Sub Mini : Sonos booste les basses dans les petits espaces avec son caisson cylindrique
HOME CINEMA Sonos lance son Sub Mini, un caisson de basses à associer à d'autres enceintes de la marque, que la rédaction de « 20 Minutes » a pu tester
- La marque américaine Sonos étoffe sa panoplie de produits audio avec son Sub Mini, un suwoofer qui complète parfaitement ses barres de son Beam ou Ray.
- Vendu 499 euros, ce drôle de subwoofer de forme cylindrique transforme l’écoute en renforçant les basses, mais en lui donnant aussi plus de consistance.
- Tout aussi performant soit-il, le Sub Mini ne peut trouver sa place que dans l’écosystème Sonos, qui reste fermé et impénétrable par des enceintes d’autres constructeurs.
Faites du bruiiiit ! Avec son nouveau Sub Mini, Sonos lance un caisson de basses adapté aux petites surfaces et à celles et ceux qui, en dépit d’un logement de taille réduite (et de voisins peu réceptifs !), souhaitent transformer leur salon en petite salle de cinéma. Le Sub Mini que « 20 Minutes » a pu tester, peut être utilisé en complément des barres de son Sonos Beam Gen 2 ou Sonos Ray, mais aussi, et tout simplement, avec de classiques enceintes du constructeur américain, comme les One ou One SL.
Un cylindre élégant et peu encombrant
C’est tout un écosystème que l’on peut construire brique après brique. Nouvelle pierre à l’édifice Sonos, le Sub Mini. Ce petit caisson de basses détonne dans l’univers des subwoofers rectangulaires ou carrés (et souvent assez massifs et disgracieux), servis par la plupart des fabricants de produits audio. Le Sub Mini, lui est cylindrique.
Disponible en noir ou en blanc, mesurant 30,3 cm de hauteur et 23 cm de diamètre (pour 6,35 kg), il se distingue également par sa conception. Ajouré en son centre, il intègre deux haut-parleurs de 15 cm qui se font face. Le principe est désormais connu, c’est celui de « l’annulation des forces », qui réduit les distorsions. Cela permet de monter très significativement le volume sans que la qualité audio ne se dégrade, ni qu’il n'y ait d’effet de saturation ou de vibrations.
La conception cylindrique du caisson, elle, semble être un pur parti pris esthétique, même si Sonos, que nous avons interrogé à ce sujet, rétorque qu’elle « permet de rendre la mécanique plus rigide pour produire un son plus clean ». Soit. Reste un bel objet qui ne dénaturera pas dans une déco au salon.
Compatible avec l’enceinte Ikea
Il ne faut que quelques minutes pour installer l’appareil qui n’a pas besoin de se trouver à proximité du téléviseur (mais seulement à courte distance d’une prise électrique). Les possesseurs de produits de la marque américaine l’ajouteront simplement, via l’application et en Wifi, à leur système déjà en place. Les autres devront se créer un compte et le configurer. Mais qu’on se le dise : sans autre enceinte Sonos, le Sub Mini n’a pas le moindre intérêt. A minima, une enceinte One SL (199 euros) ou One (229 euros) sont requises. Voire une des enceintes Sonos Symfonisk vendues chez Ikea (à partir de 119 euros).
Pour nos tests dans un salon de 20 mètres carrés environ, nous avons associé le Sub Mini à la petite barre de son Ray (299 euros) du fabricant, connectée à notre téléviseur en optique, mais aussi à un écosystème Sonos déjà en place. Pour optimiser le rendu sonore d’une pièce, Sonos propose sa fonction True Play. En l’activant dans l’application, elle permet, grâce au micro de son smartphone que l’on va déplacer dans son salon, de parfaitement calibrer le subwoofer en fonction des murs et des meubles qui l’entourent. Etrangement, True Play, qui existe depuis des années, n’est encore réservée qu’aux possesseurs d’iPhone…
Dans une nouvelle dimension
Constat immédiat : le Sub Mini ajoute à tout type de contenu (audio ou vidéo) une présence indiscutable. L’appareil ne se contente pas d’imposer un renfort de basses lorsque l’on écoute de la musique, lorsque l’on joue, ou lorsque l’on regarde un film ou une série. Il devient la pierre angulaire d’un système audio, qu’il soit plus ou moins développé. Grâce à lui, c’est un nouvel équilibre acoustique qui se dessine au salon.
On peut évidemment régler le volume du petit caisson dans l’application et obtenir un son très punchy, comme nous l’avons constaté en visionnant la série Notre Dame, la part du feu, sur Netflix. Elle regorge de scènes taillées sur mesure pour des basses qui impressionnent. Et là, le Sub Mini épate, malgré sa petite taille. Ses basses (jusqu’à 25 Hz) se révèlent massives, sans encombrer l’écoute, et laissent la barre de son (ou les enceintes) davantage s’affirmer dans les médiums et les aigus.
Avec le Sub Mini, Il est aussi possible d’étoffer une écoute musicale, de renforcer et élargir une scène sonore, et de lui donner plus de chair, comme une nouvelle dimension. Le Sub Mini impose une véritable transformation, même si l’investissement réclamé lors de son achat pour de simples écoutes musicales en streaming peut s’apparenter à un vrai luxe.
Un écosystème fermé
On peut évidemment regretter que Sonos ne propose pas pour son système davantage de réglages dans son application. Ici, un ajustement du volume, ainsi que du niveau des basses et des aigus dans un bien trop modeste égaliseur est le seul possible. Le fabricant préfère imposer, sinon sa signature sonore, du moins une réelle simplicité d’usage. Elle ne s’encombre d’aucune fioriture. Et l’on déplore comme toujours que le système Sonos soit verrouillé de l’intérieur. Impossible de succomber à l’esthétique ou aux performances du Sub Mini si l’on n’a pas déjà un pied dans l’écosystème de la marque, ou si l’on ne souhaite pas y investir durablement.
Sonos l’a bien compris, qui propose sur son site des packs qui intègrent le Sub Mini et la barre de son Ray (758 euros, au lieu de 798 euros), ou le Sub Mini et la Beam (948 euros, au lieu de 999 euros). Voire des packs home cinéma complets qui ajoutent au subwoofer et à l’un des deux barres de son, deux enceintes Sono One SL. Elles serviront d’enceintes surround.
Pour peu que l’on soit tenté, le mieux, selon nous, reste d’y aller pas à pas, selon son budget et ses besoins, et de se familiariser progressivement avec l’écosystème d’une marque qui a su comme aucune autre au fil des ans, démocratiser le son multiroom.