JO de Paris 2024 : Le CIO tape sur les doigts du CNOSF après la démission de Brigitte Henriques
conflit Le Comité international olympique aimerait que le calme revienne alors que les Jeux sont dans un peu plus d’un an
Le Comité international olympique a invité jeudi le mouvement olympique et sportif français à se « focaliser » sur les JO 2024 de Paris, quelques heures après la démission de la présidente du comité olympique et sportif français (CNOSF) Brigitte Henriques. Avec un ton inhabituellement direct depuis le début de cette crise il y a un an et demi, l’instance olympique « en appelle à la responsabilité de chacun pour que les conflits internes qui ont affecté le CNOSF ces derniers mois cessent », a indiqué à l’AFP un porte-parole.
Le CIO invite « l’ensemble du mouvement olympique et sportif français » à se focaliser « pleinement » sur la réussite des Jeux de Paris, même si le CNOSF ne joue qu’un rôle mineur dans leur préparation. Les conflits et rivalités internes ont fini par avoir raison jeudi de l’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), 51 ans, en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur Denis Masseglia, et qui faisait face à un noyau d’opposants.
Nouvelle présidence « dans les trois mois à venir »
La secrétaire générale de l’instance Astrid Guyart va maintenant assurer l’intérim jusqu’à l’élection d’un nouveau président « dans les trois mois à venir », précise un communiqué du CNOSF. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a quant à elle appelé à « un sursaut éthique et démocratique » du Comité, « tout en focalisant ses équipes et toutes les parties prenantes sur la préparation et la bonne livraison des Jeux, qui sont notre objectif primordial ».