Football : « Dans un rêve », le Maroc de Walid Regragui bat le Brésil pour la première fois de son histoire

FOLIE Le vent d’euphorie se poursuit pour le demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, vainqueur samedi soir à Tanger du Brésil (2-1) devant 65.000 spectateurs

J.Lau. avec AFP
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Le sélectionneur marocain Walid Regragui savoure la victoire de prestige de son équipe, samedi soir à Tanger, contre le Brésil (2-1).
Le sélectionneur marocain Walid Regragui savoure la victoire de prestige de son équipe, samedi soir à Tanger, contre le Brésil (2-1). — Fadel Senna / AFP

Où s’arrêtera la sélection maocaine ? Sensation de la dernière Coupe du monde au Qatar, après sa quatrième place et ses exploits contre la Belgique, l’Espagne et le Portugal, elle s’est imposée samedi pour la première fois de son histoire contre le Brésil (2-1). Ce match amical disputé à Tanger, devant 65.000 supporteurs en folie, permet au Maroc de poursuivre son excellente dynamique, à huit mois de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations en Côte d’Ivoire.



« Je suis dans un rêve, le Brésil est la première équipe du classement Fifa, le pays du football. Ça confirme un peu notre Mondial, », s’est exclamé Walid Regragui, lors de la conférence de presse d’après-match. « Mais le chemin est long, il ne faut pas s’enflammer » pour atteindre de nouveaux sommets, avertit le sélectionneur marocain. Les Lions de l’Atlas ont ouvert le score par l’intermédiaire de l’ancien Angevin Sofiane Boufal, désormais à Al-Rayyan (1-0, 29e). Puis le joker Abdelhamid Sabiri (Sampdoria) a validé la victoire de prestige du Maroc d’une reprise de volée sous la barre (2-1, 79e), alors que Casemiro avait égalisé douze minutes plus tôt.

« On a joué contre une grande équipe »

C’est donc bien la première fois que le Maroc sort victorieux d’une confrontation avec le Brésil après deux défaites en 1997 (0-2), et un an plus tard (0-3) en phase de poules du Mondial 1998 en France. Pour cette reprise internationale, Walid Regragui s’est appuyé sur l’ossature qui a hissé le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde, avec notamment Hakim Ziyech, Azzedine Ounahi, Noussair Mazraoui, Sofiane Amrabat et Achraf Hakimi, remplacé en début de deuxième période.



Privée de Neymar, Marquinhos et Richarlison blessés, la Seleçao a vécu une soirée difficile à Tanger, alors qu’elle n’a toujours pas trouvé le successeur officiel de Tite. « Ce n’est évidemment pas le résultat espéré, mais on a joué contre une grande équipe », résume Ramon Menezes, l’habituel sélectionneur des U20 brésiliens, qui assure actuellement l’intérim à la tête de la Seleçao. Cette « grande équipe » marocaine va enchaîner mardi à Madrid avec un autre match amical, beaucoup moins clinquant, contre le Pérou.