Et hop, voici comme prévu notre débrief vidéo depuis le centre d'entraînement de Décines. On revient sur les faits marquants de cette quasi-heure de conf de presse, côté Laurent Blanc comme Jean-Michel Aulas. A bientôt les amis.
Présentation de Laurent Blanc à l’OL : « Cette envie-là, je l’ai dans les tripes », confie le nouveau coach lyonnais… Revivez sa première conf
FOOTBALL Six ans après avoir disparu des radars, à la suite de son limogeage du Paris Saint-Germain, Laurent Blanc (56 ans) est officiellement de retour ce lundi en Ligue 1, avec sa première sortie médiatique en tant qu’entraîneur de l’Olympique Lyonnais (9e)
L’ESSENTIEL
- Laurent Blanc vient de signer dimanche un contrat jusqu’au 30 juin 2024 avec l’Olympique Lyonnais, qui s’est donc séparé de Peter Bosz pour tenter de sortir de la crise (série en cours de 4 défaites et 1 nul en Ligue 1).
- Six ans après la fin de son aventure au Paris Saint-Germain, l’ancien sélectionneur des Bleus (de 2010 à 2012) va donc retrouver le championnat de France, dimanche (15 heures) pour un premier choc contre le Stade Rennais de Bruno Genesio.
- Laurent Blanc (56 ans), qui n’avait pas eu les faveurs de l’OL au moment de la venue de Rudi Garcia en 2019, a donné sa première conférence de presse ce lundi. 20 Minutes vous l'a faite vivre de l’intérieur.
Merci tout le monde de nous avoir suivis. On vous proposera très vite un débrief vidéo de cette première conf de presse, ainsi qu’un article demain matin sur le site sur cette nouvelle ère qui s’ouvre dans un club en crise.
1) Il a tenu à insister sur le travail qui va accompagner l’OL désormais, avec des séances parfois doublées, ce qui pourrait trancher avec plus d’un an de Peter Bosz.
2) Il a voulu assurer qu’il arrivait avec beaucoup d’humilité dans « un grand club », et qu’il n’a à aucun moment émis des souhaits de mercato pour la prochaine trêve hivernale.
3) Pour son premier jour d’entraînement, il inclut habilement tous les joueurs dans son projet, y compris Houssem Aouar et Jérôme Boateng, dont on sait peu de choses de leur forme/compétitivité vu comme ils étaient en marge du groupe jusque-là cette saison avec Peter Bosz.
4) « Pas revanchard » après ses six années sans challenge européen en post-PSG, Laurent Blanc a montré une vraie « coolitude » pour ses débuts médiatiques à l’OL, répondant avec sourire et spontanéité à toutes les questions ou presque.
5) Son axe de travail semble bien défini dans son esprit : « redonner confiance » à un groupe qui en manque tant, au vu de sa série désastreuse de 4 défaites et 1 nul, avant de se rendre à Rennes dimanche (15 heures).
A noter qu'il n'y a pas eu la moindre intervention de Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou cet aprem.
Questionné en particulier sur Houssem Aouar, qui a disparu de la circulation à Lyon, on sent bien que Laurent Blanc ne veut exclure personne de son projet. Et surtout pas le meneur de jeu, sur le départ durant tout le mercato, qu’il voit comme « un très bon joueur ».
Contrairement à ce qui a pu être écrit depuis hier, Laurent Blanc a tenu à réfuter totalement des exigences (et même souhaits) qu’il aurait eues en amont pour le prochain mercato hivernal.
Mais au fait, pourquoi Aulas n’avait-il pas pris Blanc en 2019 si tout est si parfait entre eux ? Pas de souci, c’est de la responsabilité de Juninho, comme il l’a souvent évoqué dans le passé. « J’avais pris à l'époque un engagement, vis à vis de celui que j'avais recruté, de laisser la liberté de choisir. Là, j’ai fait une erreur, je le reconnais. » C'est donc de Juninho qu'il s'agit, car il aurait privilégié la piste Rudi Garcia à celle de Blanc à ce moment-là. Poker menteur, épisode 348 à Lyon.
« On s’est concerté à l’intérieur du club. J’ai eu des contacts avec des dirigeants des clubs de supporteurs, mais aussi avec John Textor. Ça n’avait pas pu se faire avant, mais aujourd’hui, j’ai poussé pour Laurent. » Il évoque à demi-mot des premiers contacts à partir de la défaite à Lorient.
« Les joueurs sont peinés, je pense qu’ils sont conscients de cette responsabilité. C’est pour ça qu’ils ont la tête un peu lourde. Je n’ai pas l’impression que le plaisir est toujours présent pour eux sur le terrain. »
Alors revanchard ou pas après la fin du PSG ? « Non, je n’emploierai pas ce terme-là. Je suis content de revenir sur un banc. Mais revanchard de quoi ? Tout ce qui m’est arrivé, je l’ai assumé aussi. J’ai du bonheur d’être revenu sur le terrain avec des amis comme Franck et Philippe. »
« Laissez-moi me faire ma propre opinion », répond-il avec maîtrise. Pas d’annonce claire et nette sur le fait d’enlever Thiago Mendes de la liste des défenseurs. Désolé, amis lyonnais…
Il paraît que les défenseurs centraux des Ulis se sont particulièrement vexés d’être comparés à Thiago Mendes.
Allez, encore 5 minutes à patienter msieurs dames, avant l’arrivée de Lolo Blanc, mais aussi à ses côtés de Jean-Michel Aulas, Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou. Vous tiendrez le coup ? En attendant, on vous glisse en passant l’info sur les personnes accompagnant le « Président » à Lyon : pas de Jean-Louis Gasset comme adjoint mais Franck Passi, ainsi que Philippe Lambert comme préparateur physique. Sinon, hormis les adjoints néerlandais de Peter Bosz, tout le monde reste en poste à l’OL, de Caçapa à Vercoutre en passant par Giuly.
Et oui, on s’en doutait : l’arrivée d’un entraîneur de la stature de Laurent Blanc n’est pas anodine à l’OL, et les médias sont bien au taquet pour cette première conférence de presse. On rappelle que la conf n’a pas lieu dans l’auditorium du stade mais dans celui (largement plus petit) du centre d’entraînement.
Cela n’a pas dû vous échapper, mais l’Olympique Lyonnais a posté sur Twitter une vidéo montrant les premiers échanges entre Laurent Blanc et son nouveau groupe. Il y est question du niveau de français de Tagliafico vs celui d’espagnol de Lolo. Et d’un débat déjà marqué sur les réseaux sociaux : tous les joueurs auraient-ils dû se lever spontanément pour serrer la main au « Président » ?
A 20 Minutes, on avoue qu'on était surpris, en octobre 2019, lorsque l'OL avait annoncé avoir préféré la piste Rudi Garcia à celle menant à Laurent Blanc, qui paraissait autrement plus faire sens. On avait alors publié deux articles à la suite de cet épisode. A savoir la propension qu'avait eu l'ancien coach marseillais à battre Lolo White au petit jeu de l'entretien. Et puis un sujet sur les difficultés de l'ex-sélectionneur des Bleus à retrouver un poste après ses trois belles saisons au PSG, avec une réputation guère fameuse dans le monde du foot. On vous laisse vous replonger là-dedans. A tout vite par ici.
Forcée d’enfin réagir au vu de l’ampleur de la crise en Ligue 1 (une 9e place à 11 points de Lorient et à 9 longueurs de l’OM), la direction de l’Olympique Lyonnais a misé dimanche sur Laurent Blanc pour remplacer Peter Bosz. L’entraîneur néerlandais, qui restait sur cinq matchs sans le moindre succès (4 défaites et 1 nul), laisse à Lyon un bilan bien cata, après la 8e place sur une première saison complète en 2021-2022. Non retenu par Jean-Michel Aulas, Juninho, Vincent Ponsot et Gérard Houllier en octobre 2019 pour succéder à l’inoubliable Sylvinho (Rudi Garcia l’avait alors coiffé en entretien), Laurent Blanc est cette fois officiellement le coach de l’OL, après avoir signé un contrat jusqu’en juin 2024. Si les interrogations ne manquent pas autour du technicien de 56 ans, qui n’a entraîné qu’au Qatar depuis six ans (de décembre 2020 à février 2022 à Al-Rayyan), son palmarès parle pour lui (4 titres de champion de France avec Bordeaux puis le PSG) et on a hâte de voir ce que peut donner ce Lyon désespérant avec lui.
Suivez avec nous sa présentation devant la presse, en direct du centre d’entraînement de l’OL, ce lundi dès 14 heures.