OL : Moussa Dembélé dégomme ses anciens dirigeants Bruno Cheyrou et Vincent Ponsot
FOOTBALL L’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais, Moussa Dembélé, s’est montré très dur envers les deux dirigeants : l’un « ment », l’autre « s’est ridiculisé »
Cette fois, pas de langue de bois. Moussa Dembélé, l’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais, parti cet été en Arabie saoudite, a dégommé ses anciens dirigeants, Bruno Cheyrou et Vincent Ponsot, dans une interview accordée à Foot Mercato. Le joueur de 27 ans dénonce un « manque de respect » et la mauvaise gestion du club.
Premier à prendre pour son grade, Bruno Cheyrou, l’ancien responsable de la cellule de recrutement : « Bruno Cheyrou et son interview pour dire que les joueurs sont des actifs, c’était un gros manque de respect. Je ne sais pas où il se croyait ce jour-là, peut-être dans un bateau d’esclaves ou sur un champ de coton où les gens sont des objets ou des numéros. Je ne suis pas un actif, je suis un être humain ! Il faut respecter les gens ? »
« Dans le vestiaire, on a tous pris ça comme un affront et un manque de respect », ajoute-t-il tout en expliquant que Cheyrou qui a quitté le club l’été dernier « s’est ridiculisé tout seul », puisque aucun joueur de l’OL n’est parti libre en 2022, ou a prolongé.
Manipulation
Le directeur général du football à l’OL, Vincent Ponsot, en prend aussi pour son grade. Moussa Dembélé estime qu’il a mis « de l’huile sur le feu » lors d’une sortie médiatique pour « attiser encore plus la haine des supporteurs ». « En février, il a fait une interview disant qu’il avait reçu des offres et que j’ai refusé de partir. Mais il ment. »
Moussa Dembélé, qui estime que Vincent Ponsot « ne connaît pas le football », dénonce le double jeu de son ancien dirigeant : « Il envoyait ses amis journalistes dire que je faisais le choix de l’argent en voulant partir libre. C’est beaucoup de communication et de calculs pour manipuler les gens. La vérité c’est qu’ils se sont tous foiré dans la gestion du club et que ça dure depuis des années. » Avant de conclure qu’au-delà de l’ancien entraîneur Laurent Blanc, et des joueurs, « le problème est bien plus profond que ça ».