Homido: Une start-up lilloise s’immerge dans réalité virtuelle

HIGH-TECH Une start-up lilloise devance les géants que sont Google, Facebook et bientôt Apple en lançant pour les fêtes son casque de réalité virtuelle…

Christophe Séfrin
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Vendu moins de 70 euros, le casque de réalité virtuelle Homido veut concurrencer l'Oculus Rift.
Vendu moins de 70 euros, le casque de réalité virtuelle Homido veut concurrencer l'Oculus Rift. — HOMIDO

Les casques de réalité virtuelle feront bel et bien partie de notre réalité pour les fêtes. En attendant le casque Gear VR de Samsung, promis pour Noël, mais toujours pas confirmé, la start-up lilloise Homido tente de prendre sa place sur un créneau trusté par l’Oculus Rift (en précommande moyennant 350 $) et le Google Cardboard vendu 15 euros seulement.

50.000 ventes espérées en 2015

Développé sur le principe du crouwd founding sur la plateforme Ulule, Homido a bouclé le financement de son casque ce week-end, atteignant plus de 300% de ses objectifs.

«Nous lançons donc ces jours-ci la première version commerciale», mais il s’agit de la sept ou huitième version que nous développons», explique à 20 Minutes Raphael Seghier, co-développeur chez Homido. La start-up espère écouler jusqu’à 50.000 casques dans le monde en 2015 et déjà plusieurs milliers cette année.

La téléportation comme objectif

Optimisé pour les smartphones iOS et Android, le casque dispose du Homido Center, sa propre plateforme web, pour télécharger du contenu adapté à son usage. «On y trouve une centaine d’applications compatibles, dont des démos ou des petits jeux de shoot», indique  Raphael Seghier. Pas encore de grand jeu ou de blockbuster 3D compatible, mais les développeurs sont au boulot, «surtout depuis que Google a lancé son Cardbord», constate-t-on chez Homido.

Sur le nez, le casque lillois est d’un port très agréable et donne une bien meilleure impression que le futur casque de réalité virtuelle d’Archos, trop plastique à notre goût, et davantage adapté aux petits nez asiatiques qu’aux gros pifs européens. A l’essai, l’expérience est amusante, intrigante et ne donne pas la nausée. Et à 67 euros, on peut s’engager sans se tromper. Il y a d’ailleurs fort à parier que l’avenir des casques de réalité virtuelle s’écrit en rose. Racheté par Facebook, le casque Oculus Rift devrait à terme permettre de métamorphoser le réseau social.

«Sans doute pourra-t-on rencontrer grâce au casque des gens avec leurs avatars comme dans une sorte de Second Life en immersion totale», prédit Raphael Seghier. Certains prévoient même qu’à terme, les casques de réalité virtuelle pourront offrir une expérience proche de la téléportation.