Bon, vous vous en êtes rendu compte, c'est le calme plat depuis un moment. Il est donc temps de fermer ce live. Mais ce Paris FC - Olympique lyonnais n'a pas fini de faire parler de lui. Bonne soirée !
Violences lors de Paris FC – OL : Deux blessés mais pas d’interpellation… Les groupes de supporteurs lyonnais interdits de déplacements… Revivez le jour d’après en direct
FOOTBALL Le match de Coupe de France entre le Paris FC et l’Olympique lyonnais, vendredi soir au stade Charléty, a été définitivement arrêté après des violences en tribunes
L’ESSENTIEL
- Le match de Coupe de France PFC – OL a été définitivement interrompu après des violences en tribunes.
- Ces graves incidents s’ajoutent à tous ceux qui ont secoué le football français depuis le début de saison, et qui ont conduit le gouvernement à prendre des mesures annoncées ce jeudi.
A LIRE AUSSI
Les incidents d'hier soir ont fait deux blessés, un policier et un supporteur, selon la police. Aucune interpellation n'a eu lieu.
La Commission de discipline de la FFF a annoncé samedi qu’elle se réunirait « en urgence, en début de semaine prochaine, pour ouvrir l’instruction d’un dossier disciplinaire », après les incidents de vendredi. « Les décisions disciplinaires seront prises la semaine suivante, avant les 16e de finale de la compétition [2 et 3 janvier 2022] », précise l’instance.
Pendant qu'on débat en France sur la manière de pacifier les tribunes, l'Angleterre accumule les reports de matchs à cause du Covid. Aston Villa - Burnley s'ajoute à la liste des rencontres de Premier League remis ce week-end. Bientôt chez nous ?
Il rêvait sans doute d’un samedi au coin de la cheminée. Au lieu de ça, le président de la FFF se démultiplie. Ce coup-ci, il parle sur le site de la Fédé, pour souligner notamment que « l’arbitre du match a parfaitement réagi » et réclamer des « interdictions de stade systématiques » pour les semeurs de chaos.
Le communiqué se conclut ainsi : « Dans ce contexte, jusqu’à nouvel ordre, et jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’identification des auteurs, l’Olympique Lyonnais décide d’interdire de déplacement les groupes de supporteurs pour les matchs à l’extérieur ».
Le club promet qu’il « assumera l’ensemble de ses responsabilités ». Il « a décidé de porter plainte après ce déchaînement de violences et prendra les mesures les plus sévères contre les personnes impliquées après les identifications, y compris contre les supporteurs lyonnais qui seraient concernés ». Après l’analyse des images en cours, l’OL se dit prêt à aller jusqu’à « la radiation de stade à vie » des éléments violents.
Le club « condamne une nouvelle fois fermement toutes les violences qui se sont produites durant le match Paris FC – OL ».
« Dès vendredi soir, l’Olympique Lyonnais s’est mis à la disposition des enquêteurs et instances pour que la lumière soit faite sur l’intégralité des actes commis lors de cette soirée et que les responsabilités soient établies », poursuit le texte.
Le président de la FFF a poursuivi sa tournée médiatique par L’Equipe. Le Graët a souligné notamment que les nouvelles mesures annoncées jeudi par le gouvernement ont été appliquées : décision d’arrêter le match en trente minutes maximum et non participation des deux présidents à la réunion de crise.
« Est-ce qu’il y avait assez de monde pour la sécurité ? Était-elle bien assurée ? s’est-il aussi interrogé. Ce n’est pas à moi de répondre. » « Il faut savoir qui sont ces fous et d’où ils viennent », a aussi cinglé NLG au sujet des fauteurs de troubles.
C’est ce qu’affirmait Canal+ dès hier soir. Plusieurs témoignages font état de la présence d’ultras d’Auteuil lors de ce match dans le XIIIe arrondissement parisien.
Le Graët l'annonce, toujours sur RMC Sport. Il faut dire que le président de la FFF a une grosse pression qui vient d'en haut, plus précisément du ministère des Sports et de Roxana Maracineanu.
Président de la FFF, et donc organisateur à ce titre de la Coupe de France, Noël Le Graët a réagi ce samedi matin sur RMC Sport : « Nous attendons d’avoir l’ensemble des éléments avant de communiquer. Évidemment, je déplore ces incidents qui sont désastreux. »