Euro 2021: Les Espagnols négocient leur présence à Wembley...Shearer se paie Immobile, la journée à revivre en direct
FOOTBALL Suivez avec nous cette nouvelle journée de l’Euro 2021, avec les deux derniers quarts de finale ce vendredi
- Repoussé d’un an en raison de la pandémie de coronavirus, l’Euro « 2020 » vit son vingt-troisième jour de compétition.
- Les quarts de finale continent ce samedi avec République Tchèque-Danemark à 18h00 et Angleterre-Ukraine à 21h00.
- On a vérifié, les Bleus sont toujours éliminés et déjà partis en vacances.
Ca négocie sévère entre les gouvernements espagnol et anglais au sujet de la présence ou non de supporters de la Roja pour la demi-finale à Londres mardi prochain, selon nos confrères de Marca. En fait, les Espagnols doivent en théorie rester confiner 10 jours à leur arrivée sur le sol britannique. Evidemment impossible avant la demi-finale contre l'Italie... Du coup, la RFEF a demandé au gouvernement de dealer avec Boris Johnson un accord exceptionnel. Qui ne tente rien n'a rien...
Côté Tchèque: Vaclik - Coufal, Celustka, Kalas, Boril - Holes, Soucek (cap)- Masopust, Barak, Sevcik - Schick
Danemark: Schmeichel - Christensen, Kjaer (cap), Vestergaard - Stryger, Hojbjerg, Delaney, Maehle - Damsgaard, Dolberg, Braithwaite
Et oui, il se passe des choses sur le Tour de France, alors on va basculer par ici pour suivre cette belle 8e étape, qui marque l'arrivée du peloton dans les Alpes. S'il se passe quelque chose en lien avec l'Euro, évidemment je reviendrai par ici, vous ne raterez rien. Et au pire on se retrouve pour les matchs tout à l'heure, pas d'inquiétude.
«Immobile qui a été plutôt mauvais durant ce match, espérait surement un péno. Il aurait mérité un carton jaune; le pire aurait été que l'arbitre annule le but, car il empêche le replacement du défenseur belge. Mais bon, on ne refait pas le match...»
>> C'est pas faux, je me suis fait la réflexion aussi quand j'ai revu les images. On voit Vermaelen lui crier dessus et ne plus faire attention au jeu pendant quelques secondes, ça a sûrement destabiliser un peu la défense belge. Mais ça fait partie du jeu, et Vermaelen n'est pas un oisillon tombé du nid, il n'aurait pas sû se faire avoir comme ça.
Pour continuer à parler d'eux, les partenaires de Kasper Schmeichel partent favoris tout à l'heure. Mais attention quand même, ces Tchèques sont étonnants depuis le début de la compétition. On ne donnait pas cher de leur peau en 8e contre les Pays-Bas mais ça s'est terminé sur un 2-0 net et sans bavure.
Les forces de cette équipe: Patrik Schick, bien sûr, mais aussi un bloc très solide, organisé autour de ses deux costauds en défense centrale, Ondrej Celustka et Tomas Kalas, le surprenant Thomas Holes, premier buteur et homme du match au tour précédent, et l'expérimenté capitaine Vladimir Darida, de retour après avoir manqué les Pays-Bas sur blessure.
On n'en a pas encore parlé, mais les Danois surfent sur une douce euphorie depuis la fin de la phase de poule, et ce 4-0 collé aux Gallois pour se qualifier. Le miracle Eriksen a donné un suplément d'âme à cette équipe, tout le monde peut le ressentir. En tout cas au pays on n'imagine pas une seconde que l'aventure s'arrête face à la République tchèque.
L'AFP est allée faire un petit reportage dans les rues de Copenhague pour prendre la température. «On est sur une vague qui ne peut pas être arrêtée maintenant», garantit Ricky Thomsen, 34 ans. «Le soutien actuel est irrésistible, les encouragements sont partout, c'est fantastique», souligne Christian Kokholm Rothmann, président de l'association des supporters danois.
«La manière dont l'équipe et particulièrement (le capitaine) Simon Kjaer, ont réagi a permis à beaucoup de Danois de réaliser à quel point les joueurs prennent soin les uns des autres, à quel point ils sont humains», dit-il.
A Copenhague, le rouge et le blanc dominent: la ville pavoise, des drapeaux aux fenêtres aux devantures des magasins et les heureux détenteurs de maillots - il est en rupture de stock - n'hésitent pas à les porter fièrement, jour de match ou pas. «Le pays entier baigne dans la joie et la félicité en ce moment», résume le journaliste Poul Ferdinand, qui suit l'équipe nationale pour le quotidien populaire Ekstra Bladet.
Toujours un bonheur de voir la Une foutraque du Daily Mail (non pas vraiment).
On est concis du côté du Telegraph pour parler du match de ce soir.
Pas mieux pour le Telegraph.
Et pourquoi pas ?
1 - Cristiano Ronaldo > 5 buts
2 - Benzema, Forsberg, Lukaku, Schick > 4 buts
3 - Lewandowski, Seferovic, Shaqiri, Sterling, Wijnaldum > 3 buts
Ne restent que Schick et Sterling en course dans cette liste pour aller chercher CR7. M'est avis que ce sera tendu.
Non on n'est pas jaloux de toute façon le Tour arrive dans les Alpes là aujourd'hui alors on a autre chose à faire hein, vous pouvez le garder votre Euro.
(le seum est total)
ThomMills qui ne s'embarrasse pas au moment de débriefer la sortie de route de la Belgique. On n'en attendait pas moins de lui. «On a pris l'eau dans tous les compartiments quand ils avaient le ballon et on a eu du mal à construire avec le ballon. C'était notre plus mauvais match de l'Euro.» D'autres questions?
Le nouveau rendez-vous hebdomadaire du service des sports de 20 Minutes, avec de l'info et du lol dedans (enfin, des fois). On cause pendant une petite dizaine de minutes d'une actu de la semaine, et forcément là ça tourne autour des Bleus après cette vilaine élimination. MAIS KESTAFOUTU DIDIER ? Si ça vous intéresse, c'est par ici.
Aucun souci, bien sûr, pour le sélectionneur de l'Angleterre. Ses joueurs sont frais, prêts, c'est presque un avantage de ne pas jouer à Londres, tout ça....
«Le match contre l'Allemagne a été intense mais n'a duré que 90 minutes, donc tout le monde va bien. On a un groupe de joueurs relevé et un banc solide, ça pourrait jouer en fin de match (...) Après le (huitième), on est vite passé à autre chose. On n'en est pas encore là où on veut arriver, cela n'a pas été très dur de se reconcentrer. La bonne attitude est là, la confiance est là. La foi aussi. C'est presque bien de sortir de Wembley parce que ça aurait été dur de recréer la même atmosphère 3 jours plus tard. Avoir un autre endroit et un autre environnement est bon pour nous».
Pour parler un peu des matchs du jour, je ne sais pas ce que vous en pensez mais ce quart contre l'Ukraine a vraiment tout du piège pour les Anglais.
> Premier match disputé dans un autre stade que Wembley
> Aucun supporter n'a fait le déplacement, comme on leur avait conseillé à cause des risques sanitaires, hormis peut-être trois pelés et un tondu perdu qui auront tenté le coup quand même.
> Une chaleur inhabituelle pour eux.
> Un statut d'archi-favori.
> Une pression monstre pour cette dernière marche avec un dernier carré à jouer à la maison, et tout un peuple qui n'attend que ça.
> L'Ukraine tout petit poucet de ces quarts et qui en surjoue dans ses déclarations d'avant-match pour mieux endormir la bête.
En parlant de Simon, j'aime bien cette petite phrase de Luis Enrique sur la manière dont il a géré la séance de TAB.
Déjà, à ses joueurs > «J'ai essayé de leur dire que peu importe ce qu'il se passerait pendant la séance de tirs au but, que cette équipe était déjà superbe. Je leur ai dit qu'ils se relaxent, qu'ils pensent à ce que leur a dit le psychologue de la sélection avant de tirer, et de profiter, dans la mesure du possible, parce que c'est un moment de tension extrême.»
Et puis à son gardien > «Je l'ai vu stopper plein de pénalties avec l'Athletic Bilbao, et je le vois s'entraîner avec nous... c'est un spécialiste. Je lui ai dit de faire ce qu'il voulait, que s'il voulait mettre la pression au tireur avant la frappe, qu'il le fasse.»
Sûrement la meilleure manière d'aborder les choses.
En Espagne, c'est soulagement + pointe d'euphorie ce matin après s'être fait très peur contre la Suisse. Les Espagnols ont eu besoin de la séance de TAB pour se qualifier, alors qu'ils étaient à 11 contre 10 et après avoir copieusement dominé la dernière demi-heure et les prolong'.
Unai Simon, héros du soir avec ses deux tirs au but arrêtés, y croit plus que jamais pour la suite (bizarre quand t'es arrivé en demies): «Le football a été juste, nous avons mérité de nous qualifier. Nous devons vite oublier nos erreurs, mais aussi tourner la page de la qualification car nous avons un adversaire très difficile qui nous attend. Il faut voir chaque match comme un nouveau. Pour les demi-finales, il faut partir de la même manière, avec la tête focalisée sur la gagne. Nous devons gagner cet Euro.»
Tenez, tant qu'on est dans la bonne ambi, je vous propose ce pap sur le risque sanitaire que représente cet Euro, avec l'UEFA qui met toujours plus la pression sur les villes hôtes pour augmenter les jauges. Les demies et la finale, notamment, se joueront devant 60.000 personnes à Wembley, alors que les contaminations liées au variant Delta augmentent fortement. Est-ce bien raisonnable?
La chancelière allemande Angela Merkel a d'ailleurs exprimé vendredi son inquiétude à ce sujet. «Je me demande vraiment si cela ne fait pas un peu trop», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse commune ave Boris Johnson. La dirgeante est «très préoccupée», et ce n'est pas la seule.
Côté belge, c'est la désillusion après ce quart. Encore une occasion ratée pour le génération Hazard-De Bruyne-Lukaku, qui ne gagnera peut-être jamais une grande compétition. Mais comme le dit KDB, c'est vrai qu'ils n'ont pas été aidés par les circonstances sur ce tournoi.
«Nous sommes bien sûr déçus mais il faut être lucide: on savait que ce serait un tournoi difficile car il y avait beaucoup d'éléments et de paramètres qui ont joué contre nous. La blessure d'Eden (Hazard), le forfait de Timothy (Castagne) dès le premier match, Axel (Witsel en manque de rythme)... On a eu trop de problèmes pour être à 100%. Moi personnellement, je n'étais pas à 100%.»
Un peu déçu par Courtois en revanche qui a accepté sa défaite: «On savait que les Italiens étaient très forts. C'est une équipe de grande classe. Avec beaucoup de pression vers l'avant. Donnarumma fait un grand arrêt en début de match sur un tir de Kevin De Bruyne. Cela se joue à des détails. Mais globalement, nous n'avons pas fait assez.»
On commence par le petit point infirmerie qui gâche un peu la fête italienne depuis hier soir. Leonardo Spinazzola, si bon jusque-là dans cet Euro, ne s'est pas raté contre la Belgique. Grosse blessure au tendon d'Achille gauche, on n'a pas encore tout à fait la confirmation mais il reste peu de doute, ce serait bien une rupture totale.
Le staff italien a évoqué pour l'instant des «signes cliniques de lésion au tendon d'Achille gauche» pour le latéral gauche, qui sera quoi qu'il arrive éloigné des terrains pendant de longs mois.
Roberto Mancini a débuté sa conférence de presse par un hommage à son joueur, sorti en larmes: «La première chose importante, c'est que nous sommes désolés pour Spina. Il ne méritait pas cette blessure, il jouait vraiment extraordinairement bien, c'était même l'un des meilleurs de l'Euro», a lancé le sélectionneur.
A ses côtés, Laurenzo Insigne a souligné que c'était «une grosse perte» pour la Nazionale. «Nous essaierons de faire tout ce que nous pouvons et d'aller en finale pour lui», a ajouté celui qui a été désigné meilleur joueur du match. «Il a fait un grand Euro, ce sera une grande perte», a également confié Marco Verratti au micro de Sky Sport.
>> On ne mollit pas, on se retrouve ici même un peu avant 10h00 pour cette nouvelle journée de futchbal...