Il était le grand favori. L’Américain Christian Coleman est devenu champion du monde du 100 mètres en 9,76 secondes samedi à Doha (Qatar), quelques semaines après avoir échappé à une sanction antidopage pour trois manquements à ses obligations de localisation.

Le sprinteur de 23 ans, finalement blanchi le 2 septembre par l’Agence antidopage américaine (Usada), pour une erreur de date, s’est imposé devant son compatriote et tenant du titre Justin Gatlin (9,89) et le Canadien Andre De Grasse (9,90).

« C’est moi le champion du monde »

Meilleur sprinteur sur la ligne droite depuis deux ans et la retraite de la légende Usain Bolt, le Floridien, avec ce premier titre planétaire, avait tout pour reprendre le flambeau de roi du sprint. Coleman a hurlé sa rage à la fin de la course, levant les bras, toisant la caméra le torse bombé pour répéter : « C’est moi le champion du monde ».

A seulement 21 ans, Christian Coleman avait été sacré vice-champion du monde en 2017, à Londres, avant de s’offrir son premier titre sur la scène internationale sur le 60 m des Mondiaux indoor à Birmingham, en 2018.