Miami : De nouveau blessé, Gaël Monfils va « prendre un peu de recul et voir » pour la suite de sa carrière
tennis Le Français a abandonné dès le premier tour du tournoi floridien pour ce qui était son troisième match depuis août dernier
Malgré toute la bonne volonté du monde, Gaël Monfils ne s’en sort pas. Le Français, de nouveau blessé (au poignet cette fois), a été contraint d’abandonner mercredi pendant son premier match au Masters 1000 de Miami face à Ugo Humbert. Monfils (280e joueur mondial) est sorti en grimaçant de douleur alors que les deux joueurs étaient à égalité (3-3) dans le premier set.
C’était seulement le troisième match de l’ancien numéro 6 mondial depuis son abandon en 8e de finale du Masters 1000 du Canada en août dernier. Un tournoi qui marquait déjà sa reprise après trois mois d’absence dus à une opération du talon qui lui avait fait manquer Roland-Garros et toute la saison sur gazon. Pour son retour à Indian Wells, début mars, Monfils s’était incliné au premier tour face à l’Australien Jordan Thompson en deux sets. « On va faire des examens, et on verra ce qu’il se passe », a déclaré Monfils après avoir quitté le court.
« Bien sûr, vous avez des objectifs et vous voulez les atteindre. Mais parfois vous devez prendre un peu de recul et voir, a poursuivi le joueur de 36 ans à propos de son avenir en compétition. Et puis, bien sûr, si un jour je ne peux plus, je ne peux plus. Mais je ferai tout pour continuer à jouer. »
Son avenir apparaît tout de même en pointillé. Au début du mois, à Indian Wells, il avait confié se savoir « sur un fil ». « Je sais que si je me reblesse, c’est fini », avait-il dit à quelques médias français présents sur place, dont 20 Minutes. Titillé par le fait de voir Tsonga et Simon, jeunes retraités, bien vivre la situation, il avait reconnu que forcément, « à un moment tu penses au truc ». Surtout depuis qu’il est devenu papa, en octobre dernier. Mais la Monf a encore des objectifs, comme jouer à Roland ou participer aux JO 2024 à Paris.
« J’aime ce que je fais. J’aime mon sport, a-t-il rappelé mercredi. Vous savez, j’aurais pu arrêter il y a longtemps, mais j’aime toujours ça. Je m’amuse toujours autant. » Encore faut-il que le corps suive, au moins encore un peu.