JO 2016: «Ils nous prennent pour de la merde», la rivalité France-Espagne en 13 punchlines avant l'énième revanche
BASKET « On va leur faire fermer leur putain de bouches »…
De notre envoyé spécial à Rio,
Et allez, encore un France-Espagne. Comme en 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015. Oui, les deux équipes se jouent grosso modo à chaque tournoi. Et qu’à chaque fois, c’est juste un délice sur et en dehors du terrain. Les deux équipes « adorent se détester » et se mettent souvent cher dans la presse. On a fait le tour des meilleures déclarations, histoire de bien se chauffer avant le quart de finale bouillant qui nous attend mercredi (19 h 30).
13. « On va devoir apprendre le nom de leurs mères et de leurs pères », José Calderon
C’était quand ? Y a deux jours.
Le contexte : Le meneur espagnol José Calderon n’a pas l’air particulièrement ravi à l’idée de re-re-re-re-trouver la France aux JO, parce que les deux équipes connaissent tout l’une de l’autre. Sauf peut-être le nom des parents des joueurs ? « Et encore », répond le Français Nando De Colo.
12. « Si les Espagnols veulent pleurer, ils peuvent pleurer », Vincent Collet
C’était quand ? Après la défaite des Français au JO 2012.
Le contexte : Dans un match hypertendu, les Bleus finissent par craquer et commettent deux énormes fautes antisportives. Après la rencontre, les Espagnols se sont plaints de l’agressivité des Français. Ce que Collet a du mal à digérer.
11. « Ça leur donnera une bonne raison de flopper (simuler) », Nicolas Batum
C’était quand ? Pareil, après cette défaite au JO.
Le contexte : Bah, disons que Nicolas Batum était légèrement irrité de s’incliner une nouvelle fois face à l’Espagne. Surtout que les potes que Rudy Fernandez ont passé leur match à pourrir l’ambiance en « floppant » et en parlant. Bref, Batum a tenté d’éventrer Juan-Carlos Navarro. Et ensuite, il a assumé devant le média. On t’aime si fort, Nico.
10. « Quand quelqu’un agit avec un tel manque de scrupules, une telle misère morale, il doit en répondre devant les tribunaux » Miguel Cardenal (président du Conseil supérieur du sport espagnol)
C’était quand ? L’an passé, après la victoire de l’Espagne face à la France.
Le contexte : Dans un post de blog, le journaliste du monde Clément Guillou fait remarquer que Pau Gasol, monstrueux lors de la victoire espagnol, s’est acoquiné avec un médecin au passé trouble. Il n’en faut pas plus pour que la polémique éclate et que le Conseil du sport espagnol menace de porter plainte.
9. « Je suis désolé si les Français ne m’aiment pas », Pau Gasol
C’était quand ? Six mois après cette affaire.
Le contexte : Pendant que « Le Monde » attend toujours la plainte des officiels espagnols, Pau Gasol chambre un peu dans une interview donnée au Parisien. Question : « Savez-vous que depuis ce jour, la France du basket vous en veut ? » Réponse : « Non, pourquoi ? Parce que j’ai gagné et privé les Français de la médaille d’or qu’ils convoitaient ? Je suis désolé si les Français ne m’aiment pas. Sincèrement, ça me peine. Je ne le souhaite pas car j’ai beaucoup d’amour pour votre pays ». Mytho.
8. « Le respect, ça marche dans les deux sens », Nando De Colo
C’était quand ? Ce mardi, la veille du match.
Le contexte : Quand on lance Nando de Colo sur la rivalité France-Espagne, il a deux ou trois trucs à dire. « On n’a jamais voulu être méchant sauf que le respect doit être des deux côtés, lance-t-il. Pendant plusieurs années ils nous ont regardés de haut. Je me souviens de la demi-finale où on est 20 points derrière et ils viennent nous chambrer. Je me souviens de matches où on vient leur serrer la main, et comme ils ont perdu, ils passent à côté de nous sans nous serrer la main. »
7. « Je considère qu’ils ont été aidés par l’arbitrage. L’arbitrage les a maintenus en vie », Vincent Collet
C’était quand ? L’an passé, après la victoire de l’Espagne sur la France lors de l’Eurobasket à Lille.
Le contexte : Pour résumer, Vincent Collet est assez mécontent que Pau Gasol ait bénéficié de beaucoup de fautes alors que l’Espagne était en train de craquer. Et du coup, la France a perdu.
6. « Vincent n’est pas content parce qu’à chaque fois qu’on s’est rencontrés, on les a battus », Sergio Scariolo
C’était quand ? Juste après l’attaque de Vincent Collet.
Le contexte : Dans la foulée, le sélectionneur de l’Espagne réplique. Et c’est vrai que les seules victoires françaises face aux Espagnols, c’est quand Scariolo avait passé la main.
5. « Oh Thomas Heurtel, donne-moi ton short », David Cozette
C’était quand ? Pendant la folle victoire de l’équipe de France en Espagne lors des Mondiaux 2014.
Le contexte : La France, sans Tony Parker, est en train de massacrer la dream-team espagnole sur ses terres. C’est beaucoup trop pour le commentateur de Canal + David Cozette, qui craque totalement après les trois points magiques de Thomas Heurtel. Marche aussi avec « get back Pau Gasol, get back » de George Eddy sur un contre énorme de Rudy Gobert.
4. « On va leur faire fermer leur putain de bouches », Pau Gasol
C’était quand ? Pau Gasol cherche à motiver ses coéquipiers avant la demie contre la France, en 2015.
Le contexte ? Il est possible que les Espagnols aient mal vécu les deux défaites de suite face à la France. Alors ce bon vieux Pau Gasol cherche un moyen de motiver ses coéquipiers juste après le quart de finale remporté par son équipe, lui offrant le droit d’affronter la France en demie.
3. « Ils nous prennent pour de la merde », Tony Parker
C’était quand ? A la mi-temps de France-Espagne, en demi-finale de l’Euro 2013.
Le contexte : La France se fait détruire par une équipe d’Espagne privée de ses stars. Tony Parker prend la parole dans le vestiaire et la suite est déjà culte.
2. « Ce matin en me levant, j’ai eu l’impression de voir le soleil d’Austerlitz », Vincent Collet
C’était quand ? Juste après la victoire improbable en Espagne, en 2014.
Le contexte : La France vient de taper l’Espagne chez elle et Vincent Collet de réaliser son plus grand coup de génie en tant que sélectionneur. Alors il peut bien s’autoriser un petit ride sur le roller-coaster patriotique.
1. « On les a bien démontés », Tony Parker
Ce sera quand ? Ce soir, vers 22h.
Le contexte : Une victoire de 25 points qui remet les Espagnols à leur place. Un Tony Parker, à deux matchs de la retraite, qui se lâche. On en rêve si fort que nos draps s’en souviennent.