
Roland-Garros : Michael et sa buse empêchent les pigeons de perturber le tournoi
A la volée Brut, partenaire de « 20 Minutes », explore les coulisses du tournoi de tennis parisien
Dès 6 heures du matin, Nova prend son premier envol de la journée pour éloigner les pigeons autour du court central Philippe-Chatrier. Et c’est Michael, fauconnier de Roland-Garros, qui guide cette buse de Harris.
Le professionnel emploie la technique de l’effarouchement, qui consiste à faire fuir les oiseaux indésirables. « Ma mission d’éviter que les pigeons viennent nicher au niveau du stade. On n’est pas des agents d’entretien, mais un peu quand même », sourit Michael.
Éviter que les pigeons perturbent les rencontres
Il faut dire que les reliefs de nourriture abandonnés dans les gradins par les spectateurs attirent ceux qu’on appelle parfois « éboueurs urbains » . « Je connais leurs habitudes, donc j’arrive à diriger Nova là où nichent les pigeons, précise l’homme. Après, la nature fait son œuvre et elle les débusque elle-même. » Avant que ce fauconnier et sa buse ne les chassent, les pigeons avaient pour habitude de survoler la terre battue, entraînant des perturbations lors des matchs.
Exerçant toute l’année au stade Roland-Garros, Nova et Michael en sont donc les protecteurs. « L’avantage d’être tout le temps présents, c’est que les oiseaux se sentent aussi chez eux, donc ils sont en confiance par rapport au bruit qu’il pourrait y avoir au niveau du stade. »
La pratique est séculaire, mais elle bénéficie aussi de technologies récentes puisque outre sa buse, Michael utilise un laser pour faire fuir les oiseaux et aider Nova à les poursuivre. Le rapace est également équipé d’un émetteur pour facilement être retrouvée si elle venait à trop s’éloigner.
Cet article est réalisé par Brut et hébergé par 20 Minutes.