Pour Morgan Amalfitano, la victoire de l'OM était «inscrite dans les gênes du club»

Un but dans les toutes dernières secondes, la sensation de libérer un stade et une célébration en forme de tour d’honneur, c’est peu dire que Benoît Cheyrou a connu la fièvre samedi soir. «Ce sont de grands moments. Vivre ça, partager ce moment avec le public, c’est un beau cadeau de Noël. Il n’y a qu’à l’OM qu’on peut vivre des choses comme ça.» Son coach, ne boudait pas non plus son plaisir à la fin de la rencontre : «Émotionnellement, je n’arrive pas à mettre une échelle de valeur mais c’était assez fort.» Dans l’euphorie, Morgan Amalfitano va même plus loin : «C’est inscrit dans les gênes du club.»

«C'était laborieux», réajuste Deschamps

Mais celui qui retrouvait pour la première fois Lorient ne se voilait pas la face pour autant : si l’OM a réussi à renverser la tendance comme contre Dortmund, cela veut aussi dire que, comme en Allemagne, les Marseillais ont d’abord été très décevants. «Ca restera anecdotique mais on n’a pas maîtrisé notre sujet. C’était laborieux, il y avait du déchet dans les transmissions, pas assez de mouvement. C’est bien d’y croire jusqu’au bout mais il ne faut pas rêver non plus : ça ne nous sourira pas tous le temps» réajuste Deschamps. Du côté des visiteurs, on a plutôt tendance à penser que ce qui est dans les gênes du club, c’est la faculté à se mettre l’arbitre dans la poche. «On ne va pas occulter l’arbitrage dans un contexte comme celui-là. Les tricheurs ne sont pas sanctionnés pose Gourcuff qui hésite entre frustration, amertume et colère. Un point ou zéro, ça va pas changer la donne à la fin de la saison. Mais on est volé, on perd deux joueurs pour le match de mercredi…» Lorient aurait du se méfier, le Père Fouettard n’est jamais bien loin du Père Noël.

Revivez le multiplex de la 18e journée de L1 en live comme-à-la-maison