Roland-Garros : La Biélorusse Sabalenka s’attend à un 1er tour spécial face à l’Ukrainienne Kostyuk
tennis Marta Kostyuk fait partie des joueuses très critiques face à la réponse, trop molle à son goût, apportée par les instances du tennis mondial à l’invasion de l’Ukraine par la Russie
Un match spécial, forcément. Pour le premier tour de Roland-Garros, dimanche, le hasard a voulu que la Biélorusse Aryna Sabalenka, numéro 2 mondiale, affronte l’Ukrainienne Marta Kostyuk. Cette dernière fait partie des joueuses très critiques face à la réponse, trop molle à son goût, apportée par les instances du tennis mondial à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
« J’essaie de ne pas penser à ces choses négatives, a expliqué Sabalenka. Cela ne me regarde pas au final. Peu importe si elle me déteste ! Je ne peux rien y faire. Il y aura toujours des personnes qui m’aimeront et me détesteront. Si elle me déteste, ce n’est pas réciproque. »
« L’absence de poignée de main, je peux comprendre »
À l’US Open l’an passé, l’Ukrainienne avait par exemple refusé de saluer l’ancienne numéro 1 mondiale Victoria Azarenka à la fin de leur match, se contentant de toucher sa raquette, en signe de protestation. Elle pourrait réitérer ce geste à l’issue de son premier tour contre Sabalenka, tête de série numéro 2 et victorieuse du premier Grand chelem de la saison en Australie en début d’année.
« Concernant l’absence de poignée de main, je peux le comprendre, a encore affirmé la Bélarusse lors de la journée des médias qui précède le début du tournoi. C’est difficile [pour eux] de serrer la main à un Bélarusse ou à un Russe. Quel message ils véhiculeraient chez eux ? »
Comme en avril lors du tournoi de Stuttgart, où elle avait atteint la finale, Sabalenka a répété que si elle pouvait « mettre un terme à la guerre, [elle] le ferai [t] », tout en affirmant que « le sport ne devrait pas être politisé ». « Nous ne sommes que des athlètes. Si cela leur convient de ne pas me serrer la main, tant pis. »