Ligue 1: Antoine Kombouaré «a les boules»

FOOTBALL L’entraîneur du RC Lens a réagi aux propos du président de la DNCG pour qui le club nordiste ne finira pas la saison en Ligue 1

François Launay
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Antoine Kombouaré en mars 2014.
Antoine Kombouaré en mars 2014. — POL EMILE / SIPA/SIPA

Il ne faut pas titiller Antoine Kombouaré. L’entraîneur du RC lens, qui reçoit Guingamp samedi à Amiens, n’a pas du tout apprécié les propos du président de la DNCG.

Dans une interview accordée mardi au journal L’Equipe Richard Olivier avait fait part de ses doutes sur l’avenir du RC Lens dans l’élite. «Est-ce que Lens finira la saison en Ligue 1? Je ne le crois pas malheureusement», avait lâché le président du gendarme financier du foot français.

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«J’ai les boules»

Des déclarations fortes qui ont irrité le coach lensois. «J’ai les boules Je ne suis pas content quand j’entends des gens parler sur le club. Je n’aime pas trop m’épancher sur les gens qui parlent mais ce monsieur doit avoir un devoir de réserve. Il a peut-être les boules car la DNCG nous a retoqués deux fois mais il n’a pas le droit de parler comme ça. Et si on finit la saison, il tournera plusieurs fois sa langue dans sa bouche pour éviter de dire des bêtises», a répondu l’entraîneur nordiste.

Un tacle pour Sochaux

Confronté aux difficultés financières d’Hafiz Mammadov, actionnaire majoritaire du club et interdit de recrutement, le RC Lens est dans le flou. Une situation peu évidente. «L’environnement extérieur n’est pas toujours facile mais il faut être costaud. Les proches viennent nous voir. Mais nous, notre quotidien, c’est l’entraînement», lâche Kombouaré qui n’a pas hésité à mettre un petit tacle à Sochaux qui a réclamé la place de Lens dans l’élite.

«Nous, on est en Ligue 1 et eux sont en Ligue 2. On travaille pour porter haut les couleurs du club. Je fais confiance à Gervais Martel, le président du club, et Hafiz Mammadov. J’attends qu’ils envoient l’argent pour pouvoir recruter. J’ai beaucoup d’espoir», conclut le technicien. Même si pour l’instant, l’argent promis (4 millions d’euros) se fait toujours attendre.