ENTREPRISESL'avantage fiscal du diesel appliqué à l'essence pour les professionnels

L'avantage fiscal du diesel appliqué à l'essence pour les professionnels

ENTREPRISESEn 2021, les entreprises pourront déduire 80 % de la TVA appliquée sur l’essence...
Le diesel a un sérieux coup de pompe en ce moment (illustration).
Le diesel a un sérieux coup de pompe en ce moment (illustration). - FREDERIC SCHEIBER / 20 MINUTES
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Essence et diesel seront bientôt égaux face à l’impôt. Les députés ont voté à une quasi-unanimité ce vendredi l’extension à de l’avantage fiscal accordé au diesel pour les flottes de véhicules professionnels d’ici cinq ans.

Rééquilibrage fiscal

En 2021, les entreprises pourront déduire 80 % de appliquée sur l’essence, comme c’est le cas actuellement pour le gazole, selon l’amendement voté au projet de budget 2017. Cette disparité est à l’origine du fait que la quasi-totalité des véhicules de société, qui représente la moitié des ventes de voitures neuves en France, roule au diesel.

La première étape de ce rééquilibrage fiscal entrera en vigueur en 2017, avec une déductibilité de 10 %, pour atteindre progressivement 80 % en 2021 pour les voitures particulières (et 100 % pour les véhicules utilitaires légers).

Les députés ont suivi les conclusions d’ pour laisser le temps à l’industrie française, historiquement tournée vers le diesel, de s’adapter.

PSA favorable à la neutralité essence-gazole

La ministre de l’Environnement Ségolène Royal , mais le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a soutenu l’amendement, « avec la validation du chef du gouvernement », a-t-il précisé.

« On ne transforme pas des usines de production du jour au lendemain », a argumenté la rapporteure générale au Budget Valérie Rabault (PS) en réponse à l’écologiste Eva Sas et au socialiste Christophe Castaner qui soutenaient l’alignement en deux ans.

Premier concerné, s’était dit « favorable à une neutralité fiscale essence-diesel en cinq ans minimum », selon une porte-parole.

Plusieurs députés, comme et l’écologiste Eric Alauzet ont parlé d’un vote « historique » vers la fin de la préférence française pour le diesel, après plusieurs échecs les années précédentes.

« Pour la première fois l’industrie française dit qu’elle ne veut pas mener un combat d’arrière-garde sur le maintien du diesel en France », s’est félicitée Delphine Batho, qui fut ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie de juin 2012 à juillet 2013.

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