Equipe de France : Varane défend une « mise à jour pour éviter les bugs » sur les droits à l'image
FOOTBALL Le vice-capitaine de l'équipe de France, Raphaël Varane, a défendu mercredi la volonté de renégocier la convention régissant l'exploitation collective du droit à l'image des Bleus, y voyant une «demande simple, logique et légitime».
Le sujet des droits d'image avait animé le début du rassemblement, lundi, avec le refus initial de Kylian Mbappé de participer à une opération marketing, comme il l'avait fait en mars. L'attaquant star a finalement pris part à la séance photo mardi après l'engagement, par la Fédération française de football, de réviser la convention «dans les plus brefs délais». Cette dernière s'est en effet rendue compte que de nombreux cadres tricolores étaient sur la même ligne que Kylian Mbappé, dont Raphaël Varane.
« Comme je vous l'avais dit au mois de mars, il y avait des discussions à avoir. En tant que groupe, collectivement, on veut faire respecter le droit à l'image individuel de chaque joueur. C'est une demande qui est simple, logique et légitime», a commenté le défenseur de Manchester United à la veille du match contre l'Autriche en Ligue des nations. « On veut simplement une mise à jour pour éviter les bugs à l'avenir sur ce sujet-là ».
« Il y avait des discussions à avoir »
Varane a lui-même été confronté à ce problème ces dernières années, lorsqu'il avait été sollicité par Volkswagen, partenaire des Bleus, alors qu'il est lui-même ambassadeur de la marque Jaguar. A l'époque, une solution avait été trouvée à l'amiable et le joueur dispensé, comme l'avait confirmé à l'AFP son ex-agent d'image Frank Hocquemiller.
«Les discussions, comme vous le savez, ont bien avancé et j'espère que ce sera réglé le plus vite possible parce qu'on n'a pas envie de perdre de l'énergie là-dessus. Je pense que c'est le genre de chose, par rapport aux discussions qu'on a eues, qui avancent bien», a positivé l'ancien joueur du Real Madrid.
Questionné à son tour, le sélectionneur Didier Deschamps a affirmé que la question du droit à l'image avait «toujours été» un sujet en équipe de France.
«Il y a des échanges, des discussions pour arriver à des accords communs, où les intérêts des uns et autres sont pris en compte. De par ma position, je suis là pour faire en sorte que tout le monde puisse trouver un terrain d'entente, les joueurs, l'institution tout comme du côté des partenaires qui nous ont toujours soutenus», a résumé le patron des Bleus.