enquêteTrois personnes arrêtées après la cyberattaque contre France Travail

Cyberattaque contre France Travail : Trois personnes interpellées

enquêteElles ont été arrêtées dimanche dans l’enquête sur la cyberattaque contre France Travail (ex-Pôle Emploi) et vont être présentées ce mardi à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen
La section en charge de la lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a requis le placement en détention provisoire des personnes interpellées.
La section en charge de la lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a requis le placement en détention provisoire des personnes interpellées.  - Ludovic MARIN / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les investigations après la cyberattaque d’ampleur qui a visé France Travail (ex-Pôle Emploi) progressent. Trois personnes ont été interpellées dimanche et vont être présentées ce mardi à un juge d’instruction en vue de leur mise en examen, a annoncé la procureure de Paris.

43 millions de personnes touchées

La section en charge de la lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, extraction de ces données, escroquerie et blanchiment, le tout en bande organisée, précise Laure Beccuau dans un communiqué.

Le parquet requiert le placement en détention provisoire de ces trois personnes, nées en novembre 2001 dans l'Yonne, en septembre 2000 et septembre 2002 dans l'Ardèche, ajoute-t-elle.

Les perquisitions menées à leur domicile et sur leur matériel informatique ont confirmé pour certains d'entre eux une activité d'escroquerie en recourant à la technique de l'hameçonnage ("phishing » en anglais).

« Entre le 6 février et le 5 mars, des comptes d'agents de Cap Emploi, habilités à accéder aux ressources présentes sur le système d'information de France Travail, (ont) été utilisés pour procéder au téléchargement de données de la base des demandeurs d'emplois évaluée à 43 millions de données à caractère personnel », explique la procureure.

Les investigations ont désormais pour objectif de rechercher d'éventuels autres acteurs, selon le communiqué. Cette cyberattaque a pu entraîner un « risque de divulgation » de données personnelles touchant « potentiellement » 43 millions de personnes, avait précisé France Travail la semaine dernière.

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