Spotify annonce la fin de son écran tactile intelligent Car Thing après seulement un an

MUSIQUE A BORD L’appareil avait initialement pour ambition de concurrencer Android Auto ou Apple Car Play

20 Minutes avec agence
Le système permettait d'accéder aux services de Spotify en voiture. Photo d'illustration.
Le système permettait d'accéder aux services de Spotify en voiture. Photo d'illustration. — Jeppe Gustafsson/Shutterstock

C’était la première incursion de Spotify sur le marché du matériel en dur. La chaîne de streaming musical avait lancé en janvier 2022 le Car Thing, censé apporter une expérience simple et ludique au conducteur. Un simple écran et une molette de navigation permettaient à bord d’une voiture de trouver la chanson idéale ou de lancer une playlist préférée sans passer par un téléphone, explique Phonandroid.

Cette alliance d’un écran tactile et de la technologie de la reconnaissance vocale devait concurrencer les systèmes embarqués pré-installés sur les voitures, comme Android Auto ou Apple Car Play. Daniel Ek, fondateur de Spotify, a pourtant annoncé la fin de la production des Car Things. Un porte-parole cité par TechCrunch a évoqué « plusieurs facteurs, notamment la demande de produits et les problèmes de chaîne d’approvisionnement ». Il a cependant tenu à préciser que les appareils déjà vendus continueraient à fonctionner. Spotify s’est engagé à maintenir les mises à jour nécessaires au système.

Un coût non négligeable

Ce dernier demandait un certain investissement financier pouvant également expliquer le manque d’enthousiasme des utilisateurs. Il était commercialisé à 90 dollars, soit environ 88 euros, à son lancement aux Etats-Unis. Mais il nécessitait la souscription d’un abonnement mensuel premium à Spotify à 12,99 euros, faisaient vite grimper la facture. De plus, l’appareil n’était pas autonome et avait besoin d’un smartphone pour fonctionner.

Pour faciliter l’écoulement des stocks déjà fabriqués, les derniers Car Things resteront en vente avec une forte remise ; L’arrêt de production de ce modèle constitue un coup dur pour l’entreprise suédoise qui compte 433 millions d’utilisateurs dans le monde et 188 millions d’abonnés à ses offres commerciales.