Avec Home Max et Mini, Google défie Amazon, Sonos et Apple
TECHNOLOGIE Google agrandit sa famille connectée avec deux nouvelles enceintes...
De notre correspondant en Californie,
La bataille des enceintes connectées peut commencer. Alors qu’Amazon a pris une bonne longueur d’avance aux Etats-Unis avec son assistant Alexa et la gamme Echo, Google a riposté en sortant son enceinte Home l’an dernier. Et la famille s’agrandit : à San Francisco, mercredi, l’entreprise californienne a dévoilé des versions Mini et Max.
Home Mini, l’arme d’invasion massive à 59 euros
Amazon avait l’Echo Dot, Google riposte avec Home Mini, une enceinte toute mimi réduite à la taille d’un gros galet. La vision des géants américains, c’est une maison connectée avec du son – et surtout un assistant – partout. Comme personne ne va dépenser cinq ou six fois 149 euros pour quadriller le salon, la cuisine et les chambres, Amazon et Google segmentent leur gamme.
Vu sa taille et son prix, ce Home Mini ne fait évidemment pas des folies sur le son. C’est correct sur le volume mais il n’y a presque pas de basses. L’idée, c’est de le placer sur son bureau, à la salle de bain ou dans la chambre des enfants. Home peut désormais raconter des histoires, notamment via un partenariat avec Disney. Et depuis son téléphone, on peut envoyer un message sur toutes les enceintes de la maison, du type « venez manger » ou « c’est l’heure de partir à l’école ». Pratique pour éviter de hurler. Disponible le 19 octobre en France.
Home Max, le concurrent d’Apple et Sonos
Pour l’instant, Home Max est réservé à l’Amérique du Nord. Et c’est bien dommage. Avec une puissance 20 fois supérieure à celle du Home classique, le son remplit la pièce, rond, clair et puissant. Les dix journalistes technos dans la salle ont presque remué leurs hanches sur Feel it still de Portugal the Man.
Seul un vrai test permettra de comparer la qualité de Home Max (399 dollars) à celle du futur HomePod d’Apple (349 dollars) et au Play 5 de Sonos, la référence dans cette gamme de prix (499 dollars). Mais la démonstration était globalement séduisante.
Comme ses concurrents, Google mise sur une technologie pour adapter le son à la pièce grâce au machine learning. L’utilisateur fait le tour de son salon avec son téléphone, puis les algorithmes ajustent le son en fonction de la géométrie des murs et des obstacles. Home Max se pose horizontalement ou verticalement. Et pour les plus fortunés, deux enceintes peuvent se coupler, pour une vraie séparation stéréo du son. A 800 dollars, il s’agit clairement d’un luxe pour audiophile.