« Le yoga des bons hommes » : Vos bonnes raisons de lâcher prise et de devenir un parfait yogi

Stéphane Leblanc
L'essentiel
- Non, le yoga, ce n’est pas seulement « pour les mangeurs de graines » et le livre « Le yoga des bons hommes » entend bien le prouver.
- Parce que l’immense majorité des pratiquants de yoga sont des femmes, cet ouvrage édité par Larousse entend décomplexer la pratique du yoga au masculin.
- Nous avons interrogé nos internautes qui ne sont clairement pas tous des adeptes, ou pas encore. Mais ils ont eu la gentillesse de bien vouloir témoigner.
«Faites du yoga », encourage Maxime Machenaud, rugbyman du Top 14, dans la préface au livre Le yoga des bons hommes paru chez Larousse. « Au-delà de la mobilité qui s’est améliorée, explique-t-il, c’est surtout un bien-être intérieur que j’ai découvert ». Ce livre, nos trois « bons hommes » profs de yoga, Prosper Matussière, Samuel Urtado et Frédérik NgoDi, l’ont écrit dans le but d'« ouvrir la porte à tous ceux qui sont encore sceptiques à l’idée du yoga ». Et ils sont nombreux, à en croire certains commentaires incrédules au bas de notre appel à témoignages.
Le yoga bon pour le sport, mais pas seulement
« Qu’est-ce qui vous empêche de devenir un bon yogi ? Euh… la dignité ? » demande l’un d’eux, ses clichés bien chevillés au corps. D’autres parmi nos lecteurs ont des remarques plus enthousiastes. C’est le cas de Philippe 56 ans, sportif depuis toujours, adepte du judo, du cross, du foot, de la planche à voile et du trail, pour qui les exercices d’étirement et d’assouplissement n’ont jamais été une priorité. « Le pratique du hatha yoga (une séance de 1h30 par semaine) m’apporte de nombreux bénéfices, témoigne-t-il, car je suis bloqué des hanches, les muscles raides. Cela me fait également travailler l’équilibre, essentiel pour la course à pied, mais aussi la concentration via la méditation, la maîtrise de la respiration, le renforcement musculaire. J’ai l’habitude de dire qu’une séance de yoga par semaine correspond à une séance d’ostéopathie pour les bienfaits et le bien-être que cela procure. »
Olivier, 61 ans, n’est pas aussi sportif et son avis est plus nuancé. « Le yoga, c’est super si tu as un corps souple et que tu peux vivre des journées pendant lesquelles tu ne te dépenses pas trop physiquement, estime-t-il. Sinon ça tourne à la séance de masochisme. A 60 ans, c’est mort pour la souplesse… Du coup et pour ma part, je n’ai gardé que la partie travail du souffle et c’est très bénéfique. J’ai appris à utiliser le souffle comme on bidouille les boutons sur sa chaîne hi-fi (pour ceux qui en ont une encore) afin d’obtenir juste la qualité de son voulue. Je me propose une position statique et c’est parti. Est-ce qu’on peut encore appeler ça du yoga ? Pas sûr, mais à part les plus simples, je serais bien incapable de réaliser toutes ces postures qui peuvent être très élégantes quand on les voit pratiquées par certains. » Comme nos trois « bons hommes » du yoga.
Dans notre vidéo, le yogi Frédérik Ngodi rassure : « Avant d’adopter la posture du padmasana - un lotus complet qui n’est pas forcément accessible à tout le monde - vous pouvez déjà décaler une jambe, parfois ça suffit à être à l’aise… Pourquoi pas deux jambes pour que ça devienne plus simple ? Et si vraiment ce n’est pas accessible, assis juste comme ça, les bras autour des jambes, moi ça me va très bien. L’essentiel c’est que vous vous sentiez bien et que vous puissiez pratiquer avec nous. » Le yoga des bons hommes est une méthode d’initiation en vingt et un jours qui se veut accessible à tous et qui entend décomplexer jusqu’aux plus réticents.
À lire aussi
Sujets liés