Affaire des corticoïdes: «On a détruit trois joueurs»... Juan Imhoff sort du silence

TOP 14 L'Argentin donne des détails sur l'affaire qui a secoué le rugby français...

W.P.
Juan Imhoff
Juan Imhoff — MIGUEL MEDINA / AFP

 est sur les nerfs. Dans une interview accordée au quotidien  , l’ailier argentin n’a pas hésité à employer des mots forts quant au traitement de l’affaire dite des corticoïdes dans la presse nationale. « On a détruit trois joueurs », a-t-il déclaré à propos de ce qu’il qualifie de « gros bordel ».

Pas d’infiltrations, juste un spray nasal

Concernant les traces de corticoïdes retrouvées dans ses urines,  s’est justifié, évoquant des problèmes de santé remontant à plusieurs années.

« Petit, j’ai eu une blessure lors d’un entraînement à Rosario. Un coup de genou m’a fracturé le plancher orbital, la pommette, la mâchoire et le nez. J’ai failli perdre l’oeil droit. Depuis, je respire très mal. Il y a même un côté où je ne respire plus. Je ne me plains pas de ça mais je vis avec. Quelques jours avant la finale de la Coupe d’Europe, le doc est venu me voir. Il m’a dit : "Juan, tu ne respires pas normalement." J’ai donc pris un spray nasal, quatre-cinq jours avant le match », a-t-il raconté au Parisien, expliquant par ailleurs qu’il n’avait jamais reçu d’infiltrations depuis son arrivée dans le club francilien.

Il déteste le dopage plus que tout

C’est en tout cas ce qu’il affirme en fin d’entretien. « Je n’ai jamais vu quelqu’un se doper. Je ne supporte déjà pas qu’on prenne un verre d’alcool, alors imaginez le reste. Je serais capable d’arrêter le sport que j’aime par-dessus tout si j’apprenais qu’un gars que je connais se dope », a-t-il juré.

Juan Imhoff, tout comme Dan Carter et Joe Rokocoko, a été blanchi par  dans l’affaire des corticoïdes.