Quatre ans après, Jack Kachkar revient sur le vrai-faux rachat de l'OM
FOOT Le magazine So Foot l'a retrouvé en Floride...
C’est dans sa maison de Key Biscane, en Floride que Jack Kachkar attend tranquillement son procès, en avril prochain. Celui qui voulait racheter l’OM, n’a pas beaucoup changé depuis l’épisode du début de l’année 2007, quand son nom circulait pendant trois mois de la Commanderie au Vélodrome. Pour So Foot, le businessman au cigare est revenu sur l’épisode du rachat raté de l’OM au printemps 2007. Car, première nouvelle, Jack Kachkar a vraiment voulu racheter le club à Robert Louis Dreyfus. Et il n’a jamais voulu escroquer personne.
«Je n’ai fait de mal à personne, je n’ai pas volé un euro à Louis-Dreyfus et l’OM appartient toujours à son groupe. Je voulais juste acheter ce club, explique le Canadien. Les gens ont cru que je n’étais pas réel. C’est faux, je suis réel.» Son argent, en revanche ne l’a jamais vraiment été. Longtemps, l’homme d’affaire a attendu un financement. Mais quand ce jour est arrivé, il n’a pas réussi à convaincre Louis Dreyfus. «A un moment, il faut bien payer. J’ai toujours couru après le temps, toujours été en réaction. En mars, j’avais finalement obtenu un financement mais RLD ne voulait plus attendre.»
RLD en accusation...
Selon lui, la stratégie de l’ancien propriétaire de l’OM était plus vicieuse. Il se serait juste servi de Kachkar pour faire diversion au moment où il était empêtré dans le procès des comptes de l’OM: «Je crois que l’attitude de RLD ne pouvait être comprise que par ses ennuis judiciaires. Il se demandait quel statut serait le plus favorable à l’ouverture de l’audience. Suis-je plus vulnérable avec ou sans le club? Au final, j’ai toujours eu des doutes sur sa réelle motivation à vendre l’OM», ajoute le Canadien qui sera tout de même jugé pour «faux en écriture privé.»
Le magazine explique également que cette expérience l’a «lessivé». A 48 ans, le vrai-faux repreneur de l’OM se considère d’ailleurs en pré-retraite, juste là pour «surveiller ses investissements.» Récemment, il a vendu son jet privé pour 21 millions de dollars, histoire de ne plus côtoyer son pilote alcoolique. Avec une femme collectionneuse d’art et un fils qui joue au tennis 300 jours par an, la vie de Jack Kachkar semble un peu plus paisible qu'auparavant.