Free mobile: Les offres en détail

TELEPHONIE L'offre, qui comprend l'Internet illimité, les appels illimités et les SMS/MMS illimités, coûtera 15,99 euros aux abonnés Freebox...

Anaëlle Grondin
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Xavier Niel, lors de la présentation de l'offre Free Mobile, le 10 janvier 2012.
Xavier Niel, lors de la présentation de l'offre Free Mobile, le 10 janvier 2012. — PRM

Après plusieurs semaines de suspense (insoutenable pour certains) et de jeux de pistes sur Internet, Free a lancé son opérateur mobile ce mardi matin. Xavier Niel avait promis de casser les prix après avoir décroché sa licence de téléphonie mobile. Une promesse tenue, puisque le patron de Free, véritable Steve Jobs français sur scène, a dévoilé au siège d’Iliad devant plus de 200 journalistes des offres étourdissantes.

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La première, à 19,99 euros par mois, comprend les appels nationaux et vers plus de 40 pays illimités, les SMS et MMS illimités et un accès à Internet avec 3 Go de data (six fois la moyenne du marché). Les abonnés Freebox ont droit au même forfait pour 15,99 euros par mois. La deuxième offre, qui se veut «sociale», vise à concurrencer directement le forfait RSA mis en place par les autres opérateurs et le gouvernement au prix de 10 euros pour 40 minutes d’appels et 40 SMS. «En interne, on a appelé ce forfait RSA, racket super arnaque», a lancé Xavier Niel lors de sa présentation. A la place, il propose 60 minutes d’appel et 60 SMS pour 2 euros par mois (voire gratuitement pour les abonnés Freebox)… à tous ceux qui seraient intéressés par l’offre, sans conditions de ressources. «On ne vous demandera aucun justificatif. Vous pouvez obtenir ce forfait même si vous touchez l’ISF», a souri Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad, maison mère de Free, après la conférence de presse.

Des offres réservées aux trois premiers millions d’abonnés

Après avoir été applaudi pour ses forfaits, dont les prix défient à ce jour toute concurrence, Xavier Niel a précisé qu’il fallait aujourd’hui séparer l'achat du téléphone de celui du forfait, pour une question de clarté: «Aujourd'hui c'est couscous boulettes, on met du couscous, des boulettes, on mélange tout et on ne sait plus ce que l'on paye». Il faudra donc déjà posséder un smartphone ou bien en acquérir un. Le patron de Free a toutefois précisé que les règlements pour le téléphone pourront s’échelonner sur 12, 24 ou 36 mois, en citant des appareils comme le Galaxy S2 de Samsung et l’iPhone 4S d’Apple. Ce dernier pourra ainsi être accessible à un euro, grâce à un prêt. Autre détail qui a son importance: Free a déclaré que les smartphones ne seraient pas bloqués sur un réseau comme c’est le cas actuellement lorsque vous achetez un smartphone chez un autre opérateur.

Petit bémol, toutefois. Ces offres alléchantes, disponibles dès ce mardi sur le site de Free Mobile, seront réservées aux trois premiers millions d’abonnés. Free n’atteindra sans doute pas ce cap avant un moment, mais que se passera-t-il par la suite? «On ne peut pas dire si les offres resteront au même tarif, si le tarif baissera ou augmentera ensuite», a confié Maxime Lombardini. Une manière d’inciter les Français à se ruer sur les forfaits tout neufs?

Une centaine de boutiques Free à venir

Avec des trémolos dans la voix à l’issue de sa conférence de presse, Xavier Niel s’est en tout cas montré très confiant concernant Free Mobile. Après l’offensive contre ses concurrents envoyée par le biais des médias et des réseaux sociaux, l’opérateur a bien l’intention de continuer le combat sur le territoire français, à travers les boutiques, pour le moment au nombre de trois. «On va en ouvrir une centaine», a affirmé Maxime Lombardini, dont une à Paris, possiblement sur les Champs-Elysées, a-t-il laissé entendre. La présence physique «rassure les consommateurs» selon lui. En attendant, Free fonctionnera comme pour sa Freebox, avec «des envois par la poste à J+1», a estimé Maxime Lombardini. Encore faut-il pouvoir accéder au site de l’opérateur mobile, pris d’assaut depuis ce matin. Free, déjà victime de son succès comme au lancement de sa box «révolutionnaire»?


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