Déconfinement en Gironde : Il relève le défi du premier tour du Bassin d’Arcachon à la nage et en courant
MOTIVE Le départ est prévu de la jetée Bélisaire, au Cap-Ferret, à 7h30 ce 1er juillet
- Après avoir couru 164 km dans son jardinet récolté 2.940 euros pour la Fondation du souffle et la recherche sur le Covid-19, Grégory Herlez veut boucler son Grand tour du bassin d’Arcachon, ce 1er juillet.
- Le coureur et blogueur partira pour 3,2 km de nage sans palmes de la jetée Bélisaire (Cap-Ferret) pour rejoindre celle du Moulleau, à Arcachon. Il enchaînera ensuite avec 73 km de course à pied pour revenir au point de départ. Une première.
- Il sera encouragé par les membres de sa famille mais, surtout, suivi tout au long de son défi par un maître nageur sauveteur puis un véhicule transportant eau et ravito.
C’est une première. La traversée du bassin d'Arcachon a déjà été réalisée à la nage, mais jamais sans palmes, jamais en étant suivie d’une course à pied et jamais par Grégory Herlez. Le coureur et blogeur bien connu des Girondins s’est lancé un nouveau défi : boucler le Grand tour du bassin d’Arcachon. Après avoir couru un ultra trail de 164 km dans son jardin pendant le confinement (et récolté au passage 2.940 euros pour la recherche sur le Covid-19), le coach sportif va nager 3,2 km dans l’eau froide et agitée du bassin et courir plus de 73 km à travers la pinède et les jolis villages du triangle de mer, dans les terres.
« Je devais faire un 170 km dans les Pyrénées, mais la course a été annulée. Comme toutes celles de l’été. Alors je me suis dit “pourquoi ne pas faire ton propre challenge” afin d’avoir aussi un objectif sportif post-confinement », raconte un Grégory Herlez en manque de sensations fortes.
« Ça serait bête que je me prenne une plate »
L’homme se dit un brin rouillé par la parenthèse coronavirus. Ce mercredi matin, à 10 heures, il rentrait cependant d’avoir déjà nagé plus de 1 km et couru dix autres. « La nage, ça n’est pas ma spécialité. J’ai déjà parcouru 1,5 km à la nage mais dans la Méditerranée qui est plus calme. Là, ça sera moins une partie de rigolade », annonce celui qui n’a commencé l’entraînement en milieu naturel que fin mai.
Un bateau suivra de près Grégory, tout au long de la traversée. A bord, sa femme et ses deux enfants pour les encouragements et un maître nageur sauveteur pour le soutien en cas « de dérive, de fatigue, de problème ». « J’ai aussi une bouée rouge pour qu’on me repère parmi tous les bateaux qui traversent le bassin. Ça serait bête que je me prenne une plate », sourit le sportif qui aura planqué des « plaquettes » (palmes de mains) dans sa bouée si « jamais le courant est vraiment trop fort ».
Plus de six heures de course à pied
Le puriste veut cependant éviter tous artifices et gagner la jetée du Moulleau à la force de ses bras et de ses jambes. « J’aurais pu prendre la navette fluviale pour la traversée, mais ça n’est pas dans l’esprit du sport, du défi. Et avec des palmes, ce grand tour ne serait plus une première », avance Grégory Herlez, qui a analysé courants et dénivelés pendant ses 55 jours sous cloche.
Sur terre, du Moulleau au Cap-Ferret, le « warrior » habitué des trails et des marathons sera accompagné de Sébastien Cantero. L’acolyte rencontré au Marathon des sables l’an dernier suivra Grégory à vélo. Caméra à la main, histoire que l’on puisse suivre l’aventure sur les réseaux sociaux. Tout près, la famille suivra l’épopée en voiture, prête à dégainer les gourdes d’eau fraîche, les bananes ou les abricots en guise de ravito.
Le départ est prévu de la jetée Bélisaire (Cap-Ferret) à 7h30 le 1er juillet. Grégory devrait rejoindre la jetée du Moulleau (Arcachon) vers 9h15, avant de bouler ce Grand Tour au Cap-Ferret, après plus de six heures de course à pied.