Coupe du monde 2018: Les Pussy Riot entrées sur le terrain pendant la finale sont sorties de prison

FOOTBALL Mais elles pourraient y retourner...

B.V.
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Le checke de Kylian Mbappé à une Pussy Riot
Le checke de Kylian Mbappé à une Pussy Riot — Kieran McManus/BPI/Shut/SIPA

Elles avaient goûté à quelques minutes de liberté avant d'être finalement renvoyées en prison. Lundi, les quatre Pussy Riot qui avaient envahi la pelouse lors de la finale de la Coupe du monde, était brièvement sorties de prison après quinze jours derrière les barreaux, puis instantanément re-arrêtées, sous le motif d'« organisation et tenue d'événements publics sans préavis écrit ».


Mardi, le compte officiel des Pussy Riot affirmait que les quatre femmes, Veronika Nikulshina, Olga Kuracheva, Olga Pakhtusova, et Petya Verzilov, étaient désormais libres. Mais sous le coup d'une nouvelle peine, puisqu'elle doivent encore se présenter au tribunal, où elles pourraient écoper de 25 jours de prison supplémentaires.

Le 23 juillet un tribunal avait rejeté les appels des quatre militants, détenus pour avoir fait irruption en uniforme sur la pelouse du stade pendant la finale de la Coupe du monde le 15 juillet dans la capitale russe. Tous quatre avaient été reconnus coupables d’avoir « gravement enfreint les règles du comportement des spectateurs », et condamnés à 15 jours de prison avec interdiction d’assister à des événements sportifs pendant trois ans.