CELEBRATIONLa star Usain Bolt à l’avant-fête des JO 2024 sur la Seine

JO de Paris 2024 : La star Usain Bolt à l’avant-fête sur la Seine à un an de la cérémonie d’ouverture

CELEBRATIONLa star jamaïcaine a donné le ton, un avant les JO de Paris, en déambulant sur la Seine, torche olympique à la main
Usain Bolt à un an des JO à Paris
Laure Gamaury

Laure Gamaury

L'essentiel

  • Pour cette fête, un an pile avant le début des JO de Paris 2024, le comité d’organisation a choisi un invité de marque : le détenteur du triple triplé historique en athlétisme, Usain Bolt.
  • L’ancien sprinteur jamaïcain a présenté la torche olympique et répondu aux questions auprès de Tony Estanguet, le président du Cojo.
  • Il a même enflammé le port Debilly où s’étaient rassemblés environ 200 supporters mardi soir.

Il a emmené la foudre et la flamme (ou presque) ! Usain Bolt a fait son entrée devant un parterre choisi de sportifs, de politiques et de médias mardi après-midi, sur la péniche France. Le Comité d’organisation a frappé un grand coup en invitant le GOAT jamaïcain, détenteur du triple triplé historique, à présenter la torche olympique, estampillée Paris 2024.

Il s’est aussi prêté, avec son grand sourire habituel, aux questions et interviews qui ont ponctué les deux heures de déambulation sur la Seine. Pas une répétition générale mais bien un aperçu de ce que pourrait être la cérémonie d’ouverture dans un an tout pile : « Ce sera très beau, j’en suis sûre et moi qui aie envie d’être porte-drapeau, ça m’inspire énormément et ça permet de se projeter », assure Estelle Mossely, championne olympique de boxe à Rio en 2016 et déjà qualifiée pour les Jeux de Paris.

Une cérémonie d’ouverture d’anthologie ?

Au côté de la star jamaïcaine, une centaine de sportifs de l’équipe de France était présente pour goûter à cet avant JO si savoureux, ou pour le plaisir de se rappeler des bons moments. « Je fais partie des anciens. J’ai déjà hésité à aller à Tokyo, alors Paris… », blague Luc Abalo, triple champion olympique de handball et tenant du titre, juste retiré des terrains pour se consacrer à sa prochaine exposition. « C’est cool de faire partie de cette fête, de sentir à quel point ça va être fou l’an prochain. Je ne jouerai pas mais pourquoi pas envisager un partenariat avec mes projets d’artiste. »

Thomas Bach, le président du Comité olympique international (CIO) était aussi de la partie mardi et a pu sentir la ferveur autour de Paris 2024, notamment au moment de la halte sur le port Debilly, où quelque 200 supporters donnaient de la voix. « On a plein d’attente pour ces Jeux qui promettent d’être brillants, innovants et inclusifs », a-t-il déclaré en apprenant comment prononcer « chair de poule ». « Cette cérémonie d’ouverture sur la Seine, ça me donne, je ne sais pas comment le dire en français, goosebumps. Ce sont des moments que jamais ni les spectateurs, ni les athlètes ne vont oublier dans leur vie ».

Objectif 5e place

Et la surfeuse française Johanne Defay en a bien conscience, elle qui disputera ses épreuves à… Tahiti. « En surf, on a l’habitude d’être loin de la métropole. Mais ça va me manquer bien sûr. Le plan parfait serait de surfer la première semaine à Teahupo’o si les conditions sont bonnes, ramener une médaille et rallier vite Paris pour faire la fête et voir d’autres épreuves », énumère-t-elle.

Fera-t-elle partie des médaillés du contingent bleu pour lequel Claude Onesta, manager de la haute performance, a d’importantes ambitions ? « Tout le monde évoque la cinquième place. Tous les jours, on régule. Les compétitions nous donnent des informations et je suis persuadé qu’on fera le résultat le plus conséquent du sport français depuis de très nombreuses années. » Grâce à la foudre ou la flamme ?

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