FC Nantes : La tribune Loire fermée un match après les incidents contre l’OM
football Le 1er septembre, une famille supportant Marseille avait été agressée par des spectateurs installés en tribune Loire. Des engins pyrotechniques avaient également été utilisés et un supporteur était entré sur la pelouse
Le prochain Nantes-Montpellier de Ligue 1 se jouera dans un stade de la Beaujoire amputé de sa tribune Loire, celle où s’installe son kop. Cette tribune sera en effet fermée un match, en raison des incidents survenus lors de la rencontre Nantes-Marseille du 1er septembre, a décidé la commission de discipline de la Ligue. Une « fermeture pour un match ferme et pour un match avec sursis » de cette tribune a été décidée par la commission pour les motifs suivants : « Incident en tribune Océane, introduction et usage d’engins pyrotechniques, jets d’objets et intrusion sur l’aire de jeu ».
La sanction prend effet à partir du mardi 26 septembre 2023 à minuit, a précisé la commission, et ne concerne donc pas la réception de Lorient samedi. La tribune Loire avait déjà été fermée, à la suite d'une sanction de la Ligue, le 3 juin dernier lors de la réception d'Angers.
Agression puis infarctus
Lors du match FC Nantes-OM comptant pour la 4e journée, un couple dont le fils de six ans portait un maillot de Marseille a été agressé et l’homme a souffert d’un infarctus dans les gradins avant d’être conduit à l’hôpital. Le couple, installé tribune Océane, a reçu « crachats, insultes, bières jetées au visage », avait écrit sur X (ex-Twitter) Alicia Mahé, la conjointe de la victime, un récit confirmé par plusieurs journalistes présents à proximité.
La victime avait été prise en charge par les secours, avait précisé Alicia Mahé, soulignant que « certains supporters ont même pris des selfies devant l’ambulance dans laquelle mon mari était en train de se faire réanimer ». Les témoins de l’agression avaient, par ailleurs, critiqué la réaction tardive du personnel de sécurité.
Ces événements avaient été condamnés par les deux clubs, le FC Nantes avait annoncé déposer plainte, et, « au regard de la gravité des faits », la commission de discipline avait décidé de mettre le dossier en instruction.