NBA Paris Game : Les Bulls s’imposent sans trembler contre des Pistons sans défense (126-108)... Revivez cette spectaculaire soirée à Bercy avec nous
BASKET Le rendez-vous de l’année pour les amateurs français de NBA a tourné à la démonstration pour les Chicago Bulls de Zach LaVine et DeMar DeRozan, faciles vainqueurs (126-108) de Pistons derniers de la conférence Est
L’ESSENTIEL
- Comme en 2020, l’Arena de Bercy était archi bondée pour accueillir un match NBA de saison régulière jeudi soir, entre les Chicago Bulls et les Detroit Pistons.
- Porté par son tandem de stars Zach LaVIne (30 points) et DeMar DeRozan (26 points), Chicago l’a facilement emporté face aux partenaires d’un Killian Hayes en panne (4 points à 2/13 aux tirs).
- Cette unique rencontre de NBA de la saison disputée en Europe a aussi été marquée par la présence de nombreux anciens prestigieux joueurs comme Magic Johnson, Ben Wallace, Tony Parker et Joakim Noah, en plus du phénomène Victor Wembanyama.
DETROIT PISTONS - CHICAGO BULLS 108-126 (24-31 ; 32-34 ; 23-28 ; 29-33)
108-126 au final, et le dernier de la conférence Est n’a pas fait le poids. Très bon match des deux stars des Bulls, entre les 30 points de Zach LaVine et les 26 de DeMar DeRozan.
Elle est belle cette image de Magic, qui tenait a priori absolument à rencontrer le « Wemby ».
Il aura quand même tout fait pour animer ce match le bougre. Regardez-moi ce dunk de folie.
102-116 pour les Bulls, qui ne seront décidément pas inquiétés ce soir. Flûte, on aurait tellement aimé un vrai match serré, quitte à ce que ça dure 5h20.
On a effectivement croisé sa Twingo sur le parking VIP de Bercy. Quel beau parterre de stars du sport, avec également Pierre Gasly et Aurélien Tchouaméni.
Très très discret avec 4 points inscrits, et un temps de jeu limité, son retour en France n'aura pas été une grande réussite au p'tit (102-114).
Come on Moustapha de Lille !
Les deux zigotos aux deux majuscules dans leur nom de famille (ça claque, non?) combinent déjà 45 points. Il est propre ce duo sur les ailes quand même.
Là, c’était le level en-dessous avec BJ Armstrong, Thabo Sefolosha et Kévin Séraphin, mais le public a chaleureusement applaudi malgré tout, alors qu’il est sacrément muet quand ça joue, comme aux US quoi. Y’a-t-il des amateurs de l’Etoile Rouge et de l’Olympiakos dans la salle ?
79-93 donc, et ce n'est pas grandiose. En vrai, les meilleurs moments sont vraiment lors des présentations d'anciens très gros joueurs de NBA. Et oui, la nostalgie, on vous le racontait ce matin par ici.
(Ne pas faire le vieux relou en soulignant la défense en mousse des Pistons, ne pas faire le vieux relou en soulignant la défense en mousse des Pistons, ne pas faire le vieux relou en soulignant la défense en mousse des Pistons…)
Et avant, c’était déjà pas mal du tout pour « Rip » Hamilton, champion avec les Pistons en 2004, et très très bien pour (Big) Ben Wallace, son ancien coéquipier. Mais quand on fait face à Magic Johnson, on ne peut pas test niveau popularité (un peu comme quand je me retrouve tout en haut de l’Arena, alors que Picsou Magazine a quatre places en or tout en bas ; true story).
A noter que les tauliers des Bulls font leur match : 16 pions pour DeRozan et 14 pour Vucevic. L'ami DeMar est donc le meilleur marqueur de la rencontre jusque-là avec Bogdanovic (16 aussi).
Les Pistons sont dans les temps de passage pour encaisser 130 pions d’un Chicago pas vraiment tranchant pourtant.
Il est énorme le bougre, et à 2 à l’heure dans un style très ex-Youglavie (Dejan Bodiroga, mon héros). 16 points pour lui, quel carton, et 56-63 dans ce match.
Déjà 8 pions pour le Croate, et un Detroit ma foi accrocheur (49-51).
A hurler avec l’accent de Mister George of course. Alley-oop sublime de ce bon vieux Goran Dragic, et Derrick Jones JR, qui a tout juste effectué sa demande en mariage dans un resto parisien (quel lover), écrabouille le tout (35-45).
C’était en premier quart-temps, et ça a bien enflammé les foules.
Detroit reste accroché grâce à une sacrée envolée sur ce coup de Jalen Duren (31-37).
Joakim Noah fait quand même bien triper avec sa tenue. On a ensuite le plaisir de revoir Mike Pietrus, Ronny Turiaf, puis une immense ovation pour TP.
24-31 pour les Bulls, globalement dominateurs d’un bout à l’autre jusque-là.
Excellent rituel bien marqué NBA lorsque les stars sont aux lancers. Pas mal de fans lâchent donc des « MVP, MVP, MVP » pour réclamer le titre de meilleur joueur de la saison pour DeMar DeRozan. Comment vous dire les gars, il y a environ 17 candidats avant lui.
Hello « Wemby » ! Et on me glisse dans l'oreillette que le podcast (inégalable) Zone Mixte lui sera consacré demain. A découvrir sur toutes les plateformes habituelles les gens.
On nous a mentis, ce sont des arbitres d'Euroligue en fait. A noter que le précédent marché dans l'histoire de la NBA était signé Bill Russell (12-17).
Excellent service pour Isiah Stewart, et Detroit revient dans le coup (6-9). Chaque sport a son Kilian/Kylian/Killian dominant, qu’on se le dise, et avec trois orthographes différents, c’est propre.
On comprend d’emblée pourquoi Detroit souffre cette saison. Leur défense est vite éclatée par des Bulls bien rentrés dans leur match (2-9) avec un joli numéro de DeMar DeRozan pour le premier petit break de la soirée.
Les Bulls prennent les devants d’emblée (0-4) grâce à leur intérieur monténégrin (et remarquable francophile) Nikola Vucevic.
Tony Parker est invité sur le parquet et lâche du « Love you » à Joakim Noah, son vieux pote de l’équipe de France. Il n’oublie pas non plus Killian Hayes en lui lançant un « Fais un gros match Killian ». En bon dirigeant du basket, TP n’oublie pas de remercier Adam Silver, le patron de la NBA « pour sa confiance en faveur de la France ». Car oui, nous sommes le seul pays européen à accueillir un match NBA cette saison. Et l’an prochain, on devrait y avoir droit aussi.
Notre petit Français a eu droit à des applaudissements fournis. Il était le premier nommé dans le cinq majeur.
On est vraiment en plein dans ce qu’on pouvait voir en se levant la nuit ados (comment ça on est vieux ?), devant le tandem Michael Jordan-George Eddy. Les Bulls ont aussi droit à une grosse présentation, comme s’ils jouaient à domicile.
Bienvenue à Bercy où l’Arena commence à être suuuuuuuuurblindée. On a vraiment l’impression d’avoir traversé l’Atlantique, vu les tailles des verres de coca et tous ces « jerseys » des Pistons et surtout Bulls de partout.
Pour les amateurs de la série The Last Dance, on a notamment pu s’entretenir avec le journaliste de Chicago Sam Smith, auteur de Jordan Rules, mercredi au Palais des sports Marcel-Cerdan de Levallois.
Quelque part entre les deux événements phares de la semaine, à savoir la Fashion week et la grève, la NBA passe par Paname ce jeudi. Avec une belle affiche sur le papier, enfin une belle affiche il y a 35 ans : les Detroit Pistons de Killian Hayes contre les Chicago Bulls. La lanterne rouge de la conférence Est contre le 10e. En équivalent L1 ça donnerait quelque chose comme Nice-Angers. On devrait leur infliger ça, à nos amis américains. Mais ne nous plaignons pas, la NBA reste la NBA, et on va forcément kiffer du côté de Bercy.
D’ailleurs, une bonne nouvelle pour les amoureux de la balle orange. Elle nous vient du boss de la NBA, Adam Silver. « Ce (mercredi) matin, (nous) avons eu la chance de nous entretenir avec le président Emmanuel Macron (…) Nous lui avons dit à quel point nous avions hâte de nous rendre à Paris pour les Jeux olympiques (en 2024), et nous serons probablement - je n’ai pas encore établi de plans - de retour ici l’an prochain pour un autre match de saison régulière. » C’est bon ça.
» Le coup d’envoi du match aura lieu à 21 heures, et on se retrouve à partir de 20h30 pour le début de ce live.