PSG-Barcelone : Grâce à un Navas de gala, le PSG met un kick à ses vieux démons en éliminant le Barça
FOOTBALL Si le PSG n’a pas pu répéter sa masterclass du match aller, le principal est acquis avec cette qualification pour les quarts après un match nul (1-1)
De notre envoyé spécial au Parc,
Cette fois-ci, c’est passé. Quatre ans après une remontada de triste mémoire, le PSG a éliminé le Barça et s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Il pourra tout de même remercier l’immense Keylor Navas, auteur en première période de l’arrêt décisif qui a fait basculer la soirée.
San Keylor
Keylor Navas, meilleure recrue de l’histoire du PSG version Qatar ? Il faudra un jour se poser la question, et particulièrement après son match de dingue mercredi. Car si Messi avait rentré son péno en toute fin de première période (1-1 à ce moment-là après un pion de Mbappé et un scud de La Pulga des 30 mètres), l’histoire aurait pu bégayer. Mais Saint Keylor est là et Paris peut dormir sur ses deux (grandes) oreilles. C’est d’ailleurs comme ça qu’ils ont commencé le match, avec la trace de l’oreiller imprimée sur la tronche et un bloc défensif plus bas que le niveau de la mer, laissant un temps les spectres du passé flotter sur le Parc. Plus de peur que de mal au final, mais une bonne piqûre de rappel en vue des quarts.
La « remontaquoi » ?
Quatre ans et deux jours après ce soir d’horreur au Camp Nou, on peut le dire, la remontada est morte et enterrée. Mazeltov ! Et si le concept perdurera dans les livres d’histoire, gageons au moins que les Parisiens ont gagné le droit qu’on leur foute la paix avec ça pendant un bon moment. Oh, tout n’a pas été parfait mercredi, mais à défaut de briller, le PSG avait pour ordre de ne pas se liquéfier. Il ne l’a pas fait. Il n’est jamais trop tard pour grandir.
Un Barça en fin de cycle
Si les Catalans n’ont pas à rougir de leur match, cette élimination dès les 8es a quand même des airs de changement d’ère. Avec quelques crapules sur le déclin (Piqué, Busquets), un Leo Messi qui n’a jamais été aussi proche de la salle d’embarquement – direction Paris, City ? – et plus grand-chose à jouer cette saison si ce n’est une finale de Coupe du Roi, ce Barça-là semble avoir vécu. Au Parc des Princes, tout un symbole.