Robin Lepoux: «Il ne tient qu'à notre public que l’on puisse retrouver une situation normale»
FOOTBALL Le président du PSG aborde la saison serein...
Critiqué par les ultras qui dénoncent sa politique des tribunes et plongé dans le recrutement, Robin Leproux entend retrouver le haut du tableau et surtout pacifier les tribunes du Parc.
Quels sont les objectifs du PSG?
On pourra véritablement les donner à la fin du mercato fin août. Mais avec une équipe plus compétitive cette saison, on veut retrouver le haut du championnat et surtout ne pas revivre l’année dernière. On a une équipe qui doit à la fois mieux réussir et surtout offrir du spectacle au Parc à un public à qui on demande beaucoup d’efforts en ce moment.
Pourquoi avoir mis fin aux abonnements dans les virages?
Il y a une opposition terrible entre nos deux tribunes qui a amené un mort et il faut en finir. Car les valeurs du PSG sont ailleurs. Dorénavant tous ceux qui aiment le club doivent venir en cohabitant au Parc des Princes. Dans cette période transitoire, on demande à chacun de sortir par le haut de cette situation.
Les ultras du Parc pensent que cette décision n’a rien de transitoire…
Cela fait partie des procès d’intention, des choses qui fleurissent négativement. De la même façon, on nous avait dit que l’on faisait ça pour augmenter les prix des places alors qu’une famille de quatre personnes peut venir voir PSG-Saint-Etienne pour 18 euros (beaucoup plus cher pour un célibataire, ndlr). Je tiens beaucoup à avoir des tribunes populaires. Il ne tient qu’à notre public que l’on puisse retrouver une situation normale. Nous remettrons en place des abonnements dans les virages dès lors que le Parc sera apaisé et pacifié.
En attendant, n’avez-vous pas peur de voir le Parc se vider?
Nous avons l’intention de ne perdre personne. Ceux qui ne veulent pas venir, peut-être ont-ils des arrière-pensées. Mais nous ne voulons chasser personne.
Les spectateurs du Parc pourront-ils se mettre debout?
Oui bien sûr. On est à l’ère de l’Internet, on se raconte des choses. Bien sûr, que l’on aura le droit de chanter et de se mettre debout au Parc des Princes. Je le dis de manière détendue et claire.
De jeunes Haïtiens en visite au Parc
Sur deux rangs, ils prennent la pause comme une équipe de foot. Puis, un à un, tapent dans les mains des joueurs du PSG de retour de l’entraînement à huis clos. «Mon rêve est de jouer pour l’équipe de Haïti et de participer à la Coupe du monde», glisse André, 14 ans, l’un des 10 Haïtiens invité à passer deux semaines en France à l’initiative de la fondation PSG qui mène 140 actions par an. Au programme pour ces jeunes: tournois de foot, visite du zoo de Thoiry de la Tour Eiffel ou encore du Parc des Princes.