Roland-Garros : La Biélorusse Sabalenka s’attend à un 1er tour spécial face à l’Ukrainienne Kostyuk

tennis Marta Kostyuk fait partie des joueuses très critiques face à la réponse, trop molle à son goût, apportée par les instances du tennis mondial à l’invasion de l’Ukraine par la Russie

N.C. avec AFP
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Aryna Sabalenka à l'entraînement sur le court Central de Roland-Garros, le 24 mai 2023.
Aryna Sabalenka à l'entraînement sur le court Central de Roland-Garros, le 24 mai 2023. — Javier Garcia//SIPA

Un match spécial, forcément. Pour le premier tour de Roland-Garros, dimanche, le hasard a voulu que la Biélorusse Aryna Sabalenka, numéro 2 mondiale, affronte l’Ukrainienne Marta Kostyuk. Cette dernière fait partie des joueuses très critiques face à la réponse, trop molle à son goût, apportée par les instances du tennis mondial à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

« J’essaie de ne pas penser à ces choses négatives, a expliqué Sabalenka. Cela ne me regarde pas au final. Peu importe si elle me déteste ! Je ne peux rien y faire. Il y aura toujours des personnes qui m’aimeront et me détesteront. Si elle me déteste, ce n’est pas réciproque. »

« L’absence de poignée de main, je peux comprendre »

À l’US Open l’an passé, l’Ukrainienne avait par exemple refusé de saluer l’ancienne numéro 1 mondiale Victoria Azarenka à la fin de leur match, se contentant de toucher sa raquette, en signe de protestation. Elle pourrait réitérer ce geste à l’issue de son premier tour contre Sabalenka, tête de série numéro 2 et victorieuse du premier Grand chelem de la saison en Australie en début d’année.

« Concernant l’absence de poignée de main, je peux le comprendre, a encore affirmé la Bélarusse lors de la journée des médias qui précède le début du tournoi. C’est difficile [pour eux] de serrer la main à un Bélarusse ou à un Russe. Quel message ils véhiculeraient chez eux ? »


Comme en avril lors du tournoi de Stuttgart, où elle avait atteint la finale, Sabalenka a répété que si elle pouvait « mettre un terme à la guerre, [elle] le ferai [t] », tout en affirmant que « le sport ne devrait pas être politisé ». « Nous ne sommes que des athlètes. Si cela leur convient de ne pas me serrer la main, tant pis. »