AUBAINELa Fnac vend la PlayStation 5 par erreur à 69 euros au lieu de 450

PlayStation 5 : La Fnac met par erreur la console en vente à 69 euros au lieu de 450

AUBAINEL’enseigne a invalidé la commande en ligne du client et se trouve protégée par le Code de la consommation dans ce cas précis
L'acheteur dont la commande a été annulée ne peut pas espérer un recours. (Illustration)
L'acheteur dont la commande a été annulée ne peut pas espérer un recours. (Illustration) - SOPA Images/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agence

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La Fnac a annulé la commande d’un client originaire de Marchienne-au-Pont (Belgique) après s’être rendu compte qu’elle avait vendu une PlayStation 5 à 69 euros. Le prix de la console de jeux est en fait de 450 euros. Il s’agissait d’une erreur d’affichage sur le site Internet de l’enseigne, rapporte Le Parisien ce dimanche.

Le client aurait pu réaliser l’affaire du siècle si son achat n’avait pas été invalidé par l’entreprise quelques heures seulement après la transaction en ligne. L’internaute belge ne peut par ailleurs pas espérer engager un recours avec succès. Le Code de la consommation français protège en effet le vendeur dans ce type de situation, même si ce dernier est obligé par l’article L133-2 de commercialiser ses produits au prix le plus avantageux pour les consommateurs.

Un prix dérisoire qui prouve une erreur

En cas d’écart entre le tarif affiché et celui que veut au final imposer un magasin, c’est le premier qui doit être pris en compte. Sauf si la différence de prix est si importante que l’acquéreur ne peut ignorer qu’il se trouve face à une erreur. L’acheteur de la PS5 peut donc être considéré comme malhonnête, puisqu’il savait que le prix de la console était bien plus élevé que celui proposé.

La loi du 2 juillet 1963 interdit de plus aux entreprises de vendre à perte, sauf en période de solde, et de revendre des produits un prix inférieur à son prix d’achat. En 2020, une erreur d’affichage similaire avait eu lieu sur des téléviseurs, dans les magasins Casino. Si l’entreprise avait rapidement alerté ses caissiers, certains clients avaient refusé de payer le véritable prix des produits. La police avait dû intervenir.

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