2018, on y a laissé beaucoup, beaucoup, beaucoup d'énergie. Maintenant nous sommes assez professionnels, espérons-le, pour nous concentrer totalement sur le football », a dit Xhaka en début de semaine. Mais on ne serait pas surpris que lui et Shaqiri reçoivent un traitement un peu spécial de la part des Serbes.
C'est l'AFP qui a compilé tout ça, je vous fais part de leur sélection
. Démagogique?
«Aujourd'hui, je me sens qatari, aujourd'hui je me sens arabe, aujourd'hui je me sens africain, aujourd'hui je me sens gay, aujourd'hui je me sens handicapé, aujourd'hui je me sens travailleur migrant.» (Gianni Infantino, président de la Fifa, en conférence de presse, le 19 novembre, veille de l'ouverture de la Coupe du monde)
. Politique
«Vous n'imaginez même pas ce que ces gamins ont vécu ces derniers jours en coulisses, simplement parce qu'ils veulent s'exprimer en tant que footballeurs. Quoi qu'ils disent, les gens veulent les tuer.» (Carlos Queiroz, sélectionneur de l'Iran, à propos des critiques et pressions subies par ses joueurs en raison du mouvement de contestation en cours dans le pays, après la lourde défaite 6-2 de la Team Melli face à l'Angleterre lors de son premier match du Mondial)
. Physique
«Aujourd'hui, c'est l'un des moments les plus difficiles de ma carrière, qui plus est dans une Coupe du monde, à nouveau. J'ai une blessure oui, c'est embêtant, ça va faire mal mais je suis sûr que j'ai une chance de revenir parce que je ferai de mon mieux pour aider mon pays, mes partenaires et moi-même» (Neymar, victime d'une entorse de la cheville droite contre la Serbie et engagé dans une course contre la montre pour se rétablir)
. Comique
«Je ne prendrai pas un chewing-gum donné par Cristiano.» (Gonçalo Ramos, attaquant du Portugal, à propos d'une vidéo montrant Cristiano Ronaldo sortant un chewing-gum de son short pour l'avaler, au cours du match face au Ghana gagné 3-2)
. Ironique
«Nous ne créons pas beaucoup devant, presque rien en fait. Peut-être aussi que nous attaquons mal parce que les gars-là (les attaquants, ndlr) sont trop vieux.» (Jan Verthonghen, défenseur de la Belgique, ironique après la défaite contre le Maroc 2-0).
. Génétique
«Ma mère gisait dans son cercueil avec des joues roses quand elle est morte. C'est une question de gènes.» (Louis Van Gaal, sélectionneur des Pays Bas, interrogé sur son teint perpétuellement hâlé)
. Acrobatique
«Messi se comporte sur le terrain comme Alberto Tomba sur les pistes. Il est capable d'éviter tout le monde, comme Alberto Tomba, qui pouvait contourner tous les piquets.» (Czeslaw Michniewicz, sélectionneur de la Pologne avant le match contre l'Argentine perdu 2-0)
. Statistique
«Je crois que Diego serait super heureux pour moi, parce qu'il m'a toujours témoigné beaucoup d'affection, il était toujours content quand les choses marchaient bien pour moi.» (Lionel Messi, devenu le joueur argentin comptant le plus d'apparitions en Coupe du monde -22- devant Diego Maradona, après le succès de l'Albiceleste contre la Pologne)
. Dramatique
«Il nous a dit ça en pleurant. Il y a beaucoup de joueurs qui ont pleuré, c'est la dernière pour quelques joueurs, c'est la Coupe du monde, ce n'est pas un match amical.» (Michy Batshuayi, attaquant de la Belgique, à propos de la démission du sélectionneur Roberto Martinez après l'élimination des Diables Rouges au 1er tour)
. Asiatique
«Il y a nous, l'Australie, l'Arabie saoudite a été tout près de se qualifier... il ne faut pas sous-estimer l'Asie». (Takefusa Kubo, milieu offensif du Japon, vainqueur de l'Espagne 2-1 et qualifié pour les huitièmes de finale. L'Arabie saoudite comme l'Australie appartiennent à la Confédération asiatique de football)
. Cinématographique
«Que ça se passe de cette façon, ça ressemble à un film d'horreur». (Kai Havertz après l'élimination de l'Allemagne)
« J'espère que la nouvelle génération qui arrive et les quelques anciens qui pourront les entourer sauront créer quelque chose d'aussi magnifique que ce qui s'est passé ces dernières années. »
« Je ne vais pas dire que je suis content d'avoir la Pologne », confie Deschamps, méfiant à l'égard d' « une équipe qui a une très bonne organisation, une bonne présence athlétique ». Pour écouter la douce voix du boss, c'est dans la vidéo ci-dessous.
Et bien pas encore... Officiellement, la FFF l'a déposée hier dans l'après-midi (on a reçu un message l'annonçant à 15h06 très précisément). La Fifa a 24 heures pour répondre, donc au plus tard en milieu d'après-midi on sera fixés.
L'attaquant tunisien a décidé d'en rester sur ce but victorieux face aux Bleus, mercredi. Il l'a expliqué à beIN Sports : « C’était le bon moment : cinq Coupes d’Afrique, deux Coupes du monde… J’ai rendu fier ma famille. La boucle est bouclée. Terminer contre la France, c’est l’un des plus beaux moments de ma carrière. Je remercie le peuple tunisien. On a une belle génération. Je suis content de finir comme ça. Je souhaite le meilleur à ce pays qui pue le football. Je suis persuadé que le meilleur reste à venir. »
Après leur brillante qualification, les Marocains abordent les 8es de finale gonflés à bloc. Et tant pis s'ils affronteront finalement l'Espagne.
Le sélectionneur Walid Regragui > « Je leur ai dit de profiter, mais il ne faut pas s'arrêter là, on doit être ambitieux ! « Quand je suis venu voir jouer Achraf (Hakimi) à Paris, cet automne, nous avons évoqué l'objectif de passer le premier tour. Maintenant, pourquoi ne pas penser à gagner la Coupe du monde ? En arrivant à la tête de la sélection, je me suis battu corps et âme pour changer les logiciels, pour faire comme la France, comme l'Argentine... Ces nations viennent avec un plan, une feuille de route, pas seulement pour jouer et gagner un match. On vient d'envoyer un message, on ne sera pas une équipe facile à battre. »
Le latéral Noussair Mazraoui > « Il faut se rendre compte qu'on a quand même battu les Belges (2-0), les Canadiens (2-1) et réalisé un nul contre les Croates (0-0), ce sont des grands adversaires. Maintenant, tout est possible. Vous savez, j'ai dit, avant la compétition qu'on pourrait être champions du monde, je le pense toujours. Il faut rêver grand! »
(Thomas Mullaaaaa, pardon)
Le joueur du Bayern (33 ans, 121 sélections) est resté énigmatique après l'élimination allemande > « Je ne sais pas ce qui va se passer. Mais s’il s’agissait de mon dernier match, je voudrais dire un dernier mot : ce fut un immense plaisir. Chers amis, merci beaucoup. J'ai essayé à chaque match de laisser mon cœur sur le terrain. Parfois, il y a eu des larmes de joie, parfois de la douleur, mais j’ai toujours joué avec amour, vous pouvez en être sûr. Maintenant, je dois voir pour tout le reste. Merci beaucoup. »
« J'ai vu une photo qui doit être truquée ou manipulée, parce que c'est impossible que cette photo soit vraie! J'ai senti qu'il se passait quelque chose de louche quand la VAR mettait autant de temps à se décider », a réagi le sélectionneur espagnol après la rencontre.
Parce qu'il fait évidemment polémique ce matin en Espagne... et en Allemagne. On parle du second but japonais, celui qui a donné la première place du groupe aux Japonais face aux Espagnols et qui, de facto, a éliminé les Allemands. Sur le ralenti, le ballon semble avoir franchi la ligne lorsque Mitoma le redresse pour centrer, avant que Tanaka le pousse au fond. Ca a été checké à la VAR, et peut-être qu'il y a un millimètre, dans le sens de la hauteur par rapport à la ligne, où le ballon est encore en jeu... Mais bon on peut comprendre que ça râle. Voyez par vous-même.
« Travailler avec cette équipe me motive. Mais après ce match, ce n’est pas le moment de parler de la suite, a-t-il déclaré. Je m’amuse, nous avons une bonne équipe et de bons joueurs qui arrivent. Cela ne dépendra pas de moi. »
Flick, qui promet une « analyse très rapide » des raisons de cet échec, a reconnu une déception « énorme ». « Mon équipe et moi-même avons fait du bon travail, nous avons bien préparé la sélection », a-t-il même ajouté.
Les commentateurs n'ont pas mâché leurs mots à la télé à la fin du match. « C'est une débâcle, c'est un désastre »... Même chose dans la presse ce matin. Dans Bild : « C'est définitivement la fin d'une grande nation du foot. Cette élimination prématurée constitue une des pires soirées de notre histoire. Il ne faut pas chercher trop loin pour dénicher les principaux coupables : la fédération, le sélectionneur et les internationaux, personne d'autre. »
Kicker appuie là où ça fait mal : « La Nationalmannschaft devient progressivement un nain et le pire, c'est qu'aucune amélioration n'est en vue et que l'Euro en Allemagne se rapproche (en 2024). La fédération allemande fait naufrage à tous les étages. Une situation qui ne peut pas continuer ainsi. C'est encore une terrible débâcle pour l'Allemagne. »
« C'est une immense déception et il y a aussi de la rage. On avait des occasions pour l'emporter dans les trois matchs. Les joueurs ont tout donné et se sont battus. Ils étaient déterminés et ont bien travaillé. (le maintien de Hansi Flick ?) On ne doit pas discuter de cela aujourd'hui. Il a un contrat jusqu'en 2024. Je pense qu'il va l'honorer. Nous ne sommes pas là où nous souhaitions être. »
L'AFP a été recueillir quelques témoignages dans les rues. Voici quelques petites phrases qui résument la fierté des habitants >
« C'est historique, on a attendu 36 ans! »
« J'étais stressée mais ils nous ont éblouis ! Je commence à rêver de la Coupe. »
« Ma joie est sans limite aujourd'hui. C'est un moment historique de voir le drapeau marocain aussi haut. De voir nos joueurs tout donner pour leur pays. »
« Ça fait plaisir de voir une équipe marocaine menée par un entraîneur marocain se qualifier en huitième. C'est très fort. »
On commence avec les joyeux et les déçus d'hier. Forcément, après les derniers poules, c'est toujours deux salles deux ambiances entre ceux qui sonrt passés et ceux qui rentrent à la maison. Au Maroc, on attendait de voir les 8e de finale d'une Coupe du monde depuis 1986 ! Imaginez un peu la liesse au pays.
Ça file ça file ! Nous voilà à la dernière journée de la phase de groupe de cette Coupe du monde. Les poules G et H en terminent ce vendredi, avec deux configurations similiaires au coup d'envoi: une équipe qualifiée et presque assurée de la première place (Portugal et Brésil), et les autres qui vont se bagarrer pour accrocher le deuxième strapontin pour les 8es de finale. On va aussi tranquillement commencer à se projeter sur la phase à élimination directe, qui débutera samedi. On prendra des nouvelles de nos Bleus, qui ont eux rendez-vous dimanche contre la Pologne.
>> Pour ne rien rater de cette nouvelle journée de Coupe du monde, c'est par ici que ça se passe...