Tour de France 2013: La descente du col de Sarenne, passage redouté avant l'arrivée à l'Alpe-d'Huez
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De notre envoyé spécial à Chorges (Hautes-Alpes)
«J’espère que les coureurs ne vont pas de prendre de risques inconsidérés comme ce mardi.» Agacé par les attaques de Contador dans la descente vers Gap, le maillot jaune Christopher Froome n’a visiblement pas spécialement envie de se lancer dans un nouveau numéro d’équilibriste jeudi. Empruntée lors du dernier Critérium du Dauphiné en juin mais inédite sur le Tour, la descente du col de Sarenne, située entre les deux ascensions vers l’Alpe-d’Huez, traumatise une partie du peloton. «Ce sera un spectacle terrible pour les spectateurs, mais c’est criminel de nous faire passer par là», estime l’Allemand d’Omega Pharma Tony Martin.
«J’espère que les coureurs ne vont pas de prendre de risques inconsidérés comme ce mardi.» Agacé par les attaques de Contador dans la descente vers Gap, le maillot jaune Christopher Froome n’a visiblement pas spécialement envie de se lancer dans un nouveau numéro d’équilibriste jeudi. Empruntée lors du dernier Critérium du Dauphiné en juin mais inédite sur le Tour, la descente du col de Sarenne, située entre les deux ascensions vers l’Alpe-d’Huez, traumatise une partie du peloton. «Ce sera un spectacle terrible pour les spectateurs, mais c’est criminel de nous faire passer par là», estime l’Allemand d’Omega Pharma Tony Martin.
«Au moindre dérapage, tu finis dans le ravin»
Mais qu’a-t-elle de si particulier pour inquiéter des coureurs habitués à slalomer à plus de 90 km/h dans les Pyrénées comme dans les Alpes? Principal objet des critiques, le manque de parapet pour protéger les coureurs en cas de chute dans une pente particulièrement abrupte. «Elle est très technique et dangereuse. Au moindre dérapage, tu finis dans le ravin», estime le directeur sportif de la Sky Nicolas Portal. «Sur les deux premiers kilomètres, tu as d’un côté la falaise, de l’autre le vide, ajoute le coureur de la FDJ.fr Alexandre Geniez. Je pense que personne ne va aller frotter pour tenter de dépasser un autre coureur.»
Mais qu’a-t-elle de si particulier pour inquiéter des coureurs habitués à slalomer à plus de 90 km/h dans les Pyrénées comme dans les Alpes? Principal objet des critiques, le manque de parapet pour protéger les coureurs en cas de chute dans une pente particulièrement abrupte. «Elle est très technique et dangereuse. Au moindre dérapage, tu finis dans le ravin», estime le directeur sportif de la Sky Nicolas Portal. «Sur les deux premiers kilomètres, tu as d’un côté la falaise, de l’autre le vide, ajoute le coureur de la FDJ.fr Alexandre Geniez. Je pense que personne ne va aller frotter pour tenter de dépasser un autre coureur.»
Mais qu’a-t-elle de si particulier pour inquiéter des coureurs habitués à slalomer à plus de 90 km/h dans les Pyrénées comme dans les Alpes? Principal objet des critiques, le manque de parapet pour protéger les coureurs en cas de chute dans une pente particulièrement abrupte. «Elle est très technique et dangereuse. Au moindre dérapage, tu finis dans le ravin», estime le directeur sportif de la Sky Nicolas Portal. «Sur les deux premiers kilomètres, tu as d’un côté la falaise, de l’autre le vide, ajoute le coureur de la FDJ.fr Alexandre Geniez. Je pense que personne ne va aller frotter pour tenter de dépasser un autre coureur.»
Il faudra surtout bien penser à regarder devant soi. Même si des trous ont été bouchés pour accueillir la Grande Boucle, l’état de la chaussée inquiète le peloton. «Ca secoue pas mal, la route est défoncée», raconte le coureur d’Europcar Cyril Gautier. «C’est sinueux et en mauvais état, peste Tony Martin. C’est comme si on roulait sur des pavés.» Les orages annoncés sur cette partie des Alpes jeudi pourraient compliquer encore davantage la descente. Mouillée, la route peut devenir franchement piégeuse surtout avec un peloton fatigué par une première ascension de l’Alpe-d’Huez. «Avec la fatigue de l’ascension, on sera moins lucide, estime Geniez. Il faudra être encore plus vigilant.» Message reçu pour Christopher Froome.