Roland-Garros : Iga Swiatek fait tomber le couvercle du trophée après sa victoire contre Muchova

TENNIS Victorieuse de Karolina Muchova en finale de Roland-Garros, samedi, Iga Swiatek a été un chouïa brusque au moment de brandir le trophée dans les airs

Aymeric Le Gall
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The lid flies off the trophy as Poland's Iga Swiatek celebrates winning the women's final match of the French Open tennis tournament against Karolina Muchova of the Czech Republic in three sets, 6-2, 5-7, 6-4, at the Roland Garros stadium in Paris, Saturday, June 10, 2023. (AP Photo/Aurelien Morissard)/PDJ167/23161594638569//2306101835
The lid flies off the trophy as Poland's Iga Swiatek celebrates winning the women's final match of the French Open tennis tournament against Karolina Muchova of the Czech Republic in three sets, 6-2, 5-7, 6-4, at the Roland Garros stadium in Paris, Saturday, June 10, 2023. (AP Photo/Aurelien Morissard)/PDJ167/23161594638569//2306101835 — Aurelien Morissard/AP/SIPA

- On appelle ça comment le dessus d’une coupe, déjà ? Un chapeau ?

- Non, un couvercle.

- Je ne sais pas hein, couvercle ça fait un peu marmite…

Oui, le service des sports de 20 Minutes aime les débats de société, ceux qui dérangent le tout-venant et font trembler dans les chaumières. Alors pensez-vous, après le Swiatek-Gate de samedi après-midi, les échanges étaient vifs dans la salle de presse de Roland-Garros.

Joue-la comme Sergio

La raison ? La célébration d’Iga Swiatek après sa victoire étriquée en trois sets en finale, contre la scalpeuse de top 3 Karolina Muchova. Au moment de s’avancer sur l’estrade pour soulever le trophée des Mousquetaires, la triple vainqueure sur l’ocre parisien a eu le geste un peu brusque, au point donc de faire tomber le chapeau/couvercle au sol. On n’était encore loin de Sergio Ramos laissant tomber la Coupe du Roi sous les roues du bus madrilènes, en 2011, après la victoire des Merengue en finale face au Barça, mais tout de même.



Pris d’hésitation au moment de le ramasser, Swiatek a finalement pensé qu’il était plus judicieux de laisser le « chapercle » (oui, au point où on en est) au sol pour brandir le trophée, avant de le remettre, avec l’aide de Gilles Moretton, le président de la FFT, pour la traditionnelle « pose bisou ». Un petit moment sympa comme on les aime après 2h46 de combat et de tensions dans une finale qui aura tenu toutes ses promesses.