Affaire Galtier : « C’est faux »… L’ancien coach du PSG « n’accepte pas » les accusations de racisme
FOOTBALL Dans une interview donnée à Canal+, Christophe Galtier, l’ancien coach du PSG réfute les accusations de racisme
« Je n’accepte pas que l’on puisse dire que Christophe Galtier est un raciste », s’est défendu ce dimanche sur Canal+ l’ancien entraîneur du PSG, qui sera jugé en décembre de chefs d’accusation de harcèlement moral et de propos discriminatoires lorsqu’il entraînait Nice. « C’est faux, archifaux, les gens du football me connaissent », a exprimé Christophe Galtier pour sa première interview depuis son éviction du Paris SG début juillet.
« Je ne suis pas accusé de racisme, le procureur me renvoie au tribunal pour deux infractions, la première pour harcèlement moral sur certains joueurs, la deuxième pour discrimination envers certains joueurs, c’est totalement différent », a poursuivi l’entraîneur.
L’affaire a éclaté après la révélation par le journaliste indépendant Romain Molina, puis la radio RMC d’un mail, que l’AFP n’a pas pu authentifier, adressé à la direction du club niçois par l’ancien directeur sportif Julien Fournier, avec qui Galtier entretenait des relations exécrables.
« Mes joueurs ont géré le ramadan comme ils l’ont souhaité »
Fournier y rapportait ces propos attribués à l’entraîneur : « "Il m’a alors répondu que je devais tenir compte de la réalité de la ville et qu’en effet, on ne pouvait pas avoir autant de noirs et de musulmans dans l’équipe" » ; « "Il m’a fait état de sa volonté de changer en profondeur l’équipe en précisant aussi qu’il voulait limiter au maximum le nombre de joueurs musulmans" ».
Comment l’expliquer ? « Moi je sais, mais je vais m’en expliquer au mois de décembre, ça c’est sûr, a répondu Galtier. Sur le ramadan, en tant qu’entraîneur je n’ai qu’une obsession : la santé des joueurs, la performance de mon équipe. Mes joueurs ont géré le ramadan comme ils l’ont souhaité, et ils ont tous joué ».
Il sera jugé le 15 décembre devant le tribunal correctionnel de Nice pour des délits passibles de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.