Tour de France 2013: Le peloton répond à Lance Armstrong
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De notre envoyé spécial à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud)
Même à des milliers de kilomètres de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), Lance Armstrong arrive encore à peser sur le Tour de France. Cette fois, sa déclaration, nuancée depuis, dans une interview au Monde -«il est impossible de gagner le Tour sans dopage»-, a rapidement fait réagir le peloton, à la veille de la première étape du Tour de France en Corse. «C’est comme si Albert Spaggiari nous expliquait après la casse du siècle comment une banque doit fonctionner, s’emporte Jean-René Bernaudeau, manager général d’Europcar. Il incarne cette décennie où on nous disait que nos coureurs ne savaient pas s’entraîner. Ça me fait un peu rire mais il ne faudrait pas qu’il nous emmerde trop.»
Même à des milliers de kilomètres de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), Lance Armstrong arrive encore à peser sur le Tour de France. Cette fois, sa déclaration, nuancée depuis, dans une interview au Monde -«il est impossible de gagner le Tour sans dopage»-, a rapidement fait réagir le peloton, à la veille de la première étape du Tour de France en Corse. «C’est comme si Albert Spaggiari nous expliquait après la casse du siècle comment une banque doit fonctionner, s’emporte Jean-René Bernaudeau, manager général d’Europcar. Il incarne cette décennie où on nous disait que nos coureurs ne savaient pas s’entraîner. Ça me fait un peu rire mais il ne faudrait pas qu’il nous emmerde trop.»
Même à des milliers de kilomètres de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), Lance Armstrong arrive encore à peser sur le Tour de France. Cette fois, sa déclaration, nuancée depuis, dans une interview au Monde -«il est impossible de gagner le Tour sans dopage»-, a rapidement fait réagir le peloton, à la veille de la première étape du Tour de France en Corse. «C’est comme si Albert Spaggiari nous expliquait après la casse du siècle comment une banque doit fonctionner, s’emporte Jean-René Bernaudeau, manager général d’Europcar. Il incarne cette décennie où on nous disait que nos coureurs ne savaient pas s’entraîner. Ça me fait un peu rire mais il ne faudrait pas qu’il nous emmerde trop.»
Même à des milliers de kilomètres de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), Lance Armstrong arrive encore à peser sur le Tour de France. Cette fois, sa déclaration, nuancée depuis, dans une interview au Monde -«il est impossible de gagner le Tour sans dopage»-, a rapidement fait réagir le peloton, à la veille de la première étape du Tour de France en Corse. «C’est comme si Albert Spaggiari nous expliquait après la casse du siècle comment une banque doit fonctionner, s’emporte Jean-René Bernaudeau, manager général d’Europcar. Il incarne cette décennie où on nous disait que nos coureurs ne savaient pas s’entraîner. Ça me fait un peu rire mais il ne faudrait pas qu’il nous emmerde trop.»
Même à des milliers de kilomètres de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), Lance Armstrong arrive encore à peser sur le Tour de France. Cette fois, sa déclaration, nuancée depuis, dans une interview au Monde -«il est impossible de gagner le Tour sans dopage»-, a rapidement fait réagir le peloton, à la veille de la première étape du Tour de France en Corse. «C’est comme si Albert Spaggiari nous expliquait après la casse du siècle comment une banque doit fonctionner, s’emporte Jean-René Bernaudeau, manager général d’Europcar. Il incarne cette décennie où on nous disait que nos coureurs ne savaient pas s’entraîner. Ça me fait un peu rire mais il ne faudrait pas qu’il nous emmerde trop.»
Jean-René Bernaudeau: «C’est comme si Albert Spaggiari nous expliquait comment une banque doit fonctionner»
Vainqueur de la Grande Boucle en 2011, Cadel Evans a tenu à contrer les affirmations de l’Américain en se présentant comme la preuve vivante de la possibilité d’une victoire propre. «Je le sais parce que je l’ai fait, appuie l’Australien. J'ai toujours cherché à être un exemple pour mes concurrents, pour les jeunes qui regardent le sport, pour tous les gens qui regardent le sport.»
Vainqueur de la Grande Boucle en 2011, Cadel Evans a tenu à contrer les affirmations de l’Américain en se présentant comme la preuve vivante de la possibilité d’une victoire propre. «Je le sais parce que je l’ai fait, appuie l’Australien. J'ai toujours cherché à être un exemple pour mes concurrents, pour les jeunes qui regardent le sport, pour tous les gens qui regardent le sport.»
Déjà secoué cette semaine par la révélation du contrôle positif de Laurent Jalabert en 1998,cyclisme
Déjà secoué cette semaine par la révélation du contrôle positif de Laurent Jalabert en 1998, le cyclisme se serait bien passé d’une nouvelle sortie de l’Américain quelques heures avant le départ de ce centième Tour de France. «Il faudrait arrêter de parler des choses qui se sont passées il y a quinze ans, s’agace Vincent Lavenu, manager général de l’équipe AG2R La Mondiale. Les coureurs sont agacés par cette situation. Il y a un acharnement perpétuel sur ce peloton pour parler toujours des mêmes choses.»
Déjà secoué cette semaine par la révélation du contrôle positif de Laurent Jalabert en 1998, le cyclisme se serait bien passé d’une nouvelle sortie de l’Américain quelques heures avant le départ de ce centième Tour de France. «Il faudrait arrêter de parler des choses qui se sont passées il y a quinze ans, s’agace Vincent Lavenu, manager général de l’équipe AG2R La Mondiale. Les coureurs sont agacés par cette situation. Il y a un acharnement perpétuel sur ce peloton pour parler toujours des mêmes choses.»
Une lassitude partagée par Thomas Voeckler, également interrogé sur la petite phrase de l’Américain en conférence de presse. «Si des gens dans cette salle pensent que les choses n’ont pas changé en quinze ou vingt ans, c’est qu’ils ne sont pas souvent venus voir des courses de vélo», souligne le coureur d’Europcar. Comme les autres, il n’avait pas franchement envie de voir resurgir Lance Armstrong dans les débats du Tour de France.
Une lassitude partagée par Thomas Voeckler, également interrogé sur la petite phrase de l’Américain en conférence de presse. «Si des gens dans cette salle pensent que les choses n’ont pas changé en quinze ou vingt ans, c’est qu’ils ne sont pas souvent venus voir des courses de vélo», souligne le coureur d’Europcar. Comme les autres, il n’avait pas franchement envie de voir resurgir Lance Armstrong dans les débats du Tour de France.