Québec : Un éthylotest connecté pour vérifier l’alcoolémie des conducteurs déjà condamnés

SÉCURITÉ ROUTIÈRE Les automobilistes concernés conduisant une voiture non équipée du dispositif s’exposent à des sanctions, qui s’alourdissent en cas de récidive

20 Minutes avec agence
Un  éthylotest antidémarrage, dans une voiture à Ploneis, le 24 octobre 2018. Un système réclamé par l'association Prévention Routière pour lutter contre l'alcool au volant.
Un éthylotest antidémarrage, dans une voiture à Ploneis, le 24 octobre 2018. Un système réclamé par l'association Prévention Routière pour lutter contre l'alcool au volant. — Fred TANNEAU / AFP

Les personnes déjà condamnées pour conduite en état d’ébriété devront désormais montrer patte blanche avant de prendre le volant au Québec. Une nouvelle loi, obligeant ces conducteurs à faire un test d’alcoolémie pour faire démarrer la voiture, est entrée en vigueur ce lundi, indique CBC.

Le dispositif concerne les automobilistes ayant déjà été condamnés deux fois ces dix dernières années. Les conducteurs doivent se plier au contrôle obligatoire pour le restant de leur vie. Il leur faudra souffler dans un éthylotest connecté qui autorisera le démarrage du véhicule seulement si leur alcoolémie est inférieure à la limite légale.

Des peines plus lourdes en cas de récidive

Leur permis de conduire mentionnera également leur statut. En cas de contrôle de police, les agents pourront vérifier la présence de l’éthylotest high-tech à bord. Les conducteurs concernés ont interdiction d’utiliser un véhicule non équipé du dispositif. Les contrevenants s’exposent à une amende de 1.500 dollars canadiens (un peu plus de 1.000 euros), une suspension de permis de trois mois et une immobilisation de la voiture de 30 jours minimum.

Là aussi, la récidive coûtera cher. Elle entraînera une mise en fourrière d’au moins 90 jours, une suspension de permis de deux ans ou plus ainsi qu’une peine de prison. Un troisième manquement à la règle sera synonyme de retrait à vie du permis. Cent Québécois meurent chaque année dans des accidents dus à l’alcool, selon le ministère québécois des Transports.