Cinq conseils pour se lancer dans l’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat n’est pas réservé aux autres. Il peut même vous concerner de très près sans que vous ne vous en rendiez vraiment compte. En réalité, à partir du moment où vous avez un projet, l’entrepreneuriat peut être une solution pour le mener à bien et le développer. 

D’après une enquête pour l’Adie, 7 jeunes sur 10 veulent entreprendre*. Vous ne connaissez pas encore l’Adie ? Il s’agit d’une association qui existe depuis 1989. Elle s’est fixée comme objectif de faire en sorte que chacun puisse devenir entrepreneur. Ce, même quand on est jeune et sans capital, ou sans diplôme. Il faut simplement avoir un projet en tête et être déterminé à le concrétiser. 

Si vous avez peur de vous lancer, voici cinq conseils qui pourront vous aider ! 

Conseil n°1 : Ne restez pas seul !

Il faut bien l’avouer, personne n’a toutes les compétences requises pour entreprendre. C’est pourquoi il est capital de bien s’entourer. À cet égard, vous pouvez contacter des personnes expérimentées dans votre domaine d’activité, par exemple, ou des gens qui ont les compétences dont vous avez besoin sur les sujets un peu techniques, administratifs ou financiers, par exemple. 

Vous pouvez aussi vous entourer d’autres entrepreneurs ou vous faire accompagner par des organismes d’accompagnement à la création d’entreprise. Ils pourront vous donner de bons conseils et vous éviter de tomber dans certains pièges. 

Conseil n°2 : N’attendez pas d’avoir plein d’argent pour vous lancer ! 

60% des jeunes pensent qu’il faut au moins 10 000 euros pour y aller*. Si c’est une idée assez répandue, ce n’est pourtant pas une obligation. D’ailleurs, selon une étude de l’INSEE, plus de la moitié des entrepreneurs se lancent avec moins de 8000 euros. 

Pour financer son projet, la voie classique est de s’adresser à une banque. Il n’est parfois pas possible d’être soutenue par cette dernière. Dans ce cas, on peut passer par la voie du microcrédit. Pour ça, on peut se tourner vers une association comme l’Adie. 

On peut aussi opter pour un parcours hybride en cumulant son activité d’entrepreneur avec son emploi salarié, par exemple, au moins au début quand on se lance. Il est tout de même préférable de faire autant d’économies que possible avant de lancer votre activité pour mieux tenir le coup en cas de coup dur ou de difficultés impromptues, également le temps que l’activité décolle. 

Conseil n°3 : Faites-vous accompagner ! 

Avant de se lancer, il est toujours bien d’évaluer les risques et de connaître ses potentiels. Il est conseillé de faire une étude de marché sur son secteur d’activité. On en profite alors pour se poser toutes les questions utiles, telles que : “Qu’est-ce qui fonctionne pour les autres, qu’est-ce qui pourrait être amélioré ? Qu’est-ce que vous apportez à ce marché ?” 

Si ce que vous faites n’existe pas, essayez de savoir pourquoi. Par exemple, demandez-vous si la demande du produit ou service que vous souhaitez lancer est présente. Pour ça, on n’hésite pas à poser des questions sur le terrain, auprès de vraies personnes. Il est aussi intéressant de discuter avec vos futurs concurrents, qui pourraient même devenir vos partenaires de demain. 

Le mieux, c’est de se faire accompagner par des organismes spécialisés sur le sujet. Comme Diegnaba, par exemple, qui a été conseillée et financée par l’Adie pour lancer son activité de wedding planneuse. Rendez-vous dans notre vidéo pour écouter son partage d’expérience. 

Conseil n°4 : Apprenez en permanence 

Même si on se sent expert dans son domaine, il y a toujours des choses à apprendre. Pour en apprendre davantage, lisez des livres spécialisés, écoutez des podcasts sur vos sujets, abonnez-vous à des newsletters ou des pages sur des réseaux sociaux. À l’instar du TikTok de l’Adie, qui regorge de partages d’expériences et de conseils simples, ludiques et facilement actionnables. 

Et puis, sortez ! Rejoignez des groupes et participez à des apéros entre entrepreneurs. 

Conseil n°5 : N’ayez pas peur de faire des erreurs

Soyons honnête, parfois vous allez vous tromper. Il est normal que cette perspective puisse vous faire peur. Pourtant, c'est une bonne chose. Chaque erreur est une source d’apprentissage. D’ailleurs, tous les entrepreneurs qui réussissent se sont trompés sur quelque chose. Ce qui a fait la différence, c’est qu’ils en ont tiré des leçons et qu’ils ont fait preuve de persévérance et de résilience. Alors, surtout, n’attendez pas d’être parfait pour vous lancer. La perfection n’existe pas et, pire, elle peut être le moteur de l’inaction. 

Mettez-vous en marche, testez votre idée, confrontez-vous au regard et à l’avis des autres pour la faire grandir pas à pas. L’entrepreneuriat, c’est ça ! 

On vous a donné quelques pistes de réflexions pour vous lancer. Désormais, tout est entre vos mains.  

*Menée par Appinio, sur un échantillon représentatif de 1500 jeunes de 18 à 30 ans