Coupe du monde 2022 : « Seul le temps pourra gommer la dépression post-défaite », estiment nos lecteurs après la finale
Votre vie votre avis Si le souvenir de cette finale épique restera longtemps dans les mémoires, nos lecteurs nous livrent leurs astuces et leurs vœux positifs pour enfin pouvoir passer à autre chose
Le goût amer de la finale historique de la Coupe du monde 2022 remportée par l’Argentine, dimanche soir, face aux Bleus (3-3, 2-4 t.a.b.) restera probablement dans les annales un moment. Que ce soit le regret qu’une telle finale se soit achevée par des tirs au but ou l’admiration déçue pour ce parcours fantastique de l’Equipe de France, mais pas couronnée de succès… Il a bien fallu s’en remettre et relever la tête. Pour cela, on a demandé à nos lectrices et lecteurs leurs conseils pour enfin tourner la page.
Premier réflexe, fuir les réseaux sociaux où les fans argentins ont prouvé qu’ils n’avaient pas toujours la victoire modeste. « Il faut absolument fermer Twitter pour éviter de s’infliger les remarques des fameux supporteurs argentins qui ont grandi à Corbeil-Essonnes », tance Matthieu. Nadia, elle, tel un Mbappé des réseaux, ne s’est pas laissée démonter : « Je me suis défoulée sur les réseaux sociaux pour défendre les attaques contre les Bleus, mais également pour les féliciter. » Gagner sur le terrain numérique ne rapporte aucun trophée malheureusement.
Combien de temps pour panser la plaie ?
Et pour vraiment passer à autre chose, c’est Remy qui résume le mieux la pensée générale : « Seul le temps pourra gommer la dépression post-défaite. » Barnabé – un Bordelais qui a choisi de vivre la finale ni à Paris, ni à Buenos Aires, mais à Bruxelles – ne veut pas oublier : « On se souviendra de ce 18 décembre toute notre vie, et c’est pas plus mal. » Mais alors combien de temps pour panser la plaie ? « Une petite semaine, répond Martine. Et la forme reviendra, j’en suis sûre. » Il en faudra peut-être un plus à Emma, en pleurs « après le match, en rentrant chez moi. »
Alors, il faut regarder vers l’avenir. La prochaine échéance des Bleus, c’est l’Euro 2024 en Allemagne. Remy avance que « c’est toujours les compétitions suivantes qui font oublier les précédentes ». Dominique le rejoint : « Il faut se concentrer sur l’avenir de cette équipe, qui est tellement belle. Malgré le départ de certains cadres, la relève est présente. » Le futur sera certainement sans Karim Benzema, dont le message sur Twitter, lundi, semble annoncer sa retraite internationale.
« On a la chance d’avoir Noël tout proche »
Pour Jean, il ne faut pas oublier que cela reste du football, du très beau football en plus, c’est donc une fête : « J’ai regardé la super vidéo en drone de Buenos Aires : une communion incroyable. J’ai les instants de légende, je me console avec ça. » La communion, c’est ce dont avait besoin Adrien : « Pour oublier la défaite de dimanche, j’avais besoin de vivre le retour des Bleus en France en allant sur la place de la Concorde, cela m’a fait un bien fou de voir toute cette ferveur envers les Bleus, malgré la défaite. » Nostalgique d’autres instants de légende, Aurélien a regardé Les Yeux dans les Bleus, le documentaire légendaire qui retrace le sacre français de 1998, sur fond de Gloria Gaynor.
Enfin, pour relativiser et revenir à la réalité, Robin se dit « qu’on a une chance énorme, avec l’organisation de la Coupe du Monde de rugby dans neuf mois puis des Jeux olympiques en 2024. Au moins, on peut se projeter sur quelque chose de positif. » En parlant de truc positif qui arrive beaucoup plus vite que le prochain Mondial de rugby, « on a la chance d’avoir Noël tout proche », rappelle Nono. Et, malgré la défaite, cette finale, c’était déjà un beau cadeau.