Symfonisk : La nouvelle enceinte de Sonos et Ikea s'accroche au mur comme un tableau
ENCEINTE CONNECTEE « 20 Minutes » a écouté le son de la nouvelle enceinte connectée Symfonisk, lancée par Ikea et Sonos, pour être accochée au mur comme un tableau
- Deux ans après une première collaboration, Ikea et Sonos remontent sur scène avec une nouvelle enceinte connectée Symfonisk.
- Disponible le 15 juillet, ce modèle à personnaliser avec des façades amovibles a pour vocation d’être accroché au mur comme un tableau.
- Vendue 179 euros, soit 20 euros de moins qu’une enceinte Sonos One SL, l’enceinte propose un son de bonne qualité.
C’est déco. Le géant de l’ameublement suédois Ikea et la firme audio Sonos poussent une nouvelle fois la chansonnette avec Symfonisk, une nouvelle enceinte connectée à accrocher au mur comme un tableau. Il s’agit de la troisième collaboration entre Ikea et Sonos après une lampe-enceinte et une enceinte de bibliothèque également nommées Symfonisk, toutes deux lancées en 2019.
Le plan de montage Ikea fourni dans la boîte en carton ne sera peut-être pas nécessaire pour accrocher l’enceinte murale Symfonisk au mur de votre salon. Bien plus simple et rapide à mettre en œuvre qu’une bibliothèque Billy, l’appareil de taille assez compacte (57 x 41 x 5,6 cm) s’accroche horizontalement ou verticalement. Deux trous à percer restent nécessaires à son installation mais il est également possible de poser Symfonisk sur un meuble, contre un mur. Dans ce cas, deux petites pattes en caoutchouc évitent à l’enceinte de glisser.
Avec ses 3,5 mètres de longueur, le câble d’alimentation recouvert de tissu permet de loger Symfonisk partout. Une prise secteur est forcément à proximité. Proposée en série avec des façades amovibles (blanche ou noire avec des motifs), on peut aussi s’offrir une autre façade parmi 12 modèles proposés (vendus de 20 euros à 20,99 euros). Ces façades optionnelles créent davantage l’illusion d’un tableau. Celle représentant une platine vinyle est assez chouette, mais on peut aussi opter pour une façade représentant un papillon ou des fleurs. Bravo pour la déco !
Passage obligé
Impossible de passer outre : il est nécessaire de télécharger l’application Sonos S2, et de se créer un compte pour configurer Symfonisk. Pour les personnes disposant déjà d’appareils Sonos, c’est plus simple : il leur suffit d’ajouter la nouvelle enceinte à leur configuration et, ainsi, de renforcer le maillage multiroom de leur maisonnée. Inconvénient : Symfonisk ne fonctionne qu’en Wifi et non en Bluetooth.
Impossible pour un invité d’appairer son smartphone avec l’enceinte s’il veut partager ses derniers sons. L’enceinte se pilote soit depuis le smartphone de son propriétaire, soit depuis le bouton Play/Pause situé à l’arrière. Mais en activant ce dernier, impossible de lancer autre chose que la dernière playlist ou radio lue sur l’enceinte. C’est ici une contrainte récurrente chez Sonos, qui aurait pu intégrer le Bluetooth sur Symfonisk, comme avec ses enceintes Roam et The Move. Pour un produit supposé très grand public, c’est regrettable.
Le son Sonos
Bon point néanmoins, et c’est ici essentiel : la qualité sonore de Symfonisk est au rendez-vous. Ses deux haut-parleurs attelés à un évent remplissent leur mission. On retrouve ainsi la signature Sonos avec un son assez dynamique, précis dans les aigüs, riche en médiums et plutôt équilibré. Grâce à la fonction True Play, on peut même calibrer l’enceinte selon la configuration de la pièce dans laquelle elle se trouve.
Si le son de l’enceinte n’est naturellement pas trop chargé en basses, il est possible d’en doser la présence avec le (beaucoup trop) modeste égaliseur embarqué dans l’application. Celui-ci permet également d’ajuster le niveau des aigüs, mais pas davantage. Ces petits réglages opérés, le son est assez bon. Il tiendra la corde jusqu’aux deux tiers du volume maximal autorisé. Passé ce cap, un peu de distorsion pourra se faire ressentir sur certains morceaux assez basseux. Mais on se rapproche ici de la qualité d’une enceinte Sonos One. La playlist « Sur un nuage » débusquée sur Apple Music nous a offert une belle démonstration des capacités musicales de Symfonisk.
La nouvelle l’enceinte Ikea/Sonos n’est donc pas un mauvais parti. Il est même possible d’associer en filaire à une première enceinte une seconde pour son alimentation (avec le câble Förnimma vendu séparément). On regrette seulement une construction très (trop) plastique qui, malgré la bonne allure générale du produit, évoque davantage un produit Ikea qu’un appareil Sonos. Vendu 179 euros, la Symfonisk reste moins chère que la première des enceintes Sonos de salon, la Sonos One SL, vendue, elle 199 euros.