TFC – Strasbourg : « L’arbitre a manqué de courage »… Julien Stéphan furieux après un penalty refusé au club alsacien
FOOTBALL L’entraîneur alsacien Julien Stéphan s’est montré particulièrement virulent à l’égard de Jérémy Stinat, l’arbitre de TFC – Strasbourg (2-2), ce dimanche en Ligue 1
On aurait pu s’attendre à voir un Julien Stéphan heureux, ou au moins soulagé, dans les entrailles du Stadium, après le renversant TFC – Strasbourg (2-2) ce dimanche après-midi. Après tout, son Racing a rattrapé une situation très mal engagée, en repartant de Toulouse avec un point après avoir été mené 2-0, grâce à des buts de Lebo Mothiba (65e) et Kevin Gameiro, opportuniste après avoir vu son penalty repoussé par Maxime Dupé, le gardien des Violets (73e).
Mais le technicien alsacien s’est présenté furieux devant la presse. « On aurait dû avoir un [deuxième] penalty à la 90e minute qui nous a été refusé, s’est-il écrié. Je ne sais pas pourquoi. Par manque de courage sans doute. Ce n’est pas la première fois que cela nous arrive, on n’a jamais rien dit mais là trop c’est trop. »
Un accrochage Rouault-Le Marchand
Après recours au VAR, l’arbitre Jérémy Stinat a décidé de ne pas sanctionner Anthony Rouault, le défenseur et premier buteur toulousain, pour son intervention dans ses 6 mètres sur Maxime Le Marchand. Et donc de ne pas accorder le « péno » qui aurait pu permettre au 16e de Ligue 1 de se donner un peu d’air. « On sait que l’on est engagé dans la course au maintien et j’espère qu’il ne nous manquera pas deux ou trois points en fin de saison », a asséné Stéphan.
« Quand un penalty mérite d’être sifflé il faut le siffler, peu importe que l’on soit à la 90e minute et que l’adversaire soit à 10 [expulsion de Nicolaisen, 71e]. Il faut avoir du courage et l’arbitre en a manqué. »
L’entraîneur strasbourgeois va même plus loin contre Jérémy Stinat : « Je suis allé le voir à l’issue du match et il n’était pas très bien. Si je dois être sanctionné ? Tant pis. J’aurai protégé le club, j’aurai protégé mes joueurs. Ce n’est pas la première fois que cela arrive cette saison, on en a marre que ça se répète. »
Même s’il bénéficie encore de beaucoup de crédit au Racing, Stéphan voit bien ses collègues de L1 tomber les uns après les autres, au cœur d’une saison à quatre relégations qui met les nerfs des dirigeants et des entraîneurs à très rude épreuve.