Coronavirus : Un chatbot mis en place par l’OMS répond aux questions sur WhatsApp

CORONAVIRUS L’OMS souhaite ainsi lutter contre la propagation de fake news sur le Covid-19

Jennifer Mertens pour 20 Minutes
WhatsApp : pourquoi il ne faut pas cliquer sur le bouton de partage pour le moment
WhatsApp : pourquoi il ne faut pas cliquer sur le bouton de partage pour le moment — Geeko

Avec la pandémie, le nombre de fake news, de faux témoignages et de théories complotistes a explosé sur la toile. Les réseaux sociaux participent d’ailleurs largement à leur diffusion. Pour lutter contre ces fausses informations, l’Organisation mondiale de la santé a mis en place un chatbot sur WhatsApp.

L’objectif est de répondre aux questions de la population mondiale en transmettant les bonnes informations concernant la pandémie et son évolution. Le chatbot est accessible pour tout le monde, mais uniquement en anglais pour le moment. Il suffit d’envoyer gratuitement « Hi » sur WhatsApp au numéro de téléphone suivant +41 79 475 22 09 pour commencer à discuter avec le chatbot de l’OMS.

Des informations sûres et pertinentes

L’utilisateur recevra alors une liste de propositions liées au coronavirus, notamment les derniers chiffres de la pandémie, la marche à suivre pour se protéger du virus, etc.

« Ce service est gratuit et répondra aux questions les plus courantes sur le coronavirus. Il fournit des informations fiables et pertinentes sur la manière de prévenir sa propagation, ainsi que des conseils de voyage, ou des éléments pour déconstruire certains mythes autour du virus, et bien d’autres choses encore », a indiqué Facebook, propriétaire de WhatsApp, qui a pris part au projet de l’OMS.

« La technologie numérique nous donne une occasion sans précédent de faire passer des informations sanitaires vitales au stade viral et de les diffuser plus rapidement que la pandémie, ce qui nous aide à sauver des vies et à protéger les personnes vulnérables », s’est enthousiasmé le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le service devrait être accessible prochainement dans d’autres langues, notamment en français.