FC Nantes: Pourquoi Vahid Halilhodzic arrive au chevet de Nantes
FOOTBALL L'entraîneur bosnien, âgé de 66 ans, est le nouveau coach du FCN...
- Vahid Halilhodzic est le nouvel entraîneur du FC Nantes, il remplace Miguel Cardoso, remercié.
- Le technicien bosnien, âgé de 66 ans, a pour mission de redresser la situation d'un FC Nantes, seulement 19e de Ligue 1 après 8 journées.
Après plus de deux heures d’entraînement, ce mardi après-midi, il a poursuivi la séance seul pendant quelques minutes en prolongeant son footing à petites foulées devant les caméras et les objectifs des appareils photo. Puis, Vahid Halilhodzic s’est approché des journalistes sans un sourire : « C’est du plaisir de retrouver la Jonelière, il y a un peu de nostalgie aussi. J’ai vécu quelques moments agréables ici. »
Trente-deux ans après, le Bosnien est donc de retour à la Jonelière. Le joueur élégant (1981-1986) est devenu l’entraîneur aux cheveux blancs. A 66 ans, voilà « coach Vahid » au chevet d’un FC Nantes en proie à d’énormes doutes (19e de Ligue 1). « Le terrain est toujours beau, idéal pour travailler, poursuit le technicien bosnien qui a donc succédé ce mardi à Miguel Cardoso, licencié. Il faut juste trouver les gens qui veulent travailler. C’est tout. » L’opération remontée est déjà dans la tête du nouveau technicien nantais. « En ce moment, je n’ai pas le temps pour les souvenirs. On doit faire très vite et bien, et ce n’est pas gagné d’avance ! »
Il est là pour réveiller un vestiaire « endormi »
Nantes n’est évidemment pas largué au classement (4 points de retard sur le 10e Caen). Pourtant, la direction du FCN a estimé qu’il fallait du changement pour remobiliser des joueurs pas tous convaincus par la méthode de Miguel Cardoso. Certains cadres ont été consultés en fin de semaine dernière. La plupart (mais pas tous) ont appelé de leurs vœux du changement. Le match nul (1-1) du FCN à Lyon samedi n’a pas modifié le plan de vol de la direction. Dans l’esprit de la famille Kita, Vahid Halilhodzic est l’homme de la situation pour redresser la barre et remobiliser un groupe « endormi », selon un proche du vestiaire.
Jérôme Rothen, qui a bien connu « coach Vahid » à Paris en 2004-2005, n’émet aucun doute sur la capacité du Bosnien « à secouer et réveiller les joueurs. Il peut tirer le maximum d’un groupe. Et là, il va le faire. Le joueur qui n’acceptera pas de rentrer dans le cadre, il le dégagera. » Mardi, lors de la première longue causerie destinée à ses joueurs, Halilhodzic n’a pas dit le contraire en affirmant qu’il n’était pas un bourreau comme certains pouvaient se plaire à dire, enfin, si, mais un bourreau de travail…