Merci d’avoir suivi cette fin de Coupe du monde avec nous. Même si nous aurions aimé voir une troisième étoile sur le maillot des Bleus, l’équipe de France a réalisé un très bon parcours dans ce Mondial. Surtout, la finale, particulièrement haletante, restera dans l’histoire du football. Bon début de semaine à vous
Finale France-Argentine : L'Albiceleste enchaîne les dérapages en après-match
football Suivez minute par minute cette folle journée de dimanche, marquée par l’incroyable et cruel scénario de la défaite en finale de la Coupe du monde face à l’Argentine (3-3 ; 2-4 aux tirs au but)
L’ESSENTIEL
- Quel épilogue en apothéose pour cette Coupe du monde au Qatar ! Après un mois de compétition intense, l’équipe de France vient de s’incliner ce dimanche au bout d’une finale de Mondial épique contre l’Argentine au stade de Lusail.
- Totalement hors sujet durant une grosse heure et logiquement menés de deux buts (0-2), les Bleus se sont réveillés contre toute attente, au point d’arracher la prolongation grâce à un doublé de Kylian Mbappé en deux minutes (80e et 82e).
- Puis la bande à Didier Deschamps a remis ça dans la prolongation, avec cette fois un troisième but de l’attaquant parisien (sur penalty) pour répondre à son partenaire en club Leo Messi (3-3).
- Dans une cruelle séance de tirs au but, l’équipe de France a cédé (2-4), après les échecs de Coman et Tchouaméni, alors qu’Hugo Lloris n’a pas effectué le moindre arrêt. La troisième étoile revient donc à l’Albiceleste de Lionel Messi et non aux Bleus
- 20 Minutes vous fait vivre toute cette folle journée de dimanche sur ce live.
C’est évidemment la fête en Argentine. Des millions de personnes ont envahi dimanche dès le coup de sifflet final les places et rues du pays, comme les artères de Buenos Aires où une foule immense et compacte chavirait en début de nuit, ivre de bonheur.
Dans la capitale, ils étaient encore plus d’un million en début de nuit, selon plusieurs médias argentins, alors que l’obélisque de 67,5 mètres de haut servait d’écran géant pour des projections, entre des « Gracias Seleccion » (Merci la sélection), des images de joueurs, surtout l’idole Messi, d’actions de match, et du drapeau national.
Peu avant minuit, la multitude s’éclaircissait un peu, les familles avec les plus jeunes rentraient. Ce lundi, les célébrations devraient culminer avec le retour, en début de soirée à Buenos Aires, des champions du monde.
Le nouveau champion du monde Lionel Messi et le finaliste malheureux Kylian Mbappé intègrent le Top 10 des meilleurs buteurs de l’histoire de la Coupe du monde. Ce classement est toujours mené par l’ancien international allemand Miroslav Klose. A noter surtout que Mbappé se hisse à la sixième place à égalité avec le « roi » Pelé.
Les 10 meilleurs buteurs de l’histoire de la Coupe du monde :
1. Miroslav Klose (Allemagne) 16 buts
2. Ronaldo (Brésil) 15 buts
3. Gerd Müller (Allemagne) 14 buts
4. Just Fontaine (France), Lionel Messi (Argentine) 13 buts
6. Pelé (Brésil), Kylian Mbappé (France) 12 buts
8. Sandor Kocsis (Hongrie), Jürgen Klinsmann (Allemagne) 11 buts
10. Helmut Rahn (Allemagne), Gary Lineker (Angleterre), Gabriel Batistuta (Argentine), Teofilo Cubillas (Pérou), Thomas Müller (Allemagne), Grzegorz Lato (Pologne) 10 buts
Le Qatar a « tenu (sa) promesse d’organiser un championnat exceptionnel pour les pays arabes » à l’occasion du Mondial-2022 a commenté l’émir, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, sur Twitter après la finale. Le tournoi, le premier dans le monde arabe, « a permis aux peuples du monde de découvrir la richesse de notre culture et l’originalité de nos valeurs », s’est réjoui le dirigeant du riche émirat gazier.
Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani a également félicité les finalistes et « remercié toutes les équipes pour leur magnifique jeu et les supporteurs qui les ont encouragées avec enthousiasme ».
Malgré la défaite des Bleus en finale, la FFF a rempli ses caisses au Qatar. L’équipe de France a manqué le jackpot de 42 millions de dollars promis au vainqueur, mais sa Fédération va repartir avec une dotation de 30 millions, dont 30 % reviendront aux joueurs et aux quatre membres du staff technique, à laquelle il faut ajouter une indemnité de 1,5 million de dollars prévue pour couvrir les coûts de préparation du tournoi.
Au Qatar, Neymar était la vedette d’une équipe brésilienne qui faisait figure de grande favorite, mais qui a chuté en quarts de finale face à la Croatie. Inconsolable ce soir-là, Neymar a su depuis sécher ses larmes pour féliciter son coéquipier du PSG, Lionel Messi. « Félicitations mon frère », a ainsi écrit la star de la Seleçao sur ses réseaux sociaux.
Finaliste malheureux, Kylian Mbappé va tout de même repartir du Qatar avec un (gros) lot de consolation. Il termine en effet meilleur buteur du tournoi avec huit buts. Surtout, l’attaquant détient désormais le record de buts (4) marqués en finale de Coupe du monde après celui inscrit en 2018 contre la Croatie.
Et voici le podium des buteurs du Mondial 2022, avec deux Français et deux Argentins :
8 buts : Mbappé
7 buts : Messi
4 buts : Alvarez, Giroud
Sir Geoff Hurst aura dû attendre 56 ans avant de connaître le nom de son successeur. L’auteur d’un triplé en finale de la Coupe du monde 1966 a félicité Kylian Mbappé, qui a réussi au Qatar un exploit similaire. « Mes félicitations à Mbappé, et quoi qu’il arrive je me suis régalé ! », a tweeté Sir Geoff, 81 ans, après le troisième but du Français et avant la séance de tirs au but fatale aux Bleus.
En 1966, l’issue avait été beaucoup plus heureuse pour Geoff Hurst. L’Angleterre avait en effet finalement gagné 4-2 en prolongations contre l’Allemagne de l’Ouest, à Wembley.
Avant même le coup de sifflet final, le duel Messi-Mbappé a au moins eu l’avantage de profiter à un club français
Il y a tout d’abord le très très limite gardien Emiliano Martinez, dont on vous liste les méfaits ci-dessous. Mais aussi ce cher Kun Agüero, qui a qualifié dans un live Instagram Camavinga de « tête de bite »…
William est revenu au stade de Lusail sur la perception de la finale par le toujours sélectionneur de l’équipe de France.
Il a beau avoir 35 ans, avoir désormais absolument tout raflé y compris avec sa sélection (l’Euro et la Ligue des nations, ça s’annonce compromis), Leo Messi repousse encore l’échéance. Quelques heures après avoir remporté la première Coupe du monde de sa vie, l’attaquant du PSG a ainsi été cash auprès de TyC Sports : « Non, je ne vais pas prendre ma retraite internationale. Je veux continuer à jouer en tant que champion du monde avec le maillot de l’Argentine ».
Et hop, Aymeric a préparé depuis le stade de Lusail un sujet pour bien vous faire comprendre à quel point cette défaite est sans doute notre plus belle de tous les temps (oui oui, bien plus qu'en 1982).
Hugo Lloris est intervenu dans la soirée sur TF1 : « Malheureusement, on a été trop à réaction dans cette finale. C’était presque un match de boxe, on s’est rendu coup pour coup. Le seul regret qu’on peut avoir, c’est d’avoir complètement raté notre première période. Malgré ça, on n’a rien lâché jusqu’au bout. C’est toujours cruel d’être du mauvais côté. On sort vidés après un mois de compétition. C’est un match qui aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre » Relancé sur son avenir personnel avec l’équipe de France, alors que le joueur des Spurs est désormais le recordman des sélections avec les Bleus et qu’il va fêter ses 36 ans le 26 décembre, il s’est contenté d’une réponse évasive : « Ce n’est pas le moment de répondre à ces questions-là. C’est une soirée douloureuse pour tout le monde. Il faudra prendre un peu de recul et de hauteur pour répondre à ces questions-là ».
Julien vous raconte ci-dessous ce que le président de la République a glissé, juste après le match, à la superstar tricolore.
Au milieu du concerto de louanges en direction de Kylian Mbappé, ça fait quand même plaisir de retomber sur l'humour 100% british de notre Peter Crouch adoré. Vous n'aurez pas besoin de traduction en tout cas pour son instantané de comparaison avec le deuxième but du jour de l'attaquant des Bleus.
De rares villes en France ont proposé une fan zone pour cette finale, et Frédéric nous fait vivre l’ambiance qui a accompagné celle de Saint-Nazaire, qui a accueilli pas moins de 2.000 supporteurs des Bleus.
Nico vous propose un article sur le sujet ce soir, alors qu’on sentait tous que ça allait mal tourner dans l’exercice.
Le sélectionneur est passé à son tour sur BeIN Sports : « C’est cruel mais il faut malheureusement l’accepter parce qu’on revient de nulle part. On n’a pas eu des choses simples à gérer depuis quatre jours pour l’ensemble du groupe. On a eu la balle de Coupe du monde au bout du pied de Kolo Muani. Pendant une heure, on n’a pas fait ce qu’il fallait. On n’y était pas. La fin était terrible, mais on a vibré, c’est le football ».
Et sur son avenir ? « Même si le résultat avait été différent ce soir, ça n’aurait pas changé les choses, l’important c’est l’équipe de France… J’ai un rendez-vous avec mon président en début d’année. Je discuterai avec lui à ce moment-là. »
Le président s’est arrêté en zone mixte au stade de Lusail, et il raison : « On a eu la balle de match dans nos pieds ». « J’étais au moins aussi triste que Kylian Mbappé. Je lui ai dit qu’il nous avait rendus fiers », enchaîne Emmanuel Macron, qui a aimé « le cœur et l’unité » de cette équipe. Il confie qu’il y est allé d’un petit speech dans le vestiaire français, fini avec un « Vive la République et vive la France » très Grizou 2018.
Ah tiens, la première réaction est pour Raphaël Varane sur BeIN Sports : « On est forcément très déçus. On a mis beaucoup de coeur, on s'est battu jusqu'au bout. Je suis très triste et très fier. C'est la fin la plus cruelle de perdre ainsi. On a tout donné. On a complètement raté notre première période. On était en retard partout. On est revenus miraculeusement dans ce match et on n'a rien lâché ».
On vous permet de venir noter ci-dessous les joueurs, et de consulter les commentaires de William, présent lui aussi au stade de Lusail. Foncez vite découvrir ça.
Que c’est duuuuuuuuur de voir nos Tricolores si marqués. Belle accolade (à nouveau) appuyée d’Emmanuel Macron pour Kylian Mbappé.
Pas de surprise évidemment, et un petit bisou en passant à la Coupe du monde pour Leo Messi, qui tient sa consécration ultime.
Ça c’est factuel et en rien subjectif pour le coup. Huit buts, personne ne dit mieux.
Il n’y a pas scandale, il était pas mal du tout sur cette compétition.
C’est quoi cet arrêt de zinzin ???????????? Kolo Muani était archi seul et allume d’une énorme volée, mais Martinez la sort du pied gauche, en mode Titi Omeyer.
Centre de Mbappé hyper dangereux, Kolo Muani s'arrache en l'air mais ne parvient pas à toucher cette balle qui échoue à quelques centimètres de la lucarne.
Popopopo ce sang froid à toute épreuve : il va finir meilleur buteur de la compétition avec 8 buts, c'est totalement dingue. OK, il va dépasser Miroslav Klose dans 4 ans aux Etats-Unis, à 27 ans quoi...
Au bout d'un corner, Mbappé arme une frappe, qui est repoussée par le coude d’un Argentin ! Penalty indiqué par l'arbitre, et ça va être confirmé par le VAR cette affaire, pas de souci.
Oh c’est pas possible ! Lautaro Martinez bute sur un Lloris encore magique, mais derrière Messi parvient à la pousser au fond. Koundé est bien intervenu, mais il était derrière la ligne de but. C’est logiquement validé par l’arbitre.
Il a été éééééénorme sur une demi-volée lointaine de Messi.
On l’avoue, on a peur d’Emiliano Martinez, qu’on avait trouvé particulièrement impressionnant aux tirs au but contre les Pays-Bas.
Vaaaaaaaache, ça a été chaud à nouveau sur le but de Lloris. Lautaro Martinez est parfaitement lancé. Heureusement, Upamecano revient bien pour le gêner, et l’attaquant de l’Inter ne parvient pas à cadrer face à Lloris.
Immense occase argentine : il faut d’abord un énorme tacle glissé d’Upamecano sur Lautaro Martinez, puis une tête bien solide de Varane pour repousser une demi-volée pavardienne de Montiel. Ouuuuuuuuf !
Quelle volée parfaite sur l'égalisation, n'est-il pas ?
Leandro Paredes, qui avait fait halluciner tout le monde pour son entrée en jeu volcanique contre les Pays-Bas, arrive, tout comme Lautaro Martinez, dans ce mega money time.
OK il touche d’abord le ballon, mais la semelle finit hyper haut et dézingue la cheville de Kylian Mbappé. Heureusement l’attaquant du PSG peut reprendre sa place.
Oubliez Alou Diarra 2006 ou Steven Nzonzi 2018, imaginez qu’on est en pleine prolong de Mondial contre l’Argentine de Messi avec sur le terrain Camavinga (arrière gauche), Fofana, Kolo Muani et Thuram. Qui aurait pu prédire ça il y a deux mois ?
Mes aïeux, quelle parade sur une minasse de 18 m de Messi ! C’est allé à une vitesse folle ! On aurait dit Buffon contre Zizou en 2006.
C’était chauuuuuuud de ouf les gens : Mbappé met le feu à chaque fois maintenant comme si c’était la défense brestoise en face. Et il n’y avait pas limite peno sur Coman au passage là ?
Il est teeeeeeeeellement plus tranchant que pendant 75 minutes le bougre là ! Grosse frappe après une percée, c’est dévié en corner.
Mais non, l’arbitre n’hésite pas et met un jaune de simulation à Marcus Thuram, après un mini-contact dans la surface avec Enzo Fernandez. C’était limite cette situation, mais un peno aurait été trop sévère, il faut l’avouer (enfin guère plus que celui donné à Di Maria en première période).
Ca part d'une recup de Coman, et super taf de Thuram au passage. Finition parfaite de Mbappé avec une volée à l'équilibre absolu, 2-2, c'est dément !
Il transforme sur penalty (Martinez l’effleure) et relance de manière totalement improbable son équipe.
Au moment où on s’y attendait le moins, Randal Kolo Muani s'échappe et est accroché par Otamendi en pleine surface. C'est ma foi bien logique.
Il est pour Mbappé, et il file dans les tribunes, après une tentative de percée dans l’axe.
Fin du récital Di Maria, remplacé par Acuna. Il n’avait visiblement qu’une heure dans les jambes. Mais quelle heure quoi, jusqu’au bout, il a martyrisé les Français, Koundé en tête.
Super contre-attaque argentine à nouveau, avec une récupération et relance de patron de Mac Allister. Heureusement, Lloris sauve la maison à l’arrache du pied, au bout d’un contre où les Bleus ont encore semblé bien passifs/dépassés.
Hugo Lloris est impeccable pour s’interposer au niveau de son poteau. Vous vous en doutez, mais il n’y a toujours pas la moindre frappe pour les Bleus dans ce match. Ça serait une première, une équipe à 0 tir en finale de Mondial, n’est-il pas ?
Un tacle de boucher par derrière sur De Paul. Ça vous a démangé toute la première période dans votre salon, Adrien Rabiot est passé à l’acte, et c’est évidemment sanctionné d’un carton jaune.
Et encore, celui-ci n'est arrivé que dans les arrêts de jeu avec Enzo Fernandez.
Tiens, on l’attendait, voilà la réaction de mi-temps de DD sur TF1 : « On est passé au travers. On n’a pas eu l’attitude ni le répondant. Il faut se battre. L’Argentine a réellement joué une finale de Coupe du monde sur cette première mi-temps, pas nous ».
Mouais, certes ce penalty pour ce mini-contact peut totalement ne pas se siffler (surtout en finale de Mondial a-t-on envie de dire), mais de là à y voir l’explication majeure au naufrage des Bleus…
Giroud (peut-être un peu touché) et Dembélé cèdent déjà leur place à Thuram et Kolo Muani. Là aussi, c’était une sacrée grosse cote de voir ces deux jeunes joueurs, archi inexpérimentés en équipe de France, être lancés aussi tôt dans une finale de Coupe du monde.
L'Argentine s'est trimballée d'un bout à l'autre sur ce coup, avec Messi à la baguette pour le décalage qui tue dos au but, puis Mac Allister dose idéalement la dernière passe pour Di Maria, facteur X impitoyable dans cette première période.
La star argentine prend tranquillement à contre-pied Lloris. Aïe aïe aïe, ça sanctionne un début de match pourri, et une inspiration défensive cata/naïve de Dembélé, même s’il n’y a pas un contact clair et net justifiant un penalty sur Di Maria, c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais pourquoi, pourquoi, POURQUOIIIIIIIIIIII Ousmane ? C’est quoi cette poussette inutile sur Di Maria qui pénétrait juste dans la surface, quand bien même ça semble sévère ? Sauve-nous le VAR, on a toujours cru en toi (non).
Bon, il y avait probablement ascenseur sur Di Maria, mais belle horizontale de Giroud sur un coup franc bien frappé par Griezmann.
C’était potentiellement la plus grosse occase du match jusque-là : De Paul gratte un ballon dans les pieds d’Hernandez et échange avec Messi. Puis centre en retrait de De Paul dont bénéficie Di Maria. Frappe dropée d’une force atomique de l’ancien Parisien après un faux rebond.
On s’attendait bien à ce genre de duel difficile : Romero s’est un peu fait plaisir en mettant un bon coup de coude à Lloris sur un ballon aérien cafouillé. Le gardien tricolore met du temps à se relever mais ça a l’air de le faire…
Tranquillou pour Lloris, mais on est quand même très moyennement rentré dans le match, vache.
Comme nous l’apprend BeIN Sport dans cet avant-match, en cas de sacre français, c’est Lilian Thuram qui apporterait le trophée aux joueurs tricolores après le coup de sifflet final. Ça en jetterait pas mal non, cette embrassade Lilian-Marcus sur le podium ? Ce serait évidemment une première dans l’histoire de la compétition, cette belle histoire du fiston sacré tout comme le père. Allez, tout est réuni non ?
A noter que Marcos Acuna était dans un premier temps dans le onze de départ officiel de l’Argentine, avant d’être remplacé par Nicolas Tagliafico. Le latéral gauche sévillan a ressenti une douleur à l’aine durant l’échauffement, d’après la presse argentine.
Comme on l’imaginait, le public argentin, évidemment omniprésent au stade de Lusail cet aprem, s’est bien focalisé sur Kylian Mbappé. L’attaquant des Bleus a de loin été le plus sifflé lors de la présentation des équipes. Parfait, le petit bonus qui pourrait surmotiver encore un peu plus l’intéressé, si tant est que ça soit possible.
On avait un peu de mal à y croire de par son absence totale contre la Croatie, ainsi que de ses entrées en jeu en cours de match avant, avec son physique très diminué durant ce Mondial, mais Angel Di Maria sera bien là au coup d’envoi pour l’Argentine. Sinon, c’est exactement l’équipe attendue, avec jusqu’au bout un doute entre Acuna et Tagliafico. Il y aura donc finalement bien un joueur de l’actuel 8e de Ligue 1 sur la finale de la Coupe du monde : qui l’eut cru ?
Et bim bam boum, Adrien Rabiot et Dayot Upamecano sont remis de leur virus, et débuteront bien cette finale. Onze type de la compet aligné donc, malgré les rumeurs de la journée autour d’un Giroud diminué.
Grand amateur de football, et surtout du club de San Lorenzo à Buenos Aires, le pape argentin François appelle ce dimanche les deux sélections à célébrer leur possible Coupe du monde remportée dans l’humilité. « Nos meilleurs vœux aux vainqueurs, mais je les invite à le vivre avec humilité, explique-t-il dans un entretien à la télévision italienne Canale 5. Et à ceux qui ne gagneront pas, à le vivre avec joie. La plus grande valeur n’est pas de gagner ou de ne pas gagner, mais de jouer propre. » Un discours qui aura du mal à s’entendre auprès des deux peuples, à partir de 16 heures (et même avant d’ailleurs).
Grand supporteur des Toronto Raptors en NBA, le rappeur Drake se fait souvent chambrer pour ses pronostics de sport perdus, comme lors des finales NBA 2016, lorsque les Warriors étaient devenus la première franchise ever à se faire remonter un improbable 3-1contre les Cavs de LeBron James. Et ce dimanche, quelle surprise : on découvre que l’asticot a posé 1 million de dollars sur la table pour une victoire… de l’Argentine en finale du Mondial, qui est cotée à 2,7. Vous aurez fait les calculs sans mal quant à son gain. Mais la fameuse « malédiction Drake » pourrait une nouvelle fois frapper, hein.
Karim Benzema s’est enfin décidé, à très exactement 13h30 ce dimanche, à poster un message de soutien clair et net pour les Bleus sur Instagram. On se met les polémiques de côté pour la journée, c’est bon ?
Vous avez déjà dû le lire ailleurs, mais si la France s’impose cet après-midi, elle deviendra seulement la troisième nation à enchaîner deux titres mondiaux d’affilée, après l’Italie (1934 et 1938) et le Brésil (1958 et 1962). Sauf que les Azzurri comme les Auriverdes avaient changé de capitaine entre leurs deux triomphes (Combi puis Meazza pour les premiers, Bellini puis Mauro Ramos pour les seconds). Hugo Lloris, déjà porteur du brassard en 2018, pourrait donc être le premier capitaine à gagner deux Coupes du monde (merci Mundo Deportivo, sans lequel je serais passé à côté de l’info). Mais bon, on n’en est pas encore du tout là…
C’est officiel, le sélectionneur des Three Lions continue sa mission (au moins) jusqu’à l’Euro 2024, malgré l’élimination en quart de finale du Mondial par la France. Honnêtement, c’est tout à fait mérité vu le niveau des Anglais, qui auraient très bien pu passer en demie sans que l’on hurle au scandale.
Cela m'étonnerait que ce soit aussi bon enfant cet après-midi sur la pelouse du stade de Lusail.
Après une Coupe du monde décevante à titre collectif (élimination en 8es de finale face au Maroc) comme individuel, le capitaine de l'Espagne s'est octroyé quelques jours de réflexion qui ont débouché sur cette décision, selon Mundo Deportivo. Le milieu de terrain de 34 ans, qui n'a connu qu'un seul club dans sa vie jusqu'à présent, devrait rejoindre la MLS en fin de saison. Le quotidien catalan avance la piste probable de l'Inter Miami de David Beckham. Le club où évolue l'attaquant français Corentin Jean semble décidé à devenir l'Ehpad du Barça puisqu'il lorgne aussi sur Messi, Suarez ou Fabregas.
Pour une fois qu’on parle de cette station, il faut qu’elle profite de ces heures de gloire.
Sportifs et sportives, cuisiniers, hommes politiques. Le Progrès a interrogé une quinzaine de personnalités lyonnaises avant la finale du jour, dont Wendie Renard, Caroline Garcia, Tony Parker et Laurent Blanc. Le 2-1 pour la France (avec une poussée à 3-1 pour Renard) semble jouir d’une bonne cote. A noter que l’entraîneur de l’OL ne donne pas de score mais lâche une info assez folle : « J’espère regarder la finale mais je ne sais pas si je la verrai parce que je dois emmener quelqu’un à la gare. » Après tout, « Lolo » avait déjà raté (pour cause de suspension) celle de 1998, il n’est plus à une près.
A la différence de son homologue français Emmanuel Macron, Alberto Fernandez a fait savoir samedi qu’il ne se rendrait pas à la finale de la Coupe du monde. « Comme des millions de compatriotes, je vais profiter de la finale de la Coupe du monde à la maison », a écrit le président de centre-gauche dans un tweet. « Je vivrai ce moment fantastique comme je l’ai fait jusqu’à maintenant, avec les miens », ajoute-t-il, précisant que l’Albiceleste aura déjà tout ce qu’il faut sur place. « Les meilleurs des nôtres seront sur le terrain, et dans les tribunes de glorieux supporteurs. »
« Et puis, les cabales sont les cabales », conclut-il avec un clin d’œil, en référence aux « cabalas », ces rites superstitieux, extrêmement prévalents chez les Argentins en matière de football, qui consistent à reproduire scrupuleusement une formule, un geste, une habitude, qui a été associé à la victoire, en l’occurrence les cinq victoires consécutives de l’Albiceleste.
A l’inverse, le précédent chef d’Etat, Mauricio Macri (2015-2019) a dû se défendre d’être « mufa » (porte poisse) après avoir notamment assisté à la défaite inaugurale de l’Albiceleste contre l’Arabie saoudite, au titre notamment de président de la Fondation FIFA caritative.
A ce sujet, on vous remet ce papier qui tombe pile dans le sujet.
Impossible de traîner au lit ce matin, l'excitation est déjà beaucoup trop forte. Dans sept heures, l'équipe de France va tenter de remporter une deuxième Coupe du monde de rang, et on a beau s'y être préparé depuis quelques jours maintenant, ça reste toujours aussi dingue à écrire. Personne n'a réussi cet exploit depuis Mathusalem, mais pour gagner le droit de regarder le reste du monde avec dédain pendant les quatre prochaines années, il va falloir passer sur le corps des Argentins. Pas une mince affaire, tant les hommes de Scaloni sont en mission commando pour offrir à Lionel Messi LE titre qui lui manque pour parachever son oeuvre. Ca va être bouillant !
>> Pour ne rien rater de cette journée qu'on espère historique, c'est par ici que ça se passe...