Paris 2024: Thierry Rey aux platines, 21 sportifs, un président en sueur… On a visité les sites retenus pour les JO (et c’était chouette)

JEUX OLYMPIQUES Merci notamment à Patoche, Thierry et Jeff…

N.C.
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Le monde des sportifs se divise en deux groupes...
Le monde des sportifs se divise en deux groupes... — N.CAMUS / 20 Minutes

Il n’y a pas que les membres de la commission d’évaluation du CIO qui ont fait la tournée des sites retenus pour la candidature de Paris aux JO 2024, lundi. Les journalistes ont également eu droit à une visite guidée des principaux lieux où se dérouleront les compétitions si la capitale française l’emporte en septembre prochain. Impressions, coups de cœur, petites choses plus anecdotiques… Voilà ce qu’on en a retenu, en vrac.

Thierry Rey aux platines

L’ancien judoka est un orateur hors pair. Alors quand on a vu que c’était lui au micro dans notre bus, on s’est dit que rien que pour ça ça valait le coup de s’être levé avant 6h du mat'. « On le fait à la Française hein les gars, détendus. Si y a du retard, on le rattrapera. Si y en n’a pas, on en prendra, c’est pas un souci ». Thierry, le GO des JO.

On a vu 21 sportifs en 8 sites…

Ça fait une sacrée belle moyenne. Stéphane Diagana et Emmeline Ndongue ont fait la présentation du futur village olympique, Christine Aron et Lilian Thuram raconté leurs (beaux) souvenirs du Stade de France, Sergio Parisse loué le confort du stade Jean-Bouin. C’était chouette.

… Et on les a bien échauffés

L’organisation parisienne y avait sûrement pensé. Les journalistes sont toujours passés avant la commission d’évaluation sur les sites. Les sportifs, pas tous forcément aguerris à l’exercice de la présentation en public, ont donc pu se chauffer devant nous. Si c’est pour être au top devant le CIO, pas de souci.

Emmeline Ndongue et Stéphane Diagana face à la meute.
Emmeline Ndongue et Stéphane Diagana face à la meute. - N.CAMUS / 20 Minutes

Il a fait chaud de ouf

Désolé de le dire comme ça, mais on n’était plus habitué, depuis le temps. Il devait bien faire plus de 30 °C au moment d’écouter les discours depuis les tribunes de Jean-Bouin ou du Central de Roland-Garros, en plein après-midi. Alors qu’on sortait encore en doudoune il y a deux semaines, ce retour en force du soleil est tombé pile-poil au bon moment pour les dirigeants parisiens. Et ouais, on n’a rien à envier à la Californie en fait.

On a vu un chien dans une Smart, tête par la fenêtre avec des lunettes de soleil

True story. Sur laquelle il n’y a rien à ajouter, mais qu’on voulait partager.

La voie olympique, c’est vachement bien

Toute la journée, notre bus a emprunté ce qu’on appelle « la voie olympique » sur le périphérique. Une avant-première de ce qui attend les athlètes et les officiels si Paris obtient les Jeux. Il s’agit d’une voie spéciale, que l’on peut emprunter grâce à un badge, pour diminuer les temps de trajets entre les sites (si on ne prend pas les transports en commun). Franchement, ça fonctionne. On a mis 10 minutes pour aller du Palais des Congrès au Stade de France à 8 h 00 du matin.

Patrick Baumann sait s’amuser

Le président de la commission d’évaluation est un personnage attachant. Et qui aime donner de sa personne. Au Stade de France, il n’a pas eu peur du claquage et a fait la course avec des enfants. A Roland, il a pris la raquette pour taper la balle sur le Central. Quitte à arriver tout en sueur à la conférence de presse. Il est comme ça Patoche.

Aie, la défaite pour Patrick sur cette finale du 23m.
Aie, la défaite pour Patrick sur cette finale du 23m. - ISA HARSIN/SIPA

Va falloir encore un peu de mal avec le signe « Paris 2024 »

On reconnaît les habitués… et les autres. Hein Richard ?

Le monde des sportifs se divise en deux groupes...
Le monde des sportifs se divise en deux groupes... - N.CAMUS / 20 Minutes

Le jeu de mots du jour signé Jean-François Martins

Adjoint à la Maire de Paris chargé des questions relatives au sport et au tourisme, Jean-François Martins a pris le micro le temps d’une balade sur la Seine pour retracer l’histoire de la capitale et parler des futurs sites. Mais que. Il nous a aussi sorti la blague du jour, avec un magnifique « Follow the Seine ». Prends ça Los Angeles [dont le slogan est « Follow the sun », pour les retardataires].


Tony Yoka pose ses conditions

Le boxeur, qui entame tout juste sa carrière professionnelle après son titre à Rio, a annoncé qu’il avait bien l’intention de conquérir une nouvelle médaille d’or en 2024. Enfin, « seulement si c’est à Paris ».

Marion Bartoli va mieux (et Cédric Pioline n’a pas changé)

On a eu du mal à la reconnaître au début. Martion Bartoli, chargée de taper la balle avec Cédric Pioline pendant la présentation du site de Roland-Garros, a sacrément changé en l’espace de quelques mois. L’été dernier, elle était apparue rachitique et se disait « en train de dépérir sans savoir pourquoi ». Et bien elle a repris de sacrées formes, et ça fait plaisir à voir. Quant à l’ancien demi-finaliste de la Porte d’Auteuil, il ne nous a pas déçus avec un magnifique revers boisé dans les bâches comme à la belle époque.

Clairement nos deux favoris pour le Tournoi des Légendes de cette année.
Clairement nos deux favoris pour le Tournoi des Légendes de cette année. - N.CAMUS

En 2024, on pourra donc se baigner dans la Seine

Cela fait tellement longtemps qu’on en parle, qu’on a un peu de mal à impacter. Mais la candidature parisienne acte bien le fait que l’on pourra se baigner dans la Seine - au moins à certains endroits - dans sept ans. L’épreuve de natation du triathlon et les 10 km en eau libre sont en effet prévus dans le fleuve, interdit à la baignade depuis 1923.


Il va tout de même falloir faire vite. En 2016, les services de l’Etat soulignaient encore la « mauvaise qualité d’un point de vue microbiologique » de la Seine, rappelle le journal Le Monde, et il faut au moins quatre années consécutives de qualité suffisante de l’eau pour avoir une autorisation de baignade. « Les Jeux vont aussi être un accélérateur environnemental », a souligné la maire Anne Hidalgo. Sur ce sujet, il n’aura pas le choix.