Les gares de l'Euro 2016 cartographiées par Google et la SNCF

EURO 2016 Les internautes pourront parallèlement se promener virtuellement dans 160 gares sur Street View...

Clémence Apetogbor
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Les abords du Stade de France, en juin 2016
Les abords du Stade de France, en juin 2016 — Thibault Camus/AP/SIPA

Pour l’Euro 2016, Google et la SNCF se sont associés et vont mettre en ligne les plans et des vues intérieures des 33 gares directement concernées par l’événement, ont-elles annoncé ce jeudi.

Les plans des gares concernées, visibles sur Google Maps dès vendredi, jour du début du tournoi, comporteront notamment les boutiques, restaurants et services. Ils permettront de s’orienter par exemple depuis un café jusqu’à la voie de départ.

Promenade virtuelle

Les internautes pourront parallèlement se promener virtuellement dans 160 gares sur Street View, le service de Google Maps montrant des clichés des endroits cartographiés.

L’objectif est notamment d’aider dans leurs déplacements les 2,5 millions de visiteurs attendus en France pour l’Euro, ont expliqué Google et la SNCF.

La couverture des 160 principales gares françaises sera ensuite assurée d’ici la fin de l’année.

Les 3.000 gares françaises cartographiées d’ici 2017

Les autres gares, il y en a 3.000 en tout en France, seront cartographiées uniquement, sans Street View, en 2017.

« C’est un des plus grands partenariats en termes de numérisation des sites de transport », a relevé le directeur général de Google France, Nick Leeder, cité dans un communiqué.

« On avait l’envie de faire le travail de cartographie de nos gares pour les proposer aux clients parce que c’est une de leurs demandes », a indiqué à l’AFP Patrick Ropert, directeur général de Gares & Connexions, la branche de la SNCF chargée des gares.

Un coût tenu secret

« On a trouvé dans le partenaire Google une envie aussi forte que la nôtre », a-t-il ajouté, notant par ailleurs que la mise en ligne des plans des gares « permettra à tous les développeurs qui utilisent des cartes Google de s’en emparer, et ça nourrira tout l’écosystème autour ».

Cependant, le travail en commun avec Google « n’est pas exclusif, on pourra le faire avec d’autres, et on a même déjà eu des contacts avec d’autres », a remarqué le patron des gares françaises.

Les plans seront en attendant utilisés pour d’autres outils à la SNCF, par exemple sur les panneaux interactifs qui seront déployés « massivement » l’année prochaine, a relevé Patrick Ropert.

Les deux partenaires n’ont pas précisé le coût du projet.